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Upanishads

Publié le 21/02/2013

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Les Upanishads, plus accessibles à un esprit occidental que les Veda, attirèrent d'emblée l'intérêt du monde intellectuel, en particulier de philosophes tels que Hegel, Schopenhauer ou Nietzsche.

Les Upanishads ont donné naissance au système de philosophie moniste du Vedanta - «fin du Veda« - qui constitue le courant le plus répandu de l'hindouisme et dont le représentant le plus connu est Shankara (v. 788-v. 830).

 

« .---- ------ - EXTRAITS -------~ Kama, dieu de l'Amour Les t rois e xtr aits ci-dessous illus trent les thèm es et le style des Upanishads Ayant lu tous les livres les ayant tous étudiés, encore et encore, le Sage les laisse de côté lorsqu 'il a discerné clairement ce qu'est le brahman suprême, comme on abandonne une torche lorsque arrive la lumière .

Ce n'est pas pour l'amour du mari que la femme aime son mari, c' est pour l'amour de l' âtman qui est dans le mari .

Ce n'est pas pour l'amour del' épouse que le mari aime son épouse , c' est pour l'amour del' âtman qui est dans l'épouse .

Ce n'est pas pour l'amour de ses fils qu'on chérit ses fils, c' est pour l'amour de l' âtman qui est dans les fils.

Cela lui dit : « Qui es-tu ? » -Je suis Vâyou, dit-il, et je suis Celui-qui-s'épand -dans-la-Mère-des -choses.

-Si tel tu es, quelle est la force qui est en toi ? -Tout ceci, je puis le prendre , tout ce qui est sur la terre.

Devant lui, Cela posa un brin d'herbe :« Ceci , prends-le.

» Ils' élança dessus de toute sa vitesse, et il ne put le prendre .

Dans ce poè me de la Lé gen de de s Siècles, Victor Hugo développe le thème central de la Kena Upa nis had : la supériorité du brahman sur tout ce qui existe, y compri s le s dieux «Qu'es-tu? » cria Vâyou, le dieu fort et suprême.

Et l'apparition lui dit : « Qu'es-tu toi-même ? » Et Vâyou dit :« Je suis Vâyou, le dieu du Vent.

-Et qu'est-ce que tu peux ? -Je peux, en me levant, Tout déplacer, chasser les flots, courber les chênes, Arracher tous les gonds, rompre toutes les chaînes, Et si je le voulais, d'un souffle, moi Vâyou, Plus aisément qu'au fleuve on ne jette un caillou Ou que d'une araignée on ne crève les toiles, J'emporterais la terre à travers les étoiles.

» L'apparition prit un brin de paille et dit : «Emporte ceci.

» Suprématie (extrait) Barattage de la mer de lait NOTES DE L'ÉDITEUR psychologie moderne devine derrière le phénoménologique et dont elle reconnaît par l'expérience spirituelle, la connaissance perdue ou voilée.

Les textes des anciens mantras servaient à seconder, en les contrôlant, leurs institutions propres.

La lettre védique devenait pour eux le germe de la pensée, le point d'appui de la vision par laquelle ils recouvraient, sous des formes nouvelles, les secrets anciens.

Car c'est en des termes plus intelligibles pour leur époque qu'ils traduisaient les résultats de leurs découvertes.

» Sri Aurobindo, «Il en est des Upanishads ce qu'il en est des grands livres sacrés de l'Univers, de la Bible, du Coran ou de !'Avesta, par exemple, même le sceptique ne peut contester l'impact de ces Écritures sur la vie de l'homme.

Certes, ce qui est charrié dans le flot des religions est composé de toutes sortes d'éléments; pourtant chacune à sa manière et dans les contextes variables des diverses cultures et civilisations a aidé l'homme à délivrer le Mystère qu'il porte en soi -ce Mystère même que la 1, 2, 3 scènes et divinités de la mytho log ie hind oue/ Lauros-O i raudon de plus en plus à la fois l'importance fondamentale pour l'épanouissement de l'être et l'inaccessibilité .

Qui donc aborde ces Écritures de façon purement profane et soi-disant purement scientifique sera à jamais absolument incapable d'en découvrir le secret et le sens vrai.

»Henri Le Saux, Initiation à la spiritualité des Upanishads, Éd .

Présence, Sisteron, 1979.

«Les auteurs des Upanishads ( ...

) cherchèrent à retrouver par la méditation, Le Secret du Veda, Cahiers du Sud & La Baconnière, 1955.

ANONYME li. »

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