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VIE DE HENRY BRULARD. (résumé & analyse de l’oeuvre)

Publié le 31/12/2015

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VIE DE HENRY BRULARD. C’est en atteignant la cinquantaine que Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842) se résolut à écrire sa vie. Auparavant, déjà en résidence à Civita-Vecchia, il avait entrepris de fixer sur le papier les souvenirs de son existence à Paris sous la Restauration, de 1821 à 1830, ce sont les Souvenirs d’égotisme (A) ; mais après quelques jours de fièvre d’écriture, la lassitude l’avait pris ainsi que le dégoût de parler de soi-même, et il avait planté là son travail qu’il ne devait plus jamais reprendre. En 1832, méditant sur le Janicule, il s’était efforcé, une fois de plus, non tant de mettre de l’ordre dans ses souvenirs que de résoudre enfin la question de savoir quel il avait été. Ce n’est cependant qu’en 1835 qu’il se mit vraiment à la tâche ; de novembre 1835 à mars 1836, il consacra à cette œuvre tous ses loisirs de consul, écrivant à la hâte, relisant chaque jour ce qu’il avait écrit la veille, accumulant les notes non rédigées, mentionnant les recherches à faire. Il parvint ainsi jusqu’à ses premiers souvenirs de Milan (1800), mais l’évocation de son bonheur, en arrivant en Italie, lui procura une si vive émotion qu’il dut s’arrêter ; quelques jours plus tard, lui parvenait la nouvelle que sa demande de congé avait été acceptée. Tout occupé de son départ, il ferma son manuscrit, il ne devait plus y travailler, pas même le revoir. A Paris, il se remit au Chasseur vert (v. Lucien Leuwen), puis entreprit la composition de la Chartreuse de Parme (*). La Vie de Henry Brulard n’est donc que le brouillon d’un vaste ouvrage autobiographique : les incidents, les digressions, les redites, les passages seulement ébauchés y abondent. La mauvaise écriture de Stendhal, son goût pour les abréviations, les expressions elliptiques et mystérieuses destinées à dépister les curieux et la police rendaient la lecture du manuscrit fort difficile. Aussi n’est-ce qu’en 1890 que Casimir Striensky donna une première édition, abrégée et fautive, de la Vie de Henry Brulard ; une édition plus complète par Henry Débrayé fut publiée en 1913 ; enfin H. Martineau donna 

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