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WALLENSTEIN.

Publié le 12/12/2015

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WALLENSTEIN. Trilogie dramatique de l’écrivain allemand Friedrich Schiller (1759- 1803), le premier et le plus complexe des drames de sa maturité. La composition en fut laborieuse: Schiller conçut l’œuvre dès 1791, alors qu’il travaillait à VHistoire de la guerre de Trente ans (*), dont il tira son sujet. Mais, trop accaparé par ses recherches historiques et ses méditations philosophiques, ce ne fut qu’en 1794 qu’il commença à l’écrire, pour la reprendre en 1796 et l’achever en 1799. Deux difficultés majeures se présentaient à lui : d’une part l’immense matière à dominer, - le personnage de Wallenstein constituant le point de convergence d’intérêts, d’hommes et de péripéties multiples, dans un moment historique particulièrement lourd de signification ; d’autre part la figure même du héros, en qui il avait vu d’abord un généreux insoumis et qu’il finit par dépouiller de tout idéalisme pour ne le consi dérer que dans sa réalité d’homme, mû par la seule ambition du pouvoir et dont la ruine se révèle comme le résultat de ses erreurs et non comme l’issue d’une inéluctable fatalité. De l’étude des tragiques grecs et de Shakespeare, Schiller apprit à concentrer l’action dans l’acte même du dénouement et à conférer aux comparses, soldats et généraux, une valeur typique, tout en respectant leur individualité. En outre, adoptant une vision plus crue de la réalité et de ses lois inexorables, il campa un héros réaliste, étroitement rivé aux événements, dont il prétend détourner le cours à son profit, et qui sera finalement eniDOrté par les forces au’il a lui-même déchaînées. Ainsi naquit ce Wallenstein, partiellement inspiré du personnage...

« effr?n?e, il se propose orgueilleusement d?imposer ? l?Empereur la fin d?une guerre, ruineuse pour le pays, en d?pit des victoires, et d?exiger pour lui-m?me le tr?ne de Boh?me.

Wallenstein en arrive ainsi ? ?chafauder un plan t?m?raire et va jusqu?? traiter secr?tement avec les Su?dois, install?s sur le sol allemand, pensant utiliser cette alliance dans l??ventualit? o? l?empereur repousserait ses pr?tentions.

Le drame s?ouvre au moment o?, ? la t?te de l?arm?e, Wallenstein attend ? Pilsen le moment propice pour r?aliser son plan. Un ? Prologue ? expose les intentions de l?auteur.

La premi?re partie en un acte.

Le camp de Wallenstein [Wallensteins Lager], nous montre une arm?e h?t?roclite de mercenaires, communiant cependant dans une m?me admiration envers leur chef victorieux.

Toile de fond : l?Allemagne de la Guerre de Trente Ans.

Les raisons de l?ambition de Wallenstein sont d?j? implicitement pr?sentes dans cette arm?e, magnifique instrument de puissance.

Le camp s?appr?te ? recevoir la visite d?une ? vieille perruque ?, Questenberg, ?missaire de l?Empereur, - certainement envoy? pour espionner et intriguer contre Wallenstein dont on redoute l?ascendant.

La deuxi?me partie en cinq actes, Les Piccolomini [Die Piccolomini], met en sc?ne les g?n?raux de Wallenstein, subjugu?s par le prestige de leur chef.

Le jeune et g?n?reux colonel Max Piccolomini, amoureux de Thekla, fille de Wallenstein, r?v?re en ce dernier le h?ros qui l?a guid? dans la carri?re des armes.

Mais le p?re de Max, Octave, qui a devin? les plans ambitieux de Wallenstein, son ancien compagnon d?armes, sera conduit (car il est noble, et fid?le au pouvoir ?tabli) ? sacrifier son amiti? ? son devoir.

C?est gr?ce ? lui que Questenberg pourra surveiller Wallenstein, d?jouer ses plans, sonder les intentions des g?n?raux, tout en s?effor?ant de les d?tacher de leur chef.

Les antagonismes se dessinent donc, les adver saires s??pient et prennent leurs positions : Wallenstein, r?solu ? ne pas c?der aux ordres de l?Empereur, poiss? encore dans cette voie par l?ambitieuse comtesse Terzky, sa belle-s?ur, et par les comtes Terzky et Illo, qui intriguent pour arracher un serment de fid?lit? inconditionnelle aux autres g?n?raux, laissant ainsi deviner malgr? eux les desseins de Wallenstein.

Octave et Questenberg sont vigilants et pr?ts ? parer le coup, ? semer la discorde et ? isoler Wallenstein.

Wallenstein, de son c?t?, se croit toujours capable de choisir librement le mode et le moment de l?action ; il a confiance dans las signes approbateurs des astres qui lui promettent gloire et puissance.

Mais son simple projet constitue d?j? une action, qui en d?termine, d?autres : les deux parties. »

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