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Incipit Bête humaine.

Publié le 11/05/2014

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Incipit (chap 1) Zola Contextualisation : Début du roman. Présentation de Roubaud, sous chef de gare. Il arrive dans la chambre qui appartient à la compagnie des chemins de fer, ouvre la fenêtre. C'est un prétexte pour décrire l'extérieure. Dans l'assommoir, Gervaise fais la même chose. Texte : Plan : I)Un incipit traditionnel/naturaliste A)Fonction informative B)Fonction programmatrice II)Une transfiguration artistique A)Une exagération B)Un tableau impressionniste Problématique : Lecture analytique : I)Un incipit traditionnel/naturaliste A)Fonction informative Entrée in media res : directement dans l'action : verbe d'action « posa », « s'accouda » au passé simple + mouvement marqué par le gérondif « en entrant ». Roubaud : sous chef de gare, milieu populaire, appelé que par son nom , absence de Monsieur, inconnu du prénom, appellation familière + « Mère Victoire » : familière voire populaire. Un repas sommaire : «&nb...

« II)Une transfiguration artistique A)Une exagération Adjectivisation : « tranchée large », « porche géant », « grand signal rouge », « vaste chant », « multipliée », « innombrable » , renforcée par des verbes : « se ramifiait » , « s’écartait » : qui montre l’ampleur du réseau ferroviaire.

Dérivation : « agrandir encore »/ « grand » : exagération renforcé par l’adverbe. Figure de style : comparaison « en éventail » , « personnification des marquises qui montre que ce lieu est exagéré, agrandit ». Longue phrase qui fonctionne par accumulation, juxtaposition qui transforme les lieux et mettent en avant le gigantisme des lieux. B)Un tableau impressionniste Ressemblance à un tableau impressionniste qui renvoie à Monet (la gare St Lazare). Impressionnisme : création une impression/sensation qui se traduit par le flou, la juxtaposition de petites tâches et de couleurs ternes.

Cela rappelle la série de la gare St Lazare où celle-ci est peinte de plusieurs façons, sous plusieurs luminosité.

C’est ce que fait Zola avec la gare qui apparaît à plusieurs moments (début chap3 : très tôt le matin, à 5h du matin, le soir où Jacques poursuit les femmes). Couleurs ternes : « un ciel gris » , « gris, humide et tiède » , « tachait le jour pâle » =tacher :renvoie au coup de pinceau.

Flou dans le décor : absence de clarté « poudroiement des rayons » , « se brouillait » , « s’effaçait »/ « effacement confus» =dérivation, « enfumé », « allait se perdre » : ce qui donne une absence de l’horizon : infini du tableau. Composition du tableau : indication spatiale (« à droite », « à gauche » ) qui renvoie au ligne du tableau « 3double voie » , « les lignes » , « horizons » (même si il est infini). Conclusion : Cette incipit est à la fois traditionnel grâce à la fonction informative et programmatrice mais aussi artistique avec la présence des exagérations et la ressemblance à un tableau impressionniste. Ouverture : Dispute Séverine/Roubaud : bague de Grandmorin, ce qui exacèbre la jalousie de Roubaud qui va mettre en place un stratégie pour assassiner ce dernier et lancera la série d’assassinat.. »

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