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le théatre

Publié le 15/12/2012

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Recherches sur le théatre I - Fiche biographique et bibliographique de Giraudoux et Anouille 1)Giraudoux Jean Giraudoux est né à Bellac (Limousin) en 1882. Il est reçu à l'École normale supérieure en 1903. Passionné par la culture germanique, il fait un séjour en Allemagne en 1905. Il se rend aussi aux États-Unis en 1907. À partir de 1910, Giraudoux devient diplomate et, en 1921, il devient chef du service des oeuvres françaises à l'étranger. En 1924, il est nommé chef des services de presse du Quai d'Orsay. En 1928, il rencontre Louis Jouvet qui crée toutes ses pièces : Siegrfied (1928), Amphitryon 38 (1929), Judith (1931), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Electre (1937) et Ondine en 1939. Pendant l'entre deux guerres Giraudoux est le plus grand dramaturge de la scène française. Inspecteur diplomatique, Giraudoux parcourt le monde entier. En 1939, il est nommé commissaire à l'Information. Après la défaite, ildémissionne et part dans sa famille près de Vichy. Il revient à Paris en 1943. Giraudoux est mort en janvier 1944 à Paris. 2)Anouille Il est né à Bordeaux en 1910. Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert. Très tôt passionné par le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps 1928, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux . Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris..." En 1929 il devient le secrétaire de Louis Jouvet . Les relations entre les deux hommes sont tendues. Sa première pièce, l'Hermine (1932), connait un succé mitigé, et il faut attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages . L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles. Au travers de textes apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément pessimiste de l'existence". Puis éclate la seconde guerre mondiale. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance. Ce non-engagement lui sera reproché. Il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice (1942). En 1944 est créé Antigone (1944). Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part belle à Créon . Ses défenseurs mettent au contraire en avant les qualités de l'Héroïne. À la Libération, Anouilh continue d'écrire en alternant pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses", suivant leur degré de pessimisme, de férocité et d'hypocrisie. Il obtient de nombreux succès. Citons notamment L'Invitation au château (1947), L'Alouette (1952), Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956), Beckett ou l'honneur de Dieu (1959). En 1961, il connaît un échec avec La Grotte . Il se tourne alors vers la mise en scène. Anouilh est un des premiers à saluer le talent de Samuel Be...

« revendiquant volontiers le qualificatif de "vieux boulevardier".

Et allant même jusqu'à se présenter comme un simple "fabricant de pièces". Anouilh est mort en 1987. II – Recherches mythologique Les atrides : Le mot Atride vient du nom Atrée et désigne sa descendance.

Atrée est le roi de Mycènes, le fils de Pélops , lequel est le fils de Tantale . Quand on parle des Atrides, on désigne par là même une famille maudite.

On parle donc de la malédiction des Atrides.

"Alors qu'on expliquait à Sarah Bernhardt (commédienne du 19ème) que le milieu du théâtre était une grande famille, elle affirma que c'était à son avis celle des Atrides.

Les labdacides : Les Labdacides furent voués à un destin tragique à cause d'une malédiction qui frappa Laïos, fils de Labdacos et père Œdipe.

Avant de devenir roi de Thèbes, Laïos, en exil au royaume de Pise, tomba amoureux du jeune fils de son hôte, le roi Pélops, et l’enleva.

Cet acte provoqua la colère de la déesse Héra et entraîna une longue série de drames, qui marqueront le destin Œdipe et de toute sa famille. Trois grand auteur tragique Grecs : Eschyle : Eschyle né à Éleusis ( Attique ) vers 526 av.

J.-C.

, mort à Géla ( Sicile ) en 456 av.

J.-C.

, est le plus ancien des trois grands tragiques grecs .

Précédé d'autres tragédiens, il participe à la naissance du genre grâce à certaines innovations, comme le nombre d'acteurs qu'il porte à deux selon Aristote .

Treize fois vainqueur du concours tragique, il est l'auteur d'une centaine de pièces dont sept seulement nous ont été transmises. Le théâtre d'Eschyle est essentiellement remarqué pour sa force dramatique, la tension, l'angoisse qui habite ses pièces, dont la cohérence se comprend surtout par la progression qui les reliait au sein de trilogies « liées », dont ne subsiste aujourd'hui que l’ Orestie .

S'il ne développe pas la psychologie des personnages, ses choix lui permettent de mettre en valeur ses conceptions puissantes sur l'équilibre de la cité , le dégoût de l’ hybris qui met en danger cet ordre, et le poids de la décision des dieux dans la conduite des affaires humaines, notamment à travers le sort militaire, ou la malédiction familiale (dans le cas de Thèbes et des Atrides notamment). Sophocle : Sophocle né à Colone en 496 ou 495 av.

J.-C.

et mort en 406 ou 405 av.

J.-C.

est l'un des trois grands tragiques grecs dont l'œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle (526-456) et Euripide (480-406).

Il est principalement l'auteur de cent-vingt-deux pièces (dont une centaine de tragédies), mais dont seules sept nous sont parvenues.

Cité comme paradigme de la tragédie par Aristote , notamment pour l'usage qu'il fait du chœur et pour sa pièce Œdipe roi , il remporte. »

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