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Les premières automobiles

Publié le 17/01/2022

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(1883-1913) La conquête de la route. «Vos voitures sont bien laides et sentent bien mauvais», ne peut s'empêcher de dire le président de la République, Félix Faure, lors de l'inauguration du Salon de 1898 sur l'esplanade des Tuileries. De fait, les monstres pétaradants qui terrorisent les campagnes et disparaissent dans un nuage de poussière n'ont pas l'élégance ni même encore les performances des équipages. Le fonctionnement est des plus capricieux, les pannes d'allumage sont fréquentes, les ennuis de carburation constants. On doit s'estimer satisfait quand la vitesse atteint 15 à 20 km/h. A la fin du XIXe siècle, plusieurs modèles se disputent les suffrages du public. Les véhicules à vapeur ont encore leurs partisans, ainsi que la traction électrique due à Jeantaud. Mais le moteur à explosion, malgré ses imperfections, tend à l'emporter. Pas besoin d'allumage interminable, de mise en pression; inutiles également les lourdes batteries de plomb, d'un encombrement prohibitif. Une foule de constructeurs s'orientent dans cette direction : Amédée Bollée, Panhard, Levassor, Renault, Peugeot, de Dion, Bouton... En fait, ils ne livrent que des châssis. Pour les privilégiés qui ont les moyens de s'acheter une voiture, il est nécessaire de recourir à l'habillage d'un carrossier.

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