avions furtifs

FURTIF,IVE, ADJ.-(latin furtivus, de furtum « vol » : se dit d'une chose faite à la dérobée, de façon à échapper à l'attention. intro/edito : Avec les premières guerres modernes qui se sont révélées très meurtrières, comme la première Guerre mondiale, le camouflage s'est révélé être indispensable pour épargner des vies et plus généralement avoir un avantage conséquent sur l'ennemi. tout naturellement étendu aux véhicules militaires. Le camouflage s'est peu a peu mué en une une technologie appelée furtivité, celle ci atteignant son paroxysme lors de la Guerre froide. On s'intéressera ici aux avions, en se penchant tout d'abord le concept de furtivité, puis on proposera quelques expériences démontrant certains principes puis nous aborderons la partie éthique qui peut concerner ce domaine. I-Furtivité On a tout d'abord commencé à équiper les soldats d'uniforme foncés (kaki, feldgrau...) puis le concept s'est tout naturellement étendu aux avions, que l'on a essayé de dissimuler de différentes manières telles que les peindre de la couleur de son milieu (jaune pour le désert, bleu pour le ciel). On peut considérer ces premières tentatives de camouflage comme le début de la furtivité. Le but étant de ne plus tromper un oeil seulement humain mais aussi électronique (le radar) ce qui a donné le jour à plusieurs techniques de furtivité. a) Chronologie des radars et historique de la furtivité Tout d'abord, rappelons que la notion de furtivité apparaît (logiquement) lorsque les radars sont en mesure de détecter de façon relativement fiable les avions, c'est-à-dire à partir de 1930. A l'origine du radar, il y a la découverte des ondes (grâce aux recherches de Maxwell, Hertz et Tesla). Tout ceci mène à la conception, en 1935, du premier radar fonctionnel et à but défensif, ainsi qu'à la version aéroportée, datant de 1939, en Angleterre. Le tout premier radar embarqué à bord d'un avion (APS 20) date de 1946. Nous avons donc deux sortes de radars, à savoir radar au sol et radar embarqué, les radars actuels n'étant que des modèles perfectionnés grâce aux nouvelles technologies. On peut tout de même penser que l'inimitié croissante entre les Etats-Unis et l'URSS, au lendemain de la guerre, a favorisé les recherches permettant de mettre au point des avions moins détectables comme avec la construction du Northrop B49A en 1947, qui restera au stade de prototype mais dont les recherches seront utilisées lors de la conception du B2 en 1989,avec les avantages que nous connaissons. La course aux armements entre les deux grands lors de la guerre froide à inévitablement concerné aussi l'aviation et de ce fait les avions furtifs, qui ont été modernisés : on passe du U2 au black Bird. Du Northrop XB 49A au B2, du F15 au F22. b)Techniques utilisés et leur evolution Tout d'abord, les premiers avions « furtifs » étaient dissimulés avec un camouflage qui imitait le milieu où ils évoluaient. Des formes géométriques étaient également peintes sur la carlingue pour « casser » visuellement la silhouette de l'appareil. Ces types de camouflage sont apparus durant la 1ère guerre mondiale lors des perfectionnements de l'aviation mais nous verrons que ces principe sont relativement d'actualité dans la théorie actuelle. Les scientifiques étudient les formes, qui sont très importantes car elles permettent à l'avion de renvoyer une partie des ondes dans des directions différentes de celle du récepteur. Les concepteurs s'arrangent pour obtenir des angles vifs (angle inférieur à 180°) afin de disperser les ondes,. Les matériaux ont également leur importance. En effet, c'est avec la conception d'un radar relativement fiable, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, que les ingénieurs militaires ont dût trouver une parade face à cette nouvelle technologie ; ils sont tout d'abord revenus au bois pour ce qui est de la structure, celui-ci étant moins détectable par le radar car ayant des propriétés absorbantes (concernant les ondes). Après le perfectionnement des technologies de détections des avions, les chercheurs se sont tournés vers d'autres matériaux afin d'optimiser leur furtivité. Par exemple, le carbone et la résine (les deux plus couramment utilisés) avec comme composant secondaire de la ferrite Après le perfectionnement des technologies de détections des avions, les chercheurs se sont tournés vers d'autres matériaux afin d'optimiser leur furtivité. Par exemple, le carbone et la résine (les deux plus couramment utilisés) avec comme composant secondaire de la férrite (La ferrite est un type de céramique obtenu par moulage à forte pression et haute température (plus de 1 000 °C) à partir d'oxyde de fer ) qui peut être aussi composée également de caoutchouc, de silicone, et être peint avec de l'epoxy.(résine);On assiste donc à la création de matériaux dit R.A.M (Radar Absorbent Materials : matériaux absorbant les ondes radars).Le matériau utilisé est le « ...