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ECJS : Exercice de la citoyenneté et devoir du citoyen - Le devoir électoral

Publié le 25/08/2012

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Bibliographie    - Documents électroniques (Sources Internet) :  La Constitution- La Constitution du 4 Octobre 1958. In : http://www.legifrance.gouv.fr. [En ligne] [consulté le 15/11/10]. Disponible sur : http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#titre1  NOTE DE SYNTHÈSE. In : http://www.senat.fr. [En ligne] [consulté le 4/02/11]. Disponible sur : http://www.senat.fr/lc/lc121/lc1210.html  Sondage : Politique, la grande déception des français. In : http://lesinfos.com. [En ligne], édité le 1février2011, [consulté le 2/02/11]. Disponible sur : http://lesinfos.com/2011/02/01/sondage-politique-la-grande-deception-des-francais/  Le droit de vote : une obligation pour certains pays. In : http://www.vie-publique.fr. [En ligne], édité le 17/12/07, [consulté le 2/02/11]. Disponible sur : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/approfondissements/droit-vote-obligation-pour-certains-pays.html  Audrey Pelé. Tout est bon pour lutter contre l’abstention !. In : http://www.publicsenat.fr. [En ligne], édité le 12/03/10, [consulté le 4/02/11]. Disponible sur : http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/tout-bon-lutter-contre-l-abstention-4234

« Taux d'abstention aux ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES depuis 1965 : Année | % 1er tour | % 2nd tour |2007 | 16,2 | 16 |2002 | 28,4 | 20,3 |1995 | 21,6 | 20,3 |1988 | 18,6 | 15,9 |1981 | 18,9 | 14,1 |1974 | 15,8 | 12,7 |1969 | 22,4 | 31,1 |1965 | 15,2 | 15,7 | Même si la participation électorale français aux présidentielles n'a jamais réellement chuté, le taux d'abstentionnisme n'est jamais passé sous le seuil des 15 % et amême atteint près de 30 % au premier tour des présidentielles de 2002 ! Un problème majeur subsiste alors : aucune loi française ne condamne l'abstention.

En effet, même si l'inscription sur les listes électorales est obligatoire, le vote, lui,ne l'est pas.Afin de lutter contre ce paradoxe, plusieurs parlementaires ont déjà déposé des propositions de loi tendant à rendre le vote obligatoire :- Dominique Paillé, débuté de l'Union pour la démocratie française(UDF), le 30 décembre 2002- Laurent Fabius, Jean-Marc Ayrault et Bernard Roman, députés socialistes, le 23 janvier 2003- Charles Cova, député de l'Union pour un mouvement populaire(UMP), le 5 février 2003. Toutes ces propositions n'ayant pas abouti, la France dispose donc d'un cadre légal restreint voire inexistant pour lutter contre une abstention de plus en plus massive. II - Les raisons de l'abstentionnisme On peut classer le phénomène abstentionniste en deux catégories : l'abstentionnisme « passif » ou « de l'indifférence » et l'abstentionnisme « actif » ouabstentionnisme « contestataire ». a) L'abstentionnisme passifL'abstentionniste passif peut être décrit comme un citoyen indifférent à tout ce qui s'apparente à la politique.

En effet, le désintérêt croissant des français face à lapolitique peut s'expliquer par la lassitude qu'ils ressentent lorsqu'ils assistent à des débats stériles.

Tous les discours se ressemblent, et l'électeur moyen peut avoir desdifficultés à faire la part des choses.De plus, la politique n'est pas toujours accessible au citoyen lambda ; en effet, avoir des idées politiques nécessite une certaine maîtrise de la vie en société, commedes affaires publiques.

Beaucoup de français n'ont que très peu étudié (arrêt de l'école à 16 ans, études post-bac très courtes…) et ne se sentent pas capables de faireun choix qui mérite d'être longuement réfléchi.

Certains préfèrent alors s'abstenir plutôt que de regretter d'avoir fait un choix infondé.D'une façon analogue on peut penser au « mouvement de ghettoïsation », la grande majorité des citoyens défavorisés, persuadée de ne pas être assez intelligente pourcomprendre toutes les subtilités de la politique ne prend pas la peine de voter lors des élections.

Ceci pourrait alors expliquer pourquoi le déclin de la participationélectorale est plus important dans les banlieues que dans les centres-villes.

La ségrégation sociale et ethnique qui touche alors les habitants des quartiers sensibles, lespousse à se désintéresser de plus en plus de la politique, qu'ils jugent inutiles dans leurs vies quotidiennes.

Ainsi l'abstention ne peut être vu comme un acte deprotestation, mais davantage comme le fruit d'une incompétence politique, car la plupart des abstentionnistes ont du mal à justifier leurs opinions, ou à faire ladifférence entre les candidats aux élections par exemple.En outre, le phénomène abstentionniste est alimenté par le trop grand nombre de candidats proposés au scrutin ; ceci complique le vote, et n'incite pas les électeurs àse déplacer jusqu'aux urnes.Par ailleurs, certaines élections mobilisent plus les citoyens que d'autres : par exemple, les élections présidentielles restent relativement fédératrices (malgré uneabstention certaine), alors que les élections européennes présentent un fort taux d'abstention. b) L'abstentionnisme actifCette catégorie d'abstentionnisme correspond à aux citoyens qui entendent montrer leur désaccord face au monde politique.

En effet, ces derniers adoptent uneattitude de méfiance face à la multiplication des scandales et des affaires financières (affaires Clearstream, Bettencourt, etc ….).

Ceci a pour conséquence inévitablede discréditer tous les partis politiques.

Les électeurs ne font plus confiance aux politiciens, avec lesquels il n'existe pas de véritable dialogue.

Ils se sentent manipuléset trouvent dans l'abstentionnisme l'expression de leur colère et de leur contestation.

L'abstention peut alors présenter un caractère militant puisqu'il s'agit d'un actepolitique conscient et motivé par lequel le citoyen concrétise son désengagement.En outre, un récent sondage réalisé par Opinionway confirme ce sentiment permanent de déception que ressentent les citoyens vis-à-vis de leurs représentantspolitiques : 83 % des français déclarent que les responsables politiques ne prennent pas assez en compte leurs avis.

L'abstention peut être en l'occurrence un moyenfort de faire passer un message aux politiques sans passer par des votes extrémistes.De surcroit, certains citoyens pensent que voter ne peut qu'accentuer le conflit qu'il existe entre chaque parti politique.

En témoigne notamment certainesretransmissions télévisées des débats à l'Assemblée Nationale (diffusées le plus souvent par France 3) : il arrive en effet que certains hommes politiques en viennentjusqu'aux mains pour défendre leur point de vue sur telle ou telle question.

Le citoyen français qui est devant son poste de télévision peut avoir l'impression d'assisterà une querelle puérile dans une cour de récréation.

Les représentants du peuple français sont donc là aussi totalement discrédités de leurs fonctions. III - Pistes de Débat Ne pas confondre l'abstention et le vote blanc Les électeurs qui votent « blanc » se déplacent jusqu'au bureau de vote.

Ils prennent position et choisissent le vote comme mode d'expression.

Ils accomplissent leurdevoir de citoyen et se comportent en individus responsables, actifs dans la vie politique.

En revanche, les abstentionnistes montrent leur désintérêt total face auxinstitutions de la république et préfèrent renoncer à toute prise de position. Rendre le vote obligatoire Cette solution consisterait à pénaliser les non votants (hormis ceux qui auraient un motif valable : maladies, handicap etc…) comme dans certains pays oùl'absentéisme est considéré comme un acte illégal et donc sanctionné par la loi.

Ainsi, la Belgique, la Grèce, le Luxembourg, la Suisse ainsi qu'une poignée de pays. »

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