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En quoi la mondialisation fait-elle évoluer les modes de vies des peuples autochtones ?

Publié le 19/08/2012

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Un autre exemple d’association soutenant les peuples indigènes, I.C.R.A International, (Commission internationale pour les droits des peuples autochtones) qui est une association non gouvernementale fondée en 1988. C’est un mouvement de solidarité avec les peuples autochtones. Apolitique et non confessionnelle, totalement indépendante, I.C.R.A s'articule autour de 3 axes :    1 Défense des droits des Peuples autochtones : diffusion d'informations (magazine IKEWAN, le journal des peuples premiers, site Internet), missions d'enquête, campagnes de pétitions, conférences de presse.    2 Programmes de terrain : mise en place en coordination avec les peuples autochtones de programmes d'aide à l'autosuffisance alimentaire, éducative, sanitaire et médicale.    3 Action pour la sauvegarde des cultures : connaissance, recensement, promotion et sauvegarde des mémoires et cultures autochtones.    I.C.R.A ne marcherait pas sans le soutien des citoyens : « Soutenez-nous dans notre action, et faites en sorte que les peuples oubliés ne le soient plus... «, nous disent-ils.    I.C.R.A a agit pour les Penan en collaboration avec Le Bruno Manser Fonds, (association pour les peuples de la forêt pluviale, société d'utilité publique à but non lucratif). Ils nous expliquent :    « Le Bruno Manser Fonds (b.m.f) nous informe qu’Accor, le premier groupe hôtelier européen, participe au projet hôtelier controversé Novotel Hinterhill au Sarawak, là où vivent les Penan. Ces hôtels sont réalisés en partenariat avec le groupe de bois tropical malais Interhill.    Le Bruno Manser Fonds exige que le groupe Accor se retire de ce projet d'hôtel.  I.C.R.A soutient la campagne du b.m.f et vient d’écrire à la direction d’Accor en France.    “Interhill déboise la forêt pluviale tropicale du Sarawak depuis la fin des années 1980 et joue un rôle de premier plan dans la destruction permanente des bases vitales des Penan” a fait savoir Lukas Straumann, directeur du Bruno Manser Fonds.

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« Mère du peuple des Penan nourrissant son enfant au biberon. Quel avenir pour le mode de vie de cet enfant grandissant dans la mondialisation et de sa tribu déjà touché par ce phénomène ? I- La mondialisation et son volet culturel : 1 La mondialisation ne peut se définir uniquement par les échanges commerciaux (biens et services), elle doit inclure l'internationalisation de la production (lesfirmes multinationales vendent et achètent à l'étranger mais aussi répartissent leur production dans différents pays en fonction des avantages divers qu'ils leurprocurent) et l'internationalisation des marchés financiers.

La mondialisation est donc le fait que les marchés nationaux de biens, services, capitaux et la productionsont liés entre eux : il y a interdépendance entre les marchés nationaux.

Depuis la dernière guerre, les échanges économiques se sont internationalisés de façonexponentielle.

Un échange économique a forcément pour conséquence un échange culturel : lorsque MacDonald's vend un hamburger en Chine, en Russie ou enEurope, il ne vend pas seulement un sandwich, il vend une façon de le consommer, il vend un certain goût (lié à la recette), il vend un cadre (tous les Mc Do sontconstruits de la même façon), il vend une image.

Ce phénomène n'a rien de nouveau : lorsqu'on importe le café ou le cacao en Europe, au 17e siècle, on n'importe passeulement une marchandise, mais aussi un nouveau goût, une nouvelle manière de consommer.

Mais lorsqu'on parle de mondialisation culturelle, on parle plus qued'échange culturel.

Il faut comprendre que la mondialisation culturelle désigne un processus qui s'inscrit dans le prolongement du processus général demondialisation économique (ou "globalisation").

La mondialisation culturelle est un processus d'intégration culturelle au niveau mondial, c'est-à-dire l'émergenced'une culture mondiale, qui se caractérise par des valeurs, des normes et des pratiques identiques à New York, Pékin, Paris ou Moscou. La culture n'est pas seulement l'ensemble des connaissances d'une personne, elle est l'ensemble des façons de penser, de faire, de se comporter d'un groupe ou d'unesociété.

Elle semble s'imposer à l'individu qui l'acquiert par la socialisation.

Elle se manifeste dans les arts, la religion, les structures politiques, l'éducation,l'organisation du travail, la politesse bref dans tous les aspects de la vie sociale. L'association de ces deux termes évoque les débats contemporains sur la mondialisation de la culture comme pensée unique, sur le destin des cultures minoritaires. 2 Dans la première partie, nous prendrons pour illustrer les avantages de la mondialisation culturelle apportés aux différents peuples indigènes le cas des Pygmées.Dans la deuxième partie, pour illustrer les inconvénients de cette mondialisation culturelle également le cas des Pygmées ainsi que des Penan. 3 4 A : Avantages apportés aux différents peuples indigènes… : Les Pygmées sont les premiers habitants de la forêt camerounaise, ils constituent une minorité analphabète, primitive et totalement marginalisée, tant sur le plansocial qu'économique ou politique.

Ils partagent des valeurs qui leurs sont propres : • Société égalitaire fondée sur la notion de partage ; • Prévalence du libre arbitre ; • Conservation des valeurs communautaires axées sur le principe de nomadisme et de mobilité ; • Reconnaissance et prédominance du pouvoir de décisions de la femme Pygmée dans la communauté ; • Peu de possibilités de loisirs ; • Prédominance de la culture orale. • Peur et la méfiance vis-à-vis des pratiques dites modernes ; • Complémentarité de l’homme et de la femme Pygmées dans tous les domaines ; • Premier recours aux thérapies traditionnelles en cas de maladie ; • Forte croyance aux valeurs traditionnelles et à la sorcellerie (la maladie étant considérée dans l’imaginaire Pygmée comme un mauvais sort). Pourtant, les Pygmées se savent Camerounais, ils ont conscience de faire partie d’une nation et désirent désormais être reconnus comme citoyens à part entière,bénéficier des droits dus à toute personne humaine et recevoir un enseignement sur le monde extérieur, puisque ce dernier viole les limites de leur territoire. Ils ont besoin d’instruction et d’apprentissage de la langue française pour connaître leurs droits et les défendre (notamment les droits de propriété des terres surlesquelles ils vivent ou celui de chasser dans le parc national que, contrairement aux braconniers, ils ne menacent pas).

L’éducation leur permettra égalementd’apprendre les méthodes pour sauvegarder et développer les ressources déclinantes de leur forêt.

De plus, elle leur donnera les connaissances indispensables pour seprémunir contre les maladies infectieuses ou virales que le monde extérieur leur a apporté et dont la forêt ne peut les guérir. Aujourd’hui grâce à la mondialisation, des solutions leurs sont apportées, certaines écoles les accueillent comme le F.O.N.D.A.F (Foyer Notre-Dame de la Forêt).Une association de droit camerounais juridiquement indépendante) est née en réponse à un double impératif : • former les jeunes Pygmées pour leur permettre d'aider leur communauté à prendre conscience de son état de marginalisation et à dépasser le complexe d’inférioritéqu’elle manifeste dans ses relations avec les Camerounais. • développer en eux la conscience de leurs valeurs humaines, les aider à les mettre en évidence et leur permettre de revendiquer leurs droits élémentaires. Pour satisfaire cette nécessité, les objectifs du F.O.N.D.A.F portent sur un certain nombre d’activités répondant aux exigences et aux demandes des bénéficiaires et dumilieu, à savoir :. »

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