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Grand oral du bac : Drogues et dépendances

Publié le 16/11/2018

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ACCOUTUMANCE, DÉPENDANCE, SURDOSE

Pour définir une drogue, on s'intéresse moins à ses effets immédiats sur le psychisme (le tabac, par exemple, tel qu'on le consomme de nos jours, n'en a qu'assez peu) qu'à certains effets et risques à moyen et long terme, qui concernent la relation au produit :

l'accoutumance ;

 

la dépendance ;

 

le sacrifice de la vie sociale (et des relations de couple) ;

 

le risque de surdose.

 

Il est à noter que toutes les drogues ne présentent pas systématiquement l'ensemble de ces effets et risques. Ceux-ci peuvent se mettre en place, selon les produits, dès les premières prises ou seulement après des années d'utilisation chronique. Pour certaines substances (cannabis) et certains usages, le risque de surdose est en pratique nul et la dépendance légère.

DES PRATIQUES RISQUEES

Alcool, tabac, haschisch, opium, LSD, ecstasy, cocaïne... des substances psychoactives (agissant sur le psychisme) ou excitantes, regroupées sous le terme de « drogues », sont utilisées dans le monde entier - certaines depuis la préhistoire - afin d’éprouver de nouvelles sensations, de ressentir diverses formes de bien-être ou d'ivresse, ou encore d'accroître le courage et les performances physiques ou intellectuelles. La plupart de ces substances, lorsqu'elles sont consommées de façon régulière, créent une dépendance, c'est-à-dire que le sujet ne peut plus s'en passer, quels que soient les risques et les conséquences pour sa santé, son équilibre mental ou sa vie sociale : il devient ainsi « drogué » ou toxicomane (ou encore pharmacodépendant).

caractérisé selon deux axes :

• d'une part la pure recherche de bien-être, d'euphorie et la quête d’un état second ;

• Les hallucinogènes ou psychodysleptiques modifient le fonctionnement du cerveau et ont

QU'EST-CE QU'UNE DROGUE ?

Les drogues sont des substances renfermant une ou plusieurs molécules, appelées « principes actifs », responsables d'effets particuliers sur le psychisme. Ce sont, sauf pour l'alcool et le canabis, des alcaloïdes (composés organiques azotés) dont la structure est proche de celle de molécules

DES DROGUES IMMATÉRIELLES?

 

Par leurs effets puissants, occasionnant à la fois stress et plaisir, plusieurs activités non liées à la consommation d'une substance particulière peuvent néanmoins présenter tous les caractères des stupéfiants (accoutumance, dépendance, perturbation de la vie sociale). Ainsi, les jeux d'argent, la sexualité, voire les jeux vidéo ou certaines pratiques sportives, peuvent devenir de véritables drogues comportementales.

Accoutumance

 

L'accoutumance, ou tolérance, est un phénomène d'« habituation » corporelle, de désensibilisation progressive. Pour obtenir des effets de même intensité, l'usager doit progressivement augmenter les doses de produit consommé.

 

On parle d'accoutumance croisée lorsque l'accoutumance à un produit s'étend à d'autres produits dont les effets sont proches, comme entre l'alcool et les barbituriques. Pour certains produits (cannabis par exemple) on observe une tolérance dite « inversée » : la réponse physiologique à une même dose est plus rapide et plus intense en cas d'usage répété.

 

Dépendance

 

L'état de dépendance est dominé par le besoin de consommer le produit. II se caractérise par l'apparition, lors de l'arrêt de la consommation, d'un « syndrome de sevrage ».

 

Plus ou moins prononcée selon les substances, la dépendance se divise en une composante physique (apparition au sevrage d'un syndrome de privation) et une composante psychique (état dépressif au sevrage et compulsion à consommer la drogue).

 

« Descente » et dépendance

« --------------,--------------------------,-------------------------,--------------------------, ACCOUTUMANCE L'accoutumance, ou tolérance, est un phénomène d'« habituation » corporelle, de désensibilisation progressive.

Pour obtenir des effets de même intensité, l'usager doit progressivement augmenter les doses de produit consommé.

On parle d'accoutumance croisée lorsque l'accoutumance à un produit s'étend à d'autres produits dont les effets sont proches, comme entre l'alcool et les barbituriques.

Pour certains produits (cannabis par exemple) on observe une tolérance dite " inversée» : la réponse physiologique à une même dose est plus rapide et plus intense en cas d'usage répété.

DtPENDANCE L'état de dépendance est dominé par le besoin de consommer le produit.

Il se caractérise par l'apparition, lors de l'arrêt de la consommation, d'un " syndrome de sevrage ».

Plus ou moins prononcée selon les substances, la dépendance se divise en une composante physique (apparition au sevrage d'un syndrome de privation) et une composante psychique (état dépressif au sevrage et compulsion à consommer la drogue).

« Descente » el dépendance tabac ont un effet tel sur l'organisme que celui-ci devient incapable de fonctionner normalement sans eux.

Difficile à distinguer de la dépendance psychique dans ses formes légères, elle peut facilement être mise en évidence dans les cas les plus graves (sevrage d'alcool ou d'héroïne notamment).

En effet.

le syndrome de sevrage ne se signale plus alors uniquement par des effets ressentis (douleurs, malaise ...

) mais par des effets physiologiques bien réels et observables (tremblements, faiblesse générale, dérèglement du rythme cardiaque, voire démence) pouvant mener à la mort.

Le syndrome de sevrage se combat avec la prise du produit sous une forme médicalisée (timbres de nicotine pour le tabac, par exemple) ou, mieux, d'un produit de substitution (méthadone pour l'héroïne, par exemple).

Le syndrome de sevrage alcoolique aigu (delirium tremens) est un cas d'urgence médicale nécessitant l'administration d'un sédatif.

Dépendance psychique La dépendance psychique est le besoin ressenti par le toxicomane d'absorber régulièrement sa ou ses drogue(s) habituelles(s), ou d'autres en substitution le cas échéant.

Ses causes sont multiples et varient selon les individus.

• Souvent, une angoisse sous-jacente est à l'origine de l'usage de drogue ; seul le traitement de cette angoisse (lui­ même angoissant) peut alors être efficace contre la dépendance psychique.

• Parfois, la simple habitude d'éviter les Des maux de tête caractéristiques de la efforts et de se " laisser aller », "gueule de bois>> consécutive à une contractée depuis longtemps et à un trop forte absorption d'alcool aux crises âge où la personnalité n'est pas encore qui peuvent succéder aux effets de af(irmée (adolescence), suffit pour que drogues plus virulentes, un la personne se sente incapable de vivre coma, crises d'épilepsie, voire la mort.

Si tout produit absorbé par l'organisme possède virtuellement une dose létale (entraînant la mort), il existe souvent une impossibilité concrète d'absorber une telle dose.

C'est pourquoi seules les drogues les plus fortes, ou ayant des effets directs sur certaines fonctions vitales (rythme cardiaque, notamment), sont susceptibles d'entraîner des surdoses.

Outre le risque de surdose, certaines drogues présentent des risques non négligeables de réaction mortelles, soit inhérentes à la substance (crises cardiaques dues à l'ecstasy, par exemple), soit liées aux substances toxiques mêlées à la drogue par certains revendeurs (pour la prise en intraveineuse).

DANGERS ASSOCIÉS A LA DROGUE L'usage de drogue présente de nombreux risques, même pour les substances les moins dangereuses ; certains de ces risques sont inhérents à la consommation de psychotropes, d'autres proviennent des différents modes d'absorption.

Risques propres des substances • Le plaisir associé à la drogue peut être si intense que rien dans la vie " ordinaire » ne semble pouvoir offrir autant de satisfaction : de nombreux usagers, y compris non physiquement dépendants, abandonnent tout investissement affectif autre que phénomène, appelé couramment sans drogue, voire simplement d'en l'attachement au produit (ici une mère " descente » par les usagers, doit être arriver à modérer sa consommation.

alcoolique oubliant son enfant).

Cette distingué de la dépendance, bien que La dépendance psychique possède "anhédonie »(absence de plaisir ou de les deux soient intimement liés.

également une cause physique : satisfaction), associée aux effets La" descente » est ressentie l'absorption d'alcaloïdes saturant les psychiques (pertes de mémoire ...

), immédiatement après la cessation des neurotransmetteurs des centres entraîne chez les adolescents des effets de la drogue, par tous les usagers nerveux du plaisir, le cerveau ne problèmes scolaires et sociaux.

(même non dépendants).

S'y mêle produit plus suffisamment ses propres • Si le toxicomane recherche un effet plusieurs composantes : substances apaisantes (endorphines).

psychologique à court terme, il est • un effet de contraste ou de lassitude Les douleurs et les angoisses ne sont souvent peu au fait des effets à long après l'intensité des sensations alors plus contrebalancées et le produit terme sur le psychisme.

les substances éprouvées, qui rend pénible le retour à devient nécessaire à une vie normale.

hallucinogènes en particulier, outre les la normale ; effets de perte de mémoire et de • l'apparition des effets secondaires SuRDOSE ET ACCIDENTS confusion mentale, augmentent gênants (douleurs diverses, fatigue ...

) La surdose (ou" overdose») est définie fortement les risques d'apparition de auparavant occultés par le plaisir comme la prise d'une dose excessive de pathologies relevant de la psychiatrie.

ressenti ; drogue, entraînant arrêts cardiaques, Les produits stimulants, quant à eux, • un syndrome de sevrage, parfois léger surtout les plus forts (amphétamines, mais réel.

mais qui n'entraîne pas 1-------------� cocaïne, crack ...

), ont des réellement de dépendance dans la DROGUES ET GROSSESSE conséquences indirectes liées à la mesure où il est transitoire (bien que La consommation de drogues pendant dénutrition et au manque de sommeil.

pour certaines drogues extrêmement la grossesse peut provoquer de graves • La plupart des substances puissantes comme le crack, ce accidents chez la mère comme chez psychotropes, y compris le tabac et le syndrome puisse atteindre une intensité l'enfant.

Les molécules se transmettent cannabis, dépriment plus ou moins telle qu'elle induit le désir d'une en effet à l'enfant par le cordon fortement le système immunitaire (le nouvelle consommation immédiate).

ombilical : ainsi, 80 % des enfants cannabis peut d'ailleurs être employé Si la" descente» n'est pas à dont la mère a consommé de l'héroïne comme antiallergique léger).

Ainsi, le proprement parler une composante de pendant la grossesse souffrent à la risque d'infections diverses s'accroît.

la dépendance, son intensité dans naissance d'un syndrome de sevrage Risques liés au mode certains cas, ou l'intolérance de certains néonatal, que l'on traite avec de l'élixir d'administration usagers à son égard, ainsi que le besoin parégorique (lui-même un opiacé) en · Fumer une drogue (la plupart du d'éliminer ses effets indésirables par la doses décroissantes.

La cocaïne temps mélangée au tabac) provoque, prise réitérée de la même drogue ou augmente le risque de fausse couche comme pour le tabac, des accidents d'une autre, en font un facteur (avortement spontané), cardiovasculaires et des cancers de la important d'intoxication chronique, et d'accouchement prématuré, de retard bouche, de la gorge et des poumons.

donc d'apparition de l'accoutumance et de croissance.

Les substances L'association avec le tabac potentialise à de la dépendance.

hallucinogènes, outre les fausses la fois les risques du tabac et ceux de la Dépendance physique couches, favorisent également substance mélangée.

Certaines drogues parmi les plus fortes, l'apparition de malformations • La prise (injection par voie nasale, ou mais aussi certains excitants comme le congénitales.

"sniff »)entraîne des irritations nasales, voire des infections ou des saignements.

• Les dangers les plus graves sont liés à " (lf1 �. »

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