Devoir de Philosophie

La Joaillerie

Publié le 12/09/2012

Extrait du document

Variante de la gravure à l'eau-forte, l'aquatinte fut mise au point par le Français Jean-Baptiste Le Prince au xviiie siècle pour imiter les teintes délavées de l'aquarelle. La surface de la plaque à graver est recouverte d'une .fine poudre de résine, puis le métal est chauffé par en dessous de façon à faire fondre la résine en une couverture uniforme, adhérente et granuleuse. L'artiste recouvre alors de vernis les zones de la plaque qu'il désire garder blanches à l'impression, puis la plonge

« La Joaillerie ! Une estampe française du xv11 f siècle A montre des bijoutiers au travail (la forge et te pesage de l'or sont représentés au fond de l'atelier) .

Aujourd 'hui , tes outils et tes techniques ont peu évolué , ta joaillerie étant restée un artisanat de traditions.

indique aussi une mesure de poids , utilisée pour l es diamants et les pierres précieuses.

Pour cette raison , lorsqu e le t erme carat est employé pour une mesure de proportion dans un ?lliage, on l'épelle souvent (par exemp le aux Etats-Unis) avec un k («kara! ») pour évi te r la con fusion avec son homonyme.

· Depuis 1975 , la mesure tr ad ition nelle en carats tient de plus en plus à s'e ffacer au profit d ' unités décimales: ce sont les parts par millier.

Ainsi, au lieu de dire 22 carats, on préfère dire aujourd 'hui 916 parts sur 1000.

' Seul un diamant est assez dur pour tailler un autre diamant.

Dans cette opération de polissage , visant à arrondir l'arête d' une pierre , cette -ci est mise en rotation sur un tou r, et une tête sertie de diamant est pressée fermement contre elle.

De façon à éva luer la pureté d 'un alli age d 'or, la démarche habi tue lle est de le con fie r à un bur eau d'essai, qui se charge d'effectuer les tests nécessa ires.

Au terme de l'essa i, la p ièce vérifiée est estamp illée par un cac het de contrôle qui pré­ cise le degré de pureté e t les autres carac téris­ tiqu es du m é tal.

Certains cac hets font aussi figu­ rer l'année, le nom de l'orf èvre e t celui du bureau d'essai .

Dans les pays qui ne disposent pas de tels bureaux, c 'est l 'or f èvre lui-m ême qui estamp ill e sur le métal les caractéristiqu es qu'il a mesurées.

L'argent L'arge nt est un autre méta l précieux au lustr e brillant , malléable et facile à travaill er.

Plus cou­ rant et meilleur marché que l'or, son inconv é­ nient majeur est de tern ir à l'air libr e, le mé tal étant attaqué par les composés sulfureux de l'at ­ mosph ère: il se forme alors une pellicu le sombre à sa surface- du sulfure d 'arge nt.

Comme l'or , l'argent est peu résistant et doit ê tre mé lang é à d'a utr es métaux pour gagner en dureté .

Une form e courante d'alliage, l'argent sterling , contient ainsi 92,5 % d' argent et 7,5 % de métaux additifs.

Exprimé en parts par millier , le titre de cet all iage est donc de 925: le cac h et qui le certifie présente la form e d'un lion.

Le platine Autre méta l précieux , le platine est d'un blanc grisâtre aux refl ets irisés, qui rappelle l'argent à s'y méprendre.

Mais il est plus dense e t surtout il est chimiquement stable .

A l'inverse de l'argent , l e platine ne ternit pas au contact de l'air .

Le platine n'a été découvert qu'au XVIII' siècle , l es premiers échant illons provenant des sables aurifères de Colombie.

Plus rare et plus coû teux que l'or , il devint prisé des joailliers lorsqu e ceux­ ci découvrirent son caractère inalt érab le e t sa grande dur e té.

L' un des prem iers bijoux en pla­ tine fut une montr e, offerte au roi Louis XVI.

Aujourd'hui , de nombreuses bagues sont fabri ­ quées en alliage de platine.

L'alliage le plus cou ­ rant contient 95 % du méta l précieux (950 parts par milli er) e t le cac het de contrôle qui le cer tifi e est en form e de globe surmonté d'une cro ix.

Les minéraux La bijouterie fait grand usag e des métaux pré­ cie ux mais aussi de minéraux variés -pierres pré­ cieuses e t semi-précieuses -voire de matériaux organiques comm e le jais , l'ambre jaun e, l'ivoir e, le corail et l es perles.

Le jais est l e bois foss ilisé , noir et luis ant, des conifères; quant à l'ambre jaun e , elle est l a résine fossilis ée, dure et translu­ cide, de ces m êm es arbres .

L' ivoire provient des d éfe nses e t des dents de certains mammif ères - é léphants , hipp opo tames , morses , narvals .

Toutes ces substances organiques n 'offre nt qu'une dure­ té relativ e e t se prêtent bien à la sculpture.

Les perles se f orm ent principalement dans les huîtr es e t dans quelques autres mollusques marins.

Elles sont cons titu ées de nacre , une sub­ stance sécrétée par ces animaux pour tapisser l'int é rieur de l eurs coq uill es et enrobe r toute par­ ticule étrang ère qui viendrait à s'introduir e dans leur chair et les irrit er.

Les grains de sable , notam­ m e nt, sont à l'origin e de la plupart des perles nature lles.

Dep uis plusi eurs décennies , on «cultive•• des perles artificiell es en introduis a nt de minus cules billes de plastique dans des huîtr es de cultur e, e t on récupère , quelques années plus tard , les perles qui s'y sont développées.

' Ces diamants taillés et polis en façettes sont prêts à être montés sur des bijoux .

Les nombreuses facettes ont pour effet d'opérer de multiples réflexions et réfractions de la lumière , faisant ainsi scintiller ta pierre de mille feux , quelle que soit son exposition.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles