ORFÈVRERIE - BIJOUTERIE - JOAILLERIE

« Orfèvrerie service à thé Pompadour (Photo Kollar) une pellicule de métal de la surface de la pièce, de façon à rendre celle-ci propre et lisse.

- La pièce obtenue soit en repoussé, soit en rétreinte est ensuite décorée par le ciseleur en repoussé.

Les parures : becs, anses griffes, ont besoin de subir une très fine s~ulpture consistant dans la ciselure en fondu.

- Tous les éléments composant la pièce d'orfèvrerie (par exemple pour une cafetière : le corps, le bec, l'anse, le pied ...

) sont assem­ blés, ajustés et soudés par l' « Orfèvre grosse­ partie » au moyen d'un chalumeau à gaz et à air surpressé (dont la température peut attein­ dre 700•).

Vient enfin le polissage qui a pour but de faire disparaître les traces d'outils, les traits de lime, les défauts du métal, à rendre la pièce lisse et brillante .

Il se fait avec des disques de cuir de buffle ou de phoque sur lesquels est collé de l'émeri, qui tournent très vite, puis avec des brosses.

Le travail de planage (effectué par le planeur) consiste à faire des plats et plateaux dans une plaque d'argent, de maillechort, ou de laiton; le fond du plat doit avoir une surface aussi lisse et nette qu'un miroir.

On utilise pour cela toute une sene de mar­ teaux de formes différentes, les plats étant posés sur un « tas » parfaitement lisse.

C'est également le planeur qui remet en état toutes les pièces bosselées ou déformées.

BIJOUTERIE L'art de la bijouterie, qui consiste à fabri­ quer en métaux précieux ou non des objets destinés à être portés comme ornements, com­ porte plusieurs genres et fait appel à la colla­ boration de diverses techniques, entre autres : le reperçage, qui consiste à découper certains éléments à la main ou à la machine, suivant un tracé préparé; le polissage qui a pour but de faire disparaître la trace des outils et de donner tout leur éclat à l'or, à l'argent, au platine; puis la ciselure, la parure, l'émail , pour l'ornementation définitive du bijou.

Une main-d'œuvre de premier ordre est indis­ pensable, bien que l'outillage mécanique per­ mette aujourd'hui aux fabricants de simplifier considérablement les anciennes pratiques du métier, et de limiter le travail à la main, d'un prix toujours élevé.. »