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Le président de la République (Travaux Pratiques Encadrés – Institutions & Politique)

Publié le 22/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Il signe les ordonnances et les décrets pris en Conseil des ministres, prérogative apparemment formelle qui l'investit d'une partie du pouvoir réglementaire normalement dévolu au Premier ministre. En période de cohabitation, ce pouvoir peut devenir une «arme» entre les mains du président, qui a toute latitude pour refuser de signer des textes qui ne lui conviennent pas.

 

Il nomme, par décret en Conseil des ministres, les titulaires des principaux emplois civils et militaires. Ce pouvoir, bien que soumis à contreseing, permet au président de peser sur le choix des titulaires des postes les plus élevés de l'armée et de l'administration.

 

Il accrédite les ambassadeurs (art. 14), négocie et ratifie les traités et est tenu au courant des négociations préalables à la conclusion des accords internationaux. Bien que soumises à contreseing, ces attributions permettent au président de se prévaloir d'un «domaine réservé» dans la conduite des relations extérieures.

 

Il est le chef des armées et, bien que le gouvernement «dispose de la force armée», il bénéficie d'un pouvoir de direction effectif en cas de conflits internationaux. 

« parlementaire.

Cependant, les présidents successifs se sont toujours attachés à r:-~ •rJIIt'l souligner leur liberté de choix : ainsi, en 1972, le président r• ,,..., .....

111 1 Georges Pompidou se sépara de Jacques Chaban-Delmas, qui venait pourtant de recueillir la confiance de l'Assemblée .

après consultation du Premier ministre et des présidents des Assemblées, comme le fit Jacques Chirac en 1997.

-Il ne peut pénétrer dans les Assemblées mais dispose d'un droit de message.

Le message , lu par le Premier ministre ou par le président de l'une des deux Assemblées, ne donne pas lieu à débat.

-Il peut déférer un traité (avant sa ratification) ou une loi (avant sa promulgation) au Conseil constitutionnel, dont il nomme trois des membres ainsi que le président.

-Chargé de veiller à la continuité de l'État et à l'indépendance nationale, il peut, aux termes de l'art.

16, prendre toutes «les mesures exigées par ~es] circonstances», lorsque > et posent la question d'éventuelles poursuit es devant les juridictions ordinaires.

• À l'occas ion d'une décision relative au traité instituant une Cour pénale internat ionale (22 janvier 1999), le Conseil constitutionnel a estimé que le chef de l'État, durant la durée de son mandat , ne peut être mis en accusation et jugé que selon les procédures prévues à l 'art.

68, instituant ainsi au profit du préside nt un «privilège de juridiction» destiné à lui éviter toute mise en cause abusive .

• En 2001, la Cour de cassation a exclu que le président de la République puisse être, pendant la durée de son mandat, poursuivi devant les juridictions pénales ordinaires ou cité à comparaître comme témoin autrement que de son plein gré.

En revanche, en vertu de cette décision , rien ne s'oppose à ce qu'il soit poursuivi à l'issue de son mandat.

• Fondé sur les conclusions d'une commission nommée sur l'initiative du chef de l'État et présidée par le constitution na liste Pierre Avril , un projet de loi constitutionnelle a été déposé sur le burea u de l'Assemblée nationale le 3 juillet 2003.

Ce texte, dont on attend toujour s l'inscription à l 'ordre du jour, réaffirm e le principe de l'irresponsabilité du président pour les actes commis dans l'exercice de ses fonctions.

Il précise que, en cas d 'un manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat, le président pourrait être destitué par le Parlement réuni en Haute Cour .

LES MOYENS DE LA PRÉSIDENCE • Le salaire du président, calculé sur la base du groupe hors échelle G de la grille des traitements de la fonction publiqu e, est d'un montant annuel de 79133,70 euros brut soit 6 594.47 euros mensue ls.

• Le budget de fonctionnement des services de la présidence est, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, adopté sans débat par le Parlement.

Il s'élève en 2005 à 31,90 millions d'euros.

• Les collaborateurs directs sont répartis en trois structures : -le secrétariat général- un secrétaire général, une vingtaine de conseillers techniques et de chargés de mission - assure les relations avec les ministères, les adm inistrations, les milieu x politiques , économiques et syndicaux, et avec la presse.

Il prépare les dossiers et suit l'exécuti on des décisions ; - le cabinet, placé sous l'autorité d'un directeur , s'occupe de la vie intérieure de l'Élysée , du courrier, des audiences et des déplacements; -l'état-major particulier assiste le président dans ses attributions de chef des armées.. »

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