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Le symbolisme : poésie et théâre (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 11/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Auguste Villiers de L'Isle-Adam

 

(Saint-Brieuc, 1838-Paris, 1889)

 

Sa vie - Issu de la vieille noblesse bretonne, le comte Villiers de L'Isle-Adam s'installe à Paris en 1859. Son goût pour la poésie le conduit à rencontrer dans un premier temps les parnassiens, puis Baudelaire, à qui

 

il voue une grande admiration ; c'est grâce à lui qu'il découvre Edgar Poe. Également influencé par Hegel, il développe une forme d'idéalisme mystique. Ses premiers écrits, Premières Poésies (1859), Isis (à caractère philosophique, 1862), ne rencontrent pas un franc succès auprès du public. Il décide donc de miser sur le théâtre et écrit les drames Bien (1865) et Morgane (1866), qui ne seront jamais

 

représentés. Il se tourne ensuite vers un style plus romanesque aux thèmes terribles (Contes cruels, 1883), d'un humour inquiétant. Dans la dernière période de sa vie, il se lie d'amitié avec Mallarmé; partageant la même sensibilité pour la métaphysique, ils participent tous deux à l'élaboration de l'esthétique symboliste. Malgré des amitiés littéraires, Villiers reste un marginal et s'éteint dans la solitude et la misère. Plus tard, Mallarmé s'efforcera de diffuser son œuvre.

 

Ses thèmes - Sujets dramatiques, métaphysiques.

 

Ses œuvres les plus célèbres :

 

- Contes cruels, 1883

 

- L'Ève future, 1886

 

- Tribulat Bonhomet, 1887

 

- Histoires insolites, 1888 -Axel, 1890 (posthume)

 

La deuxième génération Saint-Pol Roux

 

(Saint-Henry, 1861-Brest, 1940)

 

Sa vie - Paul Roux, qui deviendra

« Saint-P o l R o u x, fait ses d ébuts littéraires e n 1 886 d a ns le groupe des écrivains de la "Pléiade» en publi ant une petit e plaquette de vers, Lazare.

Il entr e e nsuite dans l e mouv ement symbolist e e t c ollabor e à toutes les revues d e l'école, en p a rticuli er à L'Ermitag e et au M erc u re de France .

Sa doctrine , l'" idé oréa lis m e », est d éfinie dans les Reposoir s : recherc he de l'Idé e à trave rs la N ature.

Pour lui, l'imagination seule p eut nous rendre la vraie réalité, d éform ée par l'usage quotidi e n qui a r endu l e mond e des choses à n'être plus que " l'enseig n e inad équate du monde des idées» .

Au cours des années 1895 - 1897, p e n dant un séjour dans la forêt des A rdennes, le poèt e écrit une fresque dram atique , La D am e à la faulx (publié e n 1899 ).

En 1900, il obtie n t un gran d succès en com posant le livret d u célèbr e o péra de Gustave Charp entier, Louise.

Puis il se détach e du milieu intellectuel p arisien e t s'insta lle en Bretagne afin d'établir un contact avec la nature la plus sauvage.

Il connaît une fin tragique, a u x premiers jours de l'Occupat ion, dan s son man oir d e Coeci lian (b rûlé par les Allem an d s), où il vivait retiré depuis 1905 .

• Ses t hèmes - grande place laissée à l'Imaginatio n, retou r à la natu re .

• Ses œuvres les plus célèbres : - Les Reposoirs de la proce ssion , 1893 -La Rose et les Épines du chemin.

1901 -Les Féeries intérieures , 1907 Émile Verhae ren (Sint­Ama nds, Belgique , 1 8 55-Rouen , 1916 } S a vie­ Fils de bourgeois drap iers flama nds, Verhae ren étudie chez les jésu ites, puis à l 'univers ité.

Avocat stag iair e à Bruxelles, il fréquente l es pei n tres Théo Van Rysselberg h e e t James Ensor, et débute dans la critiqu e d 'art.

Il s'oriente ver s le natura lisme d an s ses p remiè res poésies (Les Ramandes , 1883 }.

Si la Belgique sensuelle l'avait d'abord attiré, c'est vers la mystique qu'il se tourn e à parti r de 1886, avec Les Moines.

Par la suite , Verhaeren traverse u n e grave crise spirituelle , frôle le suicide .

Il perd la foi, est assa illi de visions d'épo uvan te et d e déses p o ir , et rédige une véritable trilogie morbide : Les Soirs (1887}, Les Débâcles (1888 } et Les R ambeaux noirs (1890} .

Au milieu d es années 1890, la g uérison aidant Verhaeren se tourne vers les problèmes de la société moderne, découvr ant les promesses d 'un avenir meilleur .

D an s les dernières années de sa vie, le poète a acquis une renommée européenne et donne d e nombre uses conférences en Allemagne , en Suisse , en Russie .

En 1916, il meu rt tragiq uemen t écrasé par u n train.

• Ses th èmes -Les bouleversements modernes, la grande v ille, les petit e s villes fla m an des et leur environ nem ent natu rel.

• Ses œ uvres les plus célèbres : -Les App arus dans mes chemins, 1891 -Les villes tentaculai res, 1893- 95 - Forces tumultueuses, 1902 JeanMaréas (Athènes, 1856- Pa ris, 1910} • Sa vie -Fil s d 'un magistrat grec.

loanis Papadhiamandop oulos parle trés jeune le f r a n ça is.

Aprè s avo ir passé sa jeun esse à A th èn es et p a rcouru l'Europ e ( notamment l 'Alle magne), le poète s'Insta lle à P aris en 1882 (il se fera n a turali ser fran çais et modifi era son nom ).

Il fréquente, te l un d andy, le c a bar et du Chat noir où se réu nissent des poètes .

Ils forment ensemb le le groupe des décadents .

Il écrit alors son premie r recueil de vers , Les Syrtes (1884}, d'un satanisme complaisant et d 'une préciosité assez artifi cielle .

Grand a d mira teur d e Mallarmé , en 1 886 il renie ses p remiers vers et rédige lui-mêm e le Manifeste du symbolisme .

Cependant son symbo lisme ne sera jamais que superficiel : il n 'e n adoptera que momentanément les princi pes.

Pour Le P èlerin passion n é (1891-1893 ), il se place dans la continuatio n des poètes du XVI' s iècle, ayant recours à des tours archaïques qui rendent la poésie obscure e t herm ét ique , tel un exerci ce de pure rhétor ique.

Moré as incarne u n néocla ssicisme moderne qui influencera des poètes du début du "d' siècle (Henr i d e Régnier, A n na de Noai lles).

• Ses thème s -Esotérisme, légendes ancien nes, mythologie .

• Ses œuvres les plus célèbres : -Les Syrtes , 1884 -Les Cantilènes , 1886 -Le Pèlerin passionné , 1891-1893 -Les Stances (six livres , 1899 -1901 } -Iphigénie en Tauride , 1903 Iules Lafo rgue (Montevideo , 1860-Par is , 1887} • Sa vie -Après u n e "je u nesse triste et m al nourrie>> à Tarbes, Lafo rgue fréquente à Paris les milieux littéraires.

Il re ncontre souve nt Charles Cros et Gustave Kahn .

S'étant livré à des travaux de copie pour Char les Ephr ussi.

directe u r de La Gaze tt e des beoux -art5, il collabore à de petites revues .

En 1881, il devie n t le lecteu r attitré de l'Impératrice Augusta de P russe (grand­ mère du f utur Guillaume Il) et rédige à Berlin ses Compl aintes .

En 1886, avec L'Imita tion de Notre-Dame de la lune, Laforgue se montre un m ait re d u vers libre, son œuv re trouvant sa source dans les mystè res de la vie i n térieure .

Tubercu leux, il revient à Paris à la fin d e 1886 et doit limiter son travail à quelques contrib utions , entre autres à L a Vogue de G ustave Kahn et à La Revue indépendante d'Édouar d Dujardin.

Il m eurt l'année suivante , dans le dénuement le plus com plet • Ses thème s -Esotérisme , vie intérie ure .

• Ses œuvres les plus célèbres : -Comp laintes , 1885 -L'Imitation de Notre-Dame de la lune , 1886 -Moralités légen daires, 1887 Georges Rodenbach (Tournai, 1855-Paris , 1898} • S a vie - Reçu docteur en droit à l'université d e Gan d (B el gique) en 1878 , il exerce pend ant deux an s la profession d'avocat à Bruxelles, o ù il participe avec son ami V erhae ren à la f onda tion d e la revue La J eu ne B elg iq u e.

Il se rend souvent à Paris e t se lie d 'a m it ié avec Edm ond d e Gon court et Stépha n e M allarmé.

Son premier recueil laisse apparaître une pers onna lit é à l'écout e d e sa musique inté rieure, livré e à des rêverie s alim entées par les souvenir s l anguissants d e la brum e use B elg ique.

C ette prédilectio n p o ur les demi-teintes, les sonorit és voilées s'affirm e dans les recueils suivants, aux t itres évoca te urs : Le R ègne du sil e n ce (1891 ), Les Vies encloses (18 9 6}, Le Miro ir du de l nata l (1898}.

L e p lat pays sera à l'honneur ju sq ue dans les dernières œ uvres de Rodenbach .

• Ses thèmes- Quest ions ésotériques, dispar ition.

absence .

• Ses œ uvres les plus cé lè b res : -La Jeunes se blanche, 1886 -Le Règne du silence , 1891 -Bruges-la-Morte , 1892 -Les Vies encloses, 1896 - Le Cari llonneur , 1897 LA TRO ISIÈME GtNtRAnON Paul Valéry (Sète, 1871 -Paris, 1945) • S a vie -Après une jeunesse passée sur le rivage méditer ranéen , Valéry est attiré parla m er et songe à l'École navale , mais il préfère laisser libr e cours à sa passion pour les lettres et la peintu re .

Grand lecteu r, amateu r de poésie, il poursuit ses é tudes à Paris (1886 }, com m en ce des études d e droit (1892}, mais s'inté resse alors plus à la musique et aux sciences exactes .

C'est à cette époque qu' il comme nce à écri re des poè mes.

Il fait la connai ssance de Pierre Louvs.

écrit à Mallarm é et renco ntre Gide .

Sans doute en partie sou s l'Influence de ces rencont res, il dévelo ppe auta nt d'Intérêt pour l a musique , la littérature e t la peinture.

Membre de la dernière génération symboliste (L e Cyclope , d 'Odilon R edon), Valéry s'éma ncipe de cette tendance dès le début d u rr siècle et prod u it une œ u vre foisonnante et irréductible à un mouve ment s p écifique.

En 1937 , il est nom m é profes seur de poétique au Collège d e Fr ance , ce qui lui vaut une vie plus confortable e t sere ine que celle de ses maîtres.

Ses Cahiers nous restituent la genèse de son œ u vre.

• Ses th èm es -Esoté risme .

· Ses œuvres les plus célèbres : - Introduction à la m éthode de Léonar d de Vinci, 1895 -La Soirée avec M.

Teste , 1896 -La Jeune Parque, 19 17 -Charmes , 1922 - Variétés , 1924-1944 Paul Oaudel (Ville n euve-sur­ Fè re, 1868- Paris, 1955 } • Sa vie- Issu d e la b ourgeois ie provinci a le, Claude l reço it d ' abord la tripl e influ ence scientist e, naturalist e et matérialiste.

La lecture de Rimb aud, ce «mystique à l'état sauvage», provoque e n lui un choc qui le fait rom pre avec son h éri tag e culturel.

Dès ses quatorze a n s, il fréquente l e cé n a cle de M allarmé (d e 1887 à 18 95}, qui est p our lui un milieu formateur.

"un cours du soin>.

Parti aux États- Unis en 1 893, il e ntame une carrière diplomatique et parcourt le mon d e jusqu 'en 1933 .

Il écrit en A m éri que L 'Écha nge , peut-être sa plus belle p iè ce et la plus moderne; Claudel confiera plus tard qu'il était lui-même les q uatre perso nnages.

En 1946, il entre à l'A ca dém ie frança ise.

De ses diverses influe nces (catholicisme, théâtre grec.

philoso p h ies nietzschée nne et extrême­ orie ntale) , le symbo lism e n 'est qu'un élément originel.

• Ses thèmes -Le conquéra n ~ le révolté, la séparation et la présence­ abse nce.

• Ses œuv res les plus célè bres : -Tête d'or, 1889 -La Ville, 1890 -L'Échange , 1894 IUHf.!dhNŒti La fin de siècle apporte à la dramaturgie un renouvea u consi dérable .

Pour les auteurs , il s'agit de désincarne r o u déréaliser l'œuvre dramati que, de réaliser «un acte scénique vide et abstrait en soi, impersonnel ».

Deux g randes figures jo ue nt un rôle majeur dan s cette évolution : Paul Fort et Lugné-Poe, qui ont créé chacun une école théâtrale .

Paul Fort ( R eim s, 1872 -Argenlieu, 1960 ) • Sa vie- Adepte de l'esth étique symboliste .

Pau l Fort fonde en 1890 le théâtre d 'Art en réaction co nt re le naturalisme (représenté à l'époque p ar André Antoin e).

Il publie ses premiers vers au Mercure d e France et à L'Ermitage avan t de deven ir l'animateur d e la revue Vers et Prose (1905- 19 14} et des réunions poétiques à la Closerie des Lilas , bouleva r d du Montparnas se, à Paris .

Reprenant la tradit ion de la b a llade, il en renouve lle la forme et l'esp r i~ notam ment avec Ballades françaises (publié à parti r de 1897}.

Sa poésie , souvent proc h e de la chan son populaire , a le char m e de l'i le-de-France à laquelle il est resté atta ch é t oute sa vie.

·Son œuvre la plus célè bre : -Ballades françaises , 1897 Aurélien Lugné-Poe (Paris, 1869 -Villeneuve- lès-Avignon, 1940) Après avoir participé au Théâtre libre d'André Antoin e, Lugné -l'ae Oci p eint par Édou ard Vuillard en 18 9 1} f onde en 1893 avec Mauric e Den is, Édou ard Vuillard et C amille M au clair le théâtre de l'Œuvr e .

La m is e e n scène d'Ubu Roi (1896} d e Jarry y fait s canda le .

Maurice Maete rlin ck (Gan d, Belgique , 1862- Nice, 1949} S a vie- La natur e e t la poésie tiennent une si grand e place dans l ' adol escence de cet é lève des jésu ites q u 'i l r enon ce à la pour se consacre r à la litt érature.

Lié a v ec de je une s p oètes b elges, il r encont re à P aris e n 189 6 Villiers de l'Isle-Ada m et prend part au m ouvement symboliste.

Il se fait connaître d ans le monde des lettres p ar les Serres chaudes (1889} et publie la mêm e année un drame, La Princesse M a/eine .

Les drames suivants , Les Aveugles (189 1}, Les Sept Princesses (1891 }, L'Intruse (18 90} et surtou t Pelléas et Mélis ande (1892} font d e lui le plus grand représent a n t du sym bolisme au t héâtre .

Pendant cette même période, il étudie Ruysbroeck, Nova lis, Emerson, ce qui l'Inclin e au pessimisme, à l 'accélé ratio n d e la douleur .

Il trait e de la destiné e humaine (Le Trésor des humbles , 1896 ; La Sage sse et la Destinée, 1898 } et de la v ie des animaux (La Vie des abeilles, 1901 ).

Les mêmes tendances se développent dans son théâtre : Sœur Béatrice ( 1901 }, Monna Vanna (19 02}, L'Oiseau bleu (1908) .

Il vit pendant vingt ans avec Georgette L e blanc.

admi rable inter prète de ses drames .

En 1911, il reçoit le prix Nobel.

• Ses th èm es -les drames , la nature • Ses œuvres les plus célè bres : -La Mort de Tintagiles , 1894 -Joyzelle, 1904 - L'Intellige nce des fleurs, 1907 -Ma rie Madeleine , 1913.

Alfred larry (Laval , 1873-Paris, 1907} • Sa vie- En 1890, Jarry crée , par le moyen d 'un spectacle de marionnettes , le personnage du pèr e Ubu qui tiendra une g rande place non seuleme nt dans son œ uv re , mais auss i dans l'histoire littéraire .

La figure d'Ubu qui appa raît dès se s premières œ uvr es (Les Minutes de sable mémorial, 1894; César a ntéchrist , 1895}, pota che, virulente et c o casse , opèr e ainsi une rupture.

La dramaturg ie de J arry se caracté rise par la schémat isation des caractères , des actions, du d éco r, et par le refu s du réalisme.

Le s pièces du cycle d 'Ubu sont saturées de symboles éno r mes et anarchiqu es.

Alcoolique e t tuberculeux, J a r ry m eurt dans la misère .

·Ses thèmes- Q uête de la mère , réalité et folie , épisodes mythologi ques.

• Ses œ uvres les plus célèbres : -Ubu roi , 1896 -A lmanachs du père Ubu , 1899-1901 - Les Jo urs et/es N uits, 1897 -L'Amour a bsolu, 1899. »

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