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Les maladies infantiles (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Complications Cette maladie peut être grave chez le bébé de moins d'un an si elle se complique. Jusqu'à 6 mois, l'enfant est protégé par les anticorps de sa mère qui a jadis contracté la maladie. La complication la plus grave est l'encéphalite, dont la fréquence

 

est plus élevée chez les nourrissons et les jeunes adultes. Cette fréquence varie, selon les sources, entre 1 cas sur 1 000 et 1 cas sur 10 000 malades. Une encéphalite après rougeole est mortelle dans un dixième des cas et des séquelles cérébrales persistent chez un tiers des personnes atteintes. Très rarement - dans 1 cas sur 20 000 -, une autre forme d'encéphalite (panencéphalite subaiguë sclérosante, PESS), toujours fatale, peut se déclarer tardivement. Les autres complications souvent associées à la rougeole sont la pneumonie et l'otite bactériennes.

 

Vaccination Elle est effectuée entre 12 et 14 mois. Depuis l'introduction du vaccin ROR, la rougeole est moins répandue, mais de petites épidémies locales apparaissent toujours

 

de temps à autre.

 

Récidives L'enfant qui a contracté la rougeole est protégé à vie contre toute autre réinfection par le virus.

« • Complications Cette maladie peut être grave chez le bébé de moins d'un an si elle se complique.

Jusqu'à 6 mois , l'enfant est protégé par les anticorps de sa mère qui a jadis contracté la maladie.

La complication la plus grave est l'encépha lite, dont la fréquence est plus élevée chez les nourrissons et les jeunes adultes.

Cette fréquence varie, selon les sources, entre 1 cas sur 1 000 et 1 cas sur 10 000 malade s.

Une encéphalite après rougeole est mortelle dans un dixième des cas et des séquelles cérébra les persistent chez un tiers des personnes atteintes.

Très rarement -dans 1 cas sur 20 ooo -, une autre forme d'encéphalite (panencéphalite subaiguë sclérosante, PESS) , toujour s fatale , peut se déclarer tardivement.

Les autres complications souvent associées à la rougeo le sont la pneumonie et l'otite bactériennes.

• Vaccination Elle est effectuée entre 12 et 14 mois .

Depuis l'introduction du vaccin ROR , la rougeole est moins répandue , mais de petites épidémies locales apparaissent toujours de temps à autre .

• Récidive s L'enfant qui a contracté la rougeole est protégé à vie contre toute autre réinfection par le virus.

LA RUBt OLE • La rubéole est une maladie virale dont l'évolution est généralement bénigne .

Elle survient généralement ches l'enfant entre 5 et 9 ans.

Parfois, elle passe inaperçue.

Elle est bénigne, certes, chez l'enfant, mais , si elle se déclare chez une femme durant sa grossesse , elle peut provoquer des malformations du fœtus.

• Appari tion Les symptômes apparaissent 10 à 21 jours après le contact avec le virus.

• S ymptômes La maladie peut débuter par des malaises généraux plutôt légers -maux de tête, gonflement de ganglions, qui deviennent sensibles au toucher , derrière les oreilles et dans la région du cou.

Un ou deux jours après apparaissent sur le visage et sur le tronc tache s jours.

La fièvre est faible, voire absente.

• Transmission La maladie se transmet par les sécrétions du nez et de la gorge (salive , toux, éternuements), par l'urine ou par les selles.

Le risque de transmission de l'infection au fœtus est très fréquent (90% des cas) avant la neuvième semaine de grossesse.

L'état contagieux est élevé 7 jours avant et jusqu 'à 14 jours après l'éruption des boutons.

Les enfants nés d 'une mère atteinte de rubéole peuvent demeurer contagieux pendant 1 à 2 ans après leur naissance.

• Traitement Le traitement s'applique aux seuls symptômes, avec l'administration de médicaments antip yrétiques pour lutter contre la fièvre et de vitamine C.

• Vaccination Très efficace, le ROR s'applique aux enfants de plus de 15 mois qui n'ont pas eu la maladie .

Un rappel est effectué entre 4 et 7 ans.

Depuis 1970 , la vaccination est recommandée pour les filles à partir de 11 ans et les femmes en âge de procréer -elle est alors réalisée sous contraception, débutée un mois avant et poursuivie deux mois après la vaccination.

• Complicat ions Contractée à l 'adolescence, la rubéole peut entraîner de rares cas d'encéphalite bénigne; chez les adultes, parfois une inflammation des articulations.

Cette maladie présente un danger redoutable pour la femme enceinte lors des quatre premiers mois de grossesse.

Elle peut être responsable d'acco uchement d'enfants mort -nés et provoquer sur le fœtus des atteintes oculaires (cataracte), auditives Gusqu'à la surdité totale et surdi­ mutité), cérébrales (méningo­ encéphalite, retard mental ) et cardiaques (embryopathie rubéoleuse ).

Son dépistage est obligatoire chez toute femme enceinte lors du premier examen prénatal si la sérologie antérieure est négat ive ou inconnue .

Le nombre d'infections rubéoleuse s en cours de grossesse est de 5,4 pour 100 000 naissances (1999 ), avec un bébé atteint de la rubéole congénitale chaque année.

• Ré cidives L'individu contaminé est dans la plupart des cas proté gé contre une seco nde infection .

L A VARICELLE • Il s'agit d'une une maladie infantile virale assez bénigne, mais c'est la plus contagieuse des maladies d'enfants.

La varicelle, chez l'adulte, peut être plus grave surtout par ses complications.

Elle est causée par un virus, l'herpès zoste r, agent similaire au virus du zona (éruption cutanée caractérisée par l'apparition d'une ceinture de petites vésicules rouges sur la partie supérieure du corps).

• Appa rition Les symptômes apparaissent entre 11 et 21 jours après le contact avec le virus.

• Symp tômes La varicelle débute par une fièvre modérée , une fatigue générale accompagnée de maux de tête.

Les premiers signes visibles sont des boutons roses de grosseur variable qui provoquent d'intense s démangeaisons.

Ceux-ci se transforment en vésicules, semblables à de petites cloques .

Parfois , il arrive que les seuls signes soient de petites vésicules à la racine des cheveux, qui s'étendent peu à peu sur tout le corps.

Celles-ci sèchent en quelques jours en formant des croûtes qui peuvent durer plusieurs semaines.

Il faut empêcher l'enfant de se gratter et de surinfecter ainsi les vésicules, ce qui laisserait de petites cicatrices permanentes .

• Transmission Elle opère par contact direct avec la personne infectée , à travers ses sécrétions du nez et de la gorge (salive, toux éternuements), ainsi que par le biais des lésions vésiculeuses de la peau.

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Le malade est contagieux de la veille de l'apparition des premiers vésicules jusqu'à 6 à 8 jours après l'éruption , lors de l'apparition des croûtes.

Les personnes atteintes de zona peuvent aussi transmettre la varicelle .

• Traitement Il consiste à faire baisser la fièvre et à couper préventivement les ongles de l'enfant , puis à appliquer une solution antiseptique sur les croûtes et les boutons afin de réduire la démangeaison .

• Complication s Rares chez l'enfant , elles peuvent toucher ceux dont l'immunité est diminuée par une maladie (leucém ie, cancer, maladies rénale s chroniques, greffes d'organe ...

) ou un traitement (stéroïdes ...

) .

• Vaccination Il s'agit d'un vaccin vivant atténué.

Chez les enfants jusqu 'à 12 ans, une seule dose suffit.

À partir de 13 ans, deux doses sont nécessaires .

Toutefois , la varicelle infantile étant une maladie très bénigne, une vaccination systématique ne se justifie pas, d 'autant que son efficacité n'est que d'environ 70% et qu'elle diminue après l'âge de 3 ans • Récid ives La maladie confère une immunité pour la vie.

Toutefois, certains patients immunodéprimés peuvent refaire une varicelle .

Le virus ne s'élimine pas, mais «dort » dans les ganglions nerveux et peut se réactiver plusieurs années après sous forme de zona .

LES MALADIES BACTÉRIENNES LA SCAR LATINE • La scarlatine est une infection bactérienne bénigne en régression , qui survient chez l'enfant entre 5 et 10 ans.

Elle est due à un streptocoque du groupe A, bactérie très répandue également à l'origine de l'angine .

Il n'existe donc pas de vaccin contre cette maladie .

• Apparition L'incubation de la maladie dure de 2 à 5 jours .

• Symptômes La maladie débute par une fièvre à 39 °C-40 oc.

des frissons , des nausées, des vomissements et des douleurs pharyngée s (gorge) et abdominales.

En moins de deux jours se déclare une éruption cutanée (exanthème) de taches rouges saillantes et rapprochées qui s'étend sur le tronc et les membres, mais en épargnant les paumes des mains , les plantes des pieds et la région autour de la bouche -on parle alors de « masque de la scarlatine>>.

Une éruption survient aussi dans les muqueuses de la bouche et de la gorge (énanthème).

La langue devient blanchâtre, puis rouge -« framboisée >>.

La maladie se manifeste de plus en plus sous des formes atténuées : manifestations générales (fièvre , frissons, douleurs ...

) moins marquées, exanthème plus discret.

Toutefois l'énanthème reste constant et caractéristique.

Les manifestations générales disparai ssent avant la fin de la première semaine, tandis que la peau desquame .

La langue retrouve un aspect normal vers la fin de la deuxième semaine.

L'exanthème disparaît vers la fin du premier mois.

·Transmission Elle se fait par l'air, le plus souvent à partir d'un enfant atteint dont la salive contient des streptocoques qui sont propulsés lors de toux ou d'éternuement.

L'infection survient surtout l'hiver, touchant de façon épidémique les collectivités d'enfants .

La contagion est relativement limitée .

• Traitemen t Il consiste en l'administration d 'antibiotiques antistreptococciques (pénicilline V par voie orale ou benzathine-pénicilline par voie intramusculaire ) pendant dix jours , pour atténuer les symptômes et diminuer le risque de complications, par la prescription d'un repos au lit et d'un isolement de 15 jours.

• Complications Elles sont rares depuis la généralisation de l'usage des antibiotiques.

Néanmoins, lorsque la scarlatine n'est pas traitée , on peut enregistrer des complications locale s -adénite cervicale (infection des ganglions lymphatiques du cou), otite, rhinite , sinusite-, des complications précoces -touchant surtout le rein et les articulations -ou tardives -principalement des rhumatismes articulaires aigus avec risques d'atteinte cardiaque graves .

Vaccination Aucune .

R écidive s Exceptionnelles.

LA COQU ELUCHE • Chez l'enfant et l'adolescent, la coqueluche est une affection lourde et tenace .

Elle est causée par une bactérie appelée Bordetel/a pertussis ou bacille de Bordet et Gengou -ses découvreurs en 1906.

Celle-ci se manifeste par une toux caractéristique.

La coqu eluche est une des dix maladies infectieuses les plus mortelles au monde avec 300 000 à 600 000 morts par an.

Dans les pays occidentaux, elle est aujourd 'hui plus rare grâce à la vaccination.

• Appa rition Les symptômes apparaissent une à de ux semaines après le contact avec la bactérie.

• Symp tômes La toux légère et l'écoulement nasal se transforment dans les quinze jours suivants en quintes de toux, sèches, spasmodiques et épuisantes, souvent acco mpagnées de sensations d'étouffement et de vomissements.

La quinte de toux est parfois suivie des pauses respiratoires , comme si l'enfant manquait d'air.

La repri se de respiration est sifflante .

Le nombre de quinte s peut atteindre la vingta ine par jour.

Il n'y a généralement pas de fièvre .

La toux persiste cinq à six semaines en moyenn e, et jusqu 'à dix semaines.

• Trans mission La transmission se fait par les sécrétions du nez et de la gorge émises dans l'air par la toux .

La contagion dure jusqu 'à 3 semaines après le début de la toux et de 4 à 7 jours seulement lors de la prise d'un antibiotique.

• Conta gion Elle est très élevée, surtout au début de l'infection.

Les adultes ou les grands enfants vaccinés une première fois et n'ayant pas reçu leur injection de rappel sont souvent les vecteurs de la maladie.

• Traite ment Des corticoïdes, des broncho -dilatateurs, des s édatifs de la tou x, voire des antibiotiques pour éviter une surinfection sont prescrits .

L'ho spitali satio n est nécessaire en cas d e quintes de toux asphyxiantes du tout-petit.

• Comp lications Il existe des risques d'asphyx ie chez les nourrissons et d'atteintes broncho -pulmonaires ou cérébrales (encéphalite) chez les enfants plus grands.

• Vaccin ation Elle est conseillée dès le troisième mois de l'enfant.

La vacci nation systématique des enfants a déplacé la maladie chez les adultes.

Selon une étude réalisée en Franc e en 1999 , 32% de jeunes de plus de 18 ans présentant une toux persistante sans cause évidente avaient une coqueluche, malgré une vaccination infant ile.

On estime l'incidenc e à 508 cas pour 100 000 habitants.

• Récid ives Possibles lorsque les rappels de vaccination n'ont pas été pratiqués.. »

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