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Maladies de la peau (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
affection causée par une mutation introduite dans un gène intervenant dans la synthèse de la mélanine. L'enzyme codée par ce gène, la tyrosinase, participe normalement de manière déterminante à la formation de ce pigment. Cette maladie est particulièrement visible chez les individus des populations noires qui en sont atteints. Leur peau est blanche et leurs cheveux ne sont pas colorés. Ces individus souffrent de photophobie et ont tendance à s'écarter des zones ensoleillées. L'albinisme ne s'exprime que si les deux allèles du gène incriminé sont mutés. Un individu albinos peut donc provenir de deux parents non atteints mais portant chacun la mutation sur un des deux allèles du gène.

On peut se douter que, vu qu'elles apparaissent au regard, la connaissance des maladies de la peau peut remonter à des périodes très anciennes. Ce sont les écrits d'époques, en particulier de la Grèce Antique, qui nous informent le mieux sur les connaissances d'alors dans ce domaine particulier de la médecine. Selon certains historiens, Hippocrate, le célèbre médecin grec, avait déjà noté
 
quelques-unes des affections de la peau. Il les attribuait à des dérangements des humeurs, lesquels atteignaient les individus dans leur globalité. Ces affections étaient d'autant plus notées que les soins de la peau étaient largement entretenus dans cette civilisation et que diverses prescriptions soulignaient l'emploi de cosmétiques pour atténuer leur apparence et leurs effets.


« nombreuses introduites dans le matériel héréditaire.

Les altérations introduites dans l'ADN se multiplient alors et mènent à la formation de cellules malignes.

Le nombre de cancers de la peau diagnostiqués chez les vDcDnciers hDbitués des p/Dges est relativement élevé.

Par exemple, les statistiques ont montré que parmi les quelque 600 000 individus affectés annuellement par diverses formes de cancers de la peau aux États-Unis, la plupart est due aux rayons ultraviolets.

Fort heureusement , plusieurs de ces formes ne se répandent pas dans les autres organes de sorte qu'il est possible de les exciser.

Mélanome malin Une des formes de xeroderma pigmentosum, le mé/Dnome mD/in, qui se développe à partir des mélanocytes, peut s'avérer mortelle .

Elle peut se développer au départ d'un grain de beauté non cancéreux déjà présent ou apparaître à un autre endroit de la peau.

Le nombre croissant de personnes subissant des expositions prolongées au soleil, le tout lié à la détérioration de la couche d'ozone , explique l'augmentation annuelle du taux de mélanomes observés.

Les mélanomes malins se produisent le plus fréquemment chez les individus à peau claire vivant dans des régions fortement ensoleillées.

C'est le cas en particulier des Australiens, qui descendent en majorité d'Européens du Nord.

De plus en plus d'arguments montrent que les mélanomes ont fréquemment comme origine un coup de soleil particulièrement fort subi au cours de J'ado lescence , avec ampoules et brûlures.

Les origines du mélanome malin peuvent parfois remontrer très loin dans la vie d'un individu .

Porphyrie Cette autre maladie de la peau est une affection au cours de laquelle les porphyrines , des substances qui servent à fabriquer les molécules d'hémoglobine, s'accumulent sous la peau.

Dr, il se trouve que les porphyrines ont une forte affinité pour les rayons ultraviolets.

Il en résulte que leur présence sensibilise fortement la peau à la lumière du soleil et entraîne ci et là la formation de cicatrices inesthétiques .

On connaît une forme particulière de porphyrie, appelée porphyrie cutanée tardive, qui est causée par l'absence congénitale d'une enzyme impliquée dans la synthèse des porphyrines .

Cette maladie est souvent déclenchée par un alccolisme chronique.

Les traitements sont variés.

Citons, entre autres, la supression des facteurs déclenchants (l'alcool par exemple), l'utilisation de médicaments porphyrogéniques ou encore la prévention des hépatites A et B par vaccination.

Épidermolyse bulleuse Certaines formes de cette maladie ont une origine génétique.

!:une d'entre elles est causée par des mutations dans des gènes codant pour le collagène et la kératine .

La peau offre alors une trop faible résistance aux pressions mécaniques .

Elle devient parsemée de bulles douloureuses.

On dit que la peau est cloquée.

La désinfection locale, par exemple à l'aide d'hexomédine , est recommandée.

Les sujets atteints d'épidermolyse bulleuse, environ 2 000 en France, nécessitent la plupart du temps un traitement clinique prolongé .

Vitiligo Encore une maladie de la peau d'origine génétique.

Ici, les cellules qui doivent normalement fournir les pigments de la peau sont intactes mais elles ont perdu la capacité d'en fabriquer .

On repère facilement cette maladie , qui se manifeste par l'apparition de taches claires sur le revêtement cutané.

Au début, elles ne couvrent que de tous petits territoires mais elles s'agrandissent progres­ sivement.

On les observe le plus fréquemment au niveau des mains et des poignets ou encore sur la face et le nez.

La dépigmentation atteint également les poils ou les cheveux qui poussent à ces endroits .

On ne connaît pas de remède à cette affection qui laisse malgré tout les individus atteints en bonne santé.

Elle peut toutefois entraîner quelques effets inesthétiques , en part iculier chez les individus ayant une peau foncée .

STAPHYLOCOQUES ET STREPTOCOQUES Les staphylocoques mais aussi des streptocoques sont des agents bactériens responsables de plusieurs affections de la peau .

Et même si certaines peuvent paraître bénignes , elles n'en restent pas moins pénibles à supporter.

Impétigo Affection qui atteint principalement les enfants en bas âge, en particulier au cours des mois d'été.

Un eczéma, une allergie de contact ou encore une piqûre d'insecte sont autant de facteurs prédisposant les enfants à contracter cette maladie.

Lorsque l'impétigo est provoqué par des streptocoques, la peau se couvre de petites ampoules qui, progressivement, éclatent et laissent apparaître de petites taches rouges qui exsudent un fluide.

Par la suite, ces taches sont recouvertes d'une sorte de croûte, prenant ainsi l'aspect de granulations ....

~li~~~ ~ brunâtres .

Lorsque le responsable est le stDphylocoque doré , l'infection fait apparaître des ampoules plus volumineuses contenant un liquide d'exsudation clair et persistant plus longuement avant d'éclater .

!:impétigo , hélas, est très contagieux.

Non seulement pour l'individu lui-même , qui propage sa maladie sur tout le corps en touchant les régions infectées avec ses propres mains et en reportant celles-ci ailleurs sur sa peau , mais aussi bien évidemment en touchant d'autres individus, chose particulièrement fréquente dans les cours d'école.

Le traitement de l'impétigo consiste en l'application locale d'antiseptique (hexomédine) ou encore en l'application d'antibiotiques locaux (fucidine ) ou oraux (staphylomycine).

DES CHAMPIGNONS Difficile de citer toutes les affections, en particulier celles de la peau, dont ils sont la cause.

Par exemple, une qui affecte seulement les hommes , et pour cause puisqu'elle se manifeste au niveau des régions r-- • .-.

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pileuses de la face .

Son nom : tineD bDrbDe .

Elle apparaît sous la forme d'une excroissance de chair disgracieuse.

Tinea capitis est une infection fongique du cuir chevelu, fréquemment rencontrée dans les zones citadines surpeuplées et touchant aussi de nombreux enfants.

Tinea corporis se manifeste sous la forme de larges taches brunâtres, principalement sur les régions les plus chaudes et les plus humides du corps.

Le traitement consiste en l'application répétée et régulière d'antifongiques topiques .

j,jijii! :!lfl On ne citera ici que la vDricelle.

bénigne chez l'enfant , elle peut conduire à des complications graves, telles que la méningite, si elle n'est pas soig née.

La varicelle est contagieuse, le virus se transmettant par la salive ou encore par les voies respiratoires et le toucher des régions infectées.

Parmi d'autres traitements possibles, des applications locales de gel fluide (calamine), un nettoyage antiseptique quotidien ou encore un traitement antihistaminique.

Un traitement antiviral s'impose parfois.

LA LÈPRE, LA MALADIE DES PAUVRES Une maladie séculaire parmi d'autres mais dont le nom évoque la crainte.

Son responsable : le bacille Mycobaderium leprae .

On sait que la lèpre est apparue dans diverses régions d'Afrique et d'Asie bien avant l'ère chrétienne et il est probable qu'elle a été introduite en Amérique par des colons venus d'Europe ainsi que par des esclaves originaires d'Afrique.

De nos jours , elle sévit principalement sous les tropiques.

Une particularité de cette maladie est que le bacille vit en parasite à l'intérieur même des cellules (principalement dans les cellules de la peau ).

La lèpre tuberculoïde est une forme de lèpre dans laquelle les nerf s périphériques sont lésés , avec pour résultat une perte complète de sensibilité au niveau de vastes région s de la peau .

Une autre, dite fDrme lépromtdeuse , se traduit par l'apparition de masses de tissus boursouflant la peau et défigurant principalement le visage, les mains et les pieds.

Comme on le sait, la lèpre est malheureu sement fort contagieuse.

Le bacille serait transmis suite à des contacts répétés avec les malades et sa porte d'entrée se situerait au niveau des membranes muqueuses du nez et de la gorge.

Sa période d'incubation est longue , pouvant aller de trois ou quatre années à près de 20 ans.

Plusieurs mesures prophylactiques sont d'usage aujourd'hui, incluant entre autres la vaccinati on par le bacille de CD/mette et Guérin ainsi que l'administration de faibles doses de dapsone , un m édicam ent contenant du soufre, aux enfants exposés à des personnes lépreuse s au sein de leur famille.

Certaine s formes de résistance à la dapsone ont amené à créer une nouvelle thérapie connue sous le nom de thérapie multidrogue , et qui consiste à administrer la dapsone en conjonction avec d'autres substances telles que la rifampycine et la clofazimine.

La thérapie multidrogue a prouvé son efficacité.

DES MALADIES CONNUES DEPUIS LONGTEMPS On peut se douter que, vu qu'elles apparaissent au regard , la connaissance des mala dies de la peau peut remonter à des périodes très anciennes.

Ce sont les écrits d'époques, en particulier de la Grèce Antique, qui nous informent le mieux sur les connaissances d'alors dans ce domaine particulier de la médecine.

Selon certains historiens , Hippocrtde, le célèbre médecin grec, avait déjà noté quelque s -unes des affections de la peau.

li les attribuait à des dérangements des humeurs , lesquels atteignaient les individus dans leur globalité .

Ces affections étaient d'autant plus noté es que les soins de la peau étaient largement entretenus dans cette civilisation et que diverses prescriptions soulignaient l'emploi de cosmétiques pour atténuer leur apparence et leurs effets.

LA LÈPRE DURANT LE MOYEN-ACE De nombreux documents relatant l'origine possible de la lèpre ont été écrits .

Selon l'historien Pline l'Ancien , elle aurait été introduite par les légions de Pompée lors de leur retour d 'Egypte .

Ayant ensuite gagné la majeure partie de l'Empire romain , elle se serait par la suite développée en Gaule , puis dans toute l'Europe, en particulier au cours du Moyen-âge.

Plusieurs cas célèbres de lèpre ont été rapportés , dont celui par exemple du roi Baudoin IV parti guerroyer en Terre Sainte dans la seconde moitié du x u' siècle .

Non seulement pour Saladin , le chef des Sarrasins , mais aussi pour la chrétienté de l'époque, la lèpre fut souvent considérée comme une punition divine.

Son caractère répugnant incita les médecins et chirurgiens d 'alors à renforcer l'isolement des personnes atteinte s .

Au même titre que les pestifér é s (mais qui succombaient très rapidement à leurs maux) , les lépreux étaient tenus à porter des signes distinctif s permettant de les reconna ître, le plus célèbre étant la crécelle dont le bruit permettait de les identifie r.

Ces signes avaient évidemment pour but d 'éviter la contagion .

Finalement, ce fut sans doute l'i solement des malades , aussi bien dans des villages entiers que dans des lépr oseries alimentées par des œuvres charitables qui, faute de pouvoir se disséminer, fera disparaître progres sivement cette maladie des région s d'Europe .

Une sorte de prophyl axie bien cruelle , mais qui se révéla efficace , sans doute.. »

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