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LES MATIÈRES PREMIÈRES (Travaux Personnels Encadrés – Economie - TES)

Publié le 22/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les métaux ferreux (fer pur, fonte, acier et autres alliages du fer) connaissent actuellement une stabilité globale, alors que les autres métaux (métaux « non ferreux ») sont particulièrement touchés par le ralentissement industriel américain, européen et asiatique : il faut remonter à 1982 pour observer une telle baisse simultanée de la demande sur les principaux marchés. Ainsi, c'est une tendance quasiment générale de baisse des cours et d'augmentation des stocks qui affecte les marchés actuels. L'incertitude des perspectives de reprise industrielle limite l’augmentation progressive des cours des non-ferreux.

Cuivre le marché souffre d'une grande volatilité due plus à l'instabilité de la demande qu'à celle de l'offre. C'est pourquoi la production peut être excédentaire une année, et les stocks se révéler pourtant insuffisants face à la demande l'année suivante. Ce métal, très présent dans la fabrication de la fibre optique et des câbles, a été frappé de plein fouet par la crise du secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). C'est pourquoi les principaux pays producteurs, Chili, Japon et Chine, ont annoncé d'importantes réductions de production, afin de rééquilibrer le marché.

« • Cuivre : le marché souffre d'une grande volatilité due plus à l'instabili té de la demande qu'à celle de l'offre .

C'es t pourquo i la production peut être excédentaire une année, et les stocks se révéler pourtant insuffi sants face à la demande l 'année suivante .

Ce métal, très présent dans la fabrication de la fibre optique et des câbles, a été frappé de plein fouet par la crise du secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

C'est pourquoi les principaux pays producteurs , Chili, Japon et Chine, ont annoncé d 'importantes réductions de production , afin de rééquilibrer le marché.

du ralentissement économique mondial et plus spécifiquement de la crise du secteur de l'électronique , les cours de l'étain ont reculé de près de 20 %.

le marché est toujours dominé par les politiques de production et d'exportation de la Chine et de l'Indonésie .

la Chine a m is en place une politique de quotas d 'exportation très sévère.

!:objectif qu'elle s'est fixé, une baisse effective des ventes de 30 % , a pour ambition une stabilisation des cours .

Cependant le marché dépend désormais de la sttuation de l'Indonésie où le premier producteur mondial, Timah , est en proie à d'Importantes difficultés .

non ferreux à voir ses cours augmenter.

Dans le cas de ce métal , c'est la crois­ sance du secteur automobile , fortement consommateur de plomb , qui tire la demande .

• Ni ckel : son marché est extrêmement volatil , connaissant des augmentation s de cours de plus de 45 %, suivis en quelque s mois de baisse de 30 % ! Actuellement la progres sion du nickel est due aux craintes de pénurie sur les sources secondaire s du métal et à une baisse des stocks .

• Zinc : avec une production excédentaire, le marché du zinc ne sort pas de la morosité .

les différents accords de réduction de production compensent à peine les nouvelles unités qui continuent d'être mise s en place .

Ainsi, la hausse des stocks est révélatrice de la fragi lité d 'un marché dont les cours sont en baisse continue .

LES MATiRI A UX D E CONST RUCTION Issus de roches et minérau x, les matériaux de construction sont généralement très abondants.

En raison des importantes quantités extraites , l'explo itation de ces ressources surtout en ce qui concerne les granulats , le calcaire et le gypse, s'inscrit dans une politique de protection de l'environnement.

Ce sont des matières premières de peu de valeur et difficilement tran sportables , très peu dépendantes des évolutions du marché mondial.

LES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES MATIÈR E S PREMIÈRES À U SA G E ALIME NTAI RE les matières premières alimentaire s sont très nombreuses et repré sentent des marchés d'importances très diverses .

Au niveau international , les principales sont des céréales (blé, maïs et riz), le sucre , le café , le cacao et les huiles de tournesol et de coprah .

européenne et américaine et une forte progre ssion de la production en Europe de l'Est, plus particulièrement en Roumanie (où elle fait plus que doubler ) .

Dans ce contexte , les cour s du maïs sont relativement stable s, avec une légère tendance à progres ser.

progres sion, car les années de production déficitaire se succèdent , et les stocks sont au plus bas.

À l'instar du marché du maïs , la production est plutôt en baisse en Europe et aux États­ Unis , alors que les productions russe et ukrainienne sont en progression et retrouvent , après les difficile s années de transition d 'une économie centralisée à une économie de marché , leur niveau normal.

Ainsi, les cours du blé ne connaissent pas de fortes variations.

Cependant, on anticipe une forte augmentation des surfaces plantées en Europe et aux États-Unis, ce qui pourrait à terme peser sur les prix.

·Riz : après d 'importantes baisses des cours (près de 20% en 2000 et 15% en 2001 ), le marché du riz est à la hauss e .

L'augmentation de la consommation est générale , aussi bien sur les marc hés tradit ionnels (essentie llement asiatiques ) que sur les marché s plus récents (Europe et Amérique du Nord , notamment ) tandi s que les perspectives d 'une baisse de la production se précisent.

• cacao : le marché se retrouve dans une situation parado xale car les cours connaissent une augmentation forte et continue , alors que l'offre s'est légèrement accrue et que la demande est en recu l de près de 4 % .

le déficit de production sur le marché tend donc à se réduire .

la crainte d'une pénurie sur le marché du cacao s'étant atténuée, on devrait s'attendre à une diminution des cours .

Or, le rééquilibrage entre l'offre et la demande sur ce marché n 'a pas fait repartir les cour s à la baisse.

suivie _ ....

.._.a d'un recul de près de 30 % en 2001 ).

les fondamentau x du marché ne permettent pas d'antic iper une amélioration sensible de la situation sur un march é qui a vu gros sir se s stocks de plus de ID%.

Face à l'urgence de la situation, l'Organi sation internationale du café {OIC) propo se , pour soutenir les cours , un nouveau plan de coopération entre pays producteur s fondé sur un standard minimum de qualité .

Cependant , cette nouvelle tentative de régulation du marché n e sera sans doute pas suffisante pour, du moins dan s l'immédiat , permettre un redressement durable des cours .

• Sucre : malgré de forte s f luctuation s, les cours connaissent une importante tendance à la baisse et peu d 'éléments permettent d'envisa ger un rebond .

Pour sur le marché, les prod uctions a méricai n e et e uropéenne tendent à diminuer .

Cette réduction , cependant serait largement compensée par la très forte augmentation de la production en provenance d'Amér ique du Sud, particulièrement du Brésil ( + 22 %).

• Huiles de toumeso/ et de coprah : l a bonne tenue des cours intervient dans un contexte d'augmentation de la consommation .

Cette augmentation permet au marché d 'absorbe r l a hausse de la production , due principalement aux récoltes record que connaissent les États-Unis .

MATI ÈRES PREMIÈRES À USAGE INDUSTR IEL Avec un net recul des cours du coton , du caoutchouc (latex) et de la pâte à papier , les matières prem ières agro-indu striell es sont fortement touchées par le ralentissement économique mondial, d'une part et par les réactions propres à chacun des marchés , d'autre part • Coton : le marché , affecté par une crise de surproduction , ne peut réellement rebondir à court ou moyen terme étant donné le niveau extraordinairement élevé des stocks : le rapport stocks sur consommation dépas s e a ctuellement 50 %, soit le plus haut niveau enregistré depui s 1929 .

En outre , les politiques de subvention mises en place en Europe , en Chine et aux États -Unis ne favori sent pas une réduct ion substantielle de la production, qui serait pourtant nécessaire.

• caoutchouc naturel (late x) : son marché présente de réelles perspectives.

les cours devraient être stimulés par l'accord de réduction portant sur la product ion et les exportations des princ ipaux producteurs mondiau x, Indonésie , Tha.1lande et Malais ie, dans un contexte d 'accroissement de la demande .

Après une baisse historique enregistrée en 20Dl ,le marché est reparti à la hausse , avec une augmentation de la consommation du caoutchouc de 2,5 % dans un contexte de forte diminution des stocks .

De plus , le marché anticipe le retour du phénomène climatique e l N iiio , ce qui contr ibuerait à retard er le début de la reprise de la production et à tirer les cours vers le haut.

Dans ce contexte , les cour s du caoutchouc sont dans une tendance à l'augmentation durable.

• Piite ir ptlpier : malgré des cour s toujour s très volatils, les mouvements observés sur le marché devraient permettre une haus se progres sive, à condition que soit assurée une reprise économique mondiale, d 'autant que les producteurs tradi tionnels (au premier rang desquels les pays du Nord , Scandinavie et Canada notamm ent) sont désormais confrontés à la concurrence des pays de l'Est, dont la Russie .

LES ENJEUX DES MATIÈRES PREMIÈRES LA S ÉCURlrt DES APPROVISIONNEMENTS Manquer de mat ières prem ières induit d'import antes perturbations dans les économ ie s (on se souvient des chocs pétrolier s).

la constitution de stocks de précaution est nécessaire mais pas suffisant e .

C'est pourquoi les marchés de matières première s sont souvent contrôlé s ou aidés par les États.

De mêm e, ceux-ci doivent intégrer dans leurs actio ns politique s et économiques les contraintes d'approvisionnement.

Par exemple, le chrome se trouve à 95 % dans deux pays , l'Afrique du Sud et le Zimbabw e.

Or, une réduction des approvisi onnements de ce métal de 30% indui rait pour les pays d'Europe ou le Japon une baisse du PIB de 3 à 5 % ! LE COMM ERCE ÉQUITAB LE Avec un rythme de croissance de près de 5 % de puis les années 1970 , le commerce équitable s'inscrit progress ivement comme un mode de consommation.

Il se fonde sur quatre principe s de base : • achat direct des produits à de petits producte urs pour éviter la multip lication des intermédiaires ; • paieme n t d ' un prix minimum garanti auquel s'ajoute une prime de solidarité ; • octroi d'un crédit pour financer la producti on ; • contractualisation de relation s à long terme.

Actif sur de nombreu x m a rchés de mati ères premi ères alimentaire s comme le thé, le café ou la banane , le commer ce équitable tend à se diversifier aussi bien géographiquement que selon le s secteurs concernés .

Précur seur en la matière, le calé Max Havelaar a ainsi permis à 700 000 producteurs de bénéficie r d'un prix largement supérieur aux cours actuels : 2.77 Sie kilo contre 1,10 $ sur le marché international.

LE DÉVELOPPEME N T DURAB LE les ressources en matières premières , surtout m inérale s, sont très localisées et la consommation est concentrée : les États -Unis consomment par habitant 50 fois plus de matériaux de base que les pays d'Afrique subsaharienne .

les activit és de récupération et de recyclage des matière s premières miné rales constituent donc un enjeu majeur .

le s déchets de production et les produ its de consommation arrivés en fin de vie permettent , s'ils sont remi s à la disposition de l'industrie, de réguler et d 'alléger le recours aux ressourc es primaires , dans une démarch e de développement durable .. »

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