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L'exercice physique & la pratique sportive (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

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physique

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les déchirures

 

Ce sont des ruptures d’un grand nombre de fibres musculaires. Elles constituent l'accident musculaire le plus grave. Souvent assimilée à un coup de poignard, la douleur soudaine et violente impose l’arrêt immédiat de l'exercice. Cette lésion peut venir d'une contraction musculaire violente non contrôlée ou d’une agression externe sur un muscle contracté. La rupture s'accompagne d'une hémorragie locale et d'un hématome. La palpation révèle une douleur très vive et précise qui dure de 20 à 30 jours. Une déchirure de fibres nécessite le plus souvent un plâtre

et parfois même une intervention chirurgicale impliquant une suture du muscle déchiré suivie d'une rééducation importante pour retrouver les aptitudes sportives. Une déchirure mal soignée peut engendrer d'autres blessures plus marquées comme une rupture du muscle. L'hématome apparu lors de cette lésion peut entraîner une mauvaise cicatrisation et/ou une calcification rendant la fibre musculaire plus fragile. Durant le repos, un traitement de kinésithérapie est indispensable.

regroupe plus de 50% des accidents musculaires, le plus souvent au niveau de la cuisse et plus précisément de la face antérieure. Le claquage au niveau du mollet survient fréquemment lorsqu'un sportif démarre brutalement pour effectuer une course courte et rapide. Pour traiter les claquages, les médecins préconisent du repos, de la cryothérapie (c'est-à-dire du

Chevilles, genou, doigts et épaules sont les articulations les plus exposées aux accidents sportifs. Les entorses et les luxations sont les principales pathologies.

physique

« Extrêmement fréquentes, ces lésions se caractérisent par des déchi rures plus ou moins complètes des ligaments , tissus qui permettent la stabilité des articulations.

Certains sports comme le ski ou le surf sont particulièrement ~ pourvoyeurs d'accidents articulaires.

Grâce au matériel , les vitesses sont de plus en plus élevées, l'encombrement des pistes est croissant ..

.

En conséquence, les lésions progressent au membre supérieur (fractu res ou luxations des poignets ou de l'épaule ).

Et au niveau des membres inférieurs, si les fractures de jambe diminuent grâce -~ \ '-- à l'amélioration des fixations , le genou est de loin le plus vulnérable sur les pistes, avec notamment plus de la moitié des sportifs de loisirs victimes de la très médiatisée rupture du ligament croisé antérieur .

LES ENTO RSES Elles sont provoquées par un déplacemen t anormal, à la suite d'un faux mouvement, des os situés au niveau des articulations.

Les surfaces articulaires reprennent leur place immédiatement mais les ligaments peuvent être simplement étirés ou rompus.

On distingue les entorses béni gnes qui pourront guérir spontanément des entorses graves qui doivent être prises en charge (parfois chirurgicalement) et peuvent laisser des séquelles (instabilité, douleur à court ou long terme ).

~entorse provoque une douleur et un gonflement consécutivement au traumatisme puis , il y a apparition d'un hématome.

Il est indispensable d'immobiliser le membre traumatisé, de le surélever et de mettre l'articulation touchée dans la glace.

Un examen médical s'impose et dans certains cas, il faut effectuer des radiograph ies.

Seul un professionnel doit immobiliser la cheville car un simple bandage expose à la récidive, voire à une fracture, notamment en cas de maintien de l'activité.

Toutes les articulations confondues sont touchées par les entorses, qui surviennent préférentiellement parmi les 15-24 ans et sont moindres chez les plus de 35 ans, (plus menacés en revanche par les tendinites) .

Le footba ll quant à lui est responsable de près de 25% d'entorses du genou et environ 20% d'entorses de la cheville .

LES LU XATIONS Elles siègent essentiellement aux genoux (sauf pour la rotule), à l'épaule , moins fréquemment aux hanches et aux phalanges des doigts .

Elles surviennent au cours de sport de combat Gudo, boxe ) ou de jeux de rugby lors de contacts brutaux entre joueurs ou encore lors de sauts périlleux chez les gymnastes.

Elles correspondent à des déplacements permanents des surfaces articulaires : les ligaments sont déchirés et l'articulation est déboîtée .

On la remarque facilement car il y a une position anormale d'un membre .

Le diagnostic ne fait pas de doute tant la douleur est spectaculaire et caractéristique.

La remise en place s'effectue par un chirurgien.

Si on s'aperçoit d 'une lésion nerveuse , il faudra opérer.

1 !ti i Jiio li iii itJ pathologies différentes qui traduisent avec un degré de gravité variable une souffrance du tendon, depuis son inflammation (souvent douloureuse et qui, tout au plus, fragilise le tendon) jusqu'à sa rupture (qui relève de la chirurgie notamment chez le sportif de haut niveau).

~inflammation se définit comme une réaction de l'organisme à une agression traumatique, chimique ou microbienne de l'organisme .

Elle se caractérise par de la chaleur, de la rougeur et de la tuméfaction .

Les tendinites ont diverses origines.

~usure liée à l'avancée en âge mais aussi des sollicitations excessives et répétée s du tendon lors d'activités sportives, va progres sive ment favoriser l'inflammation du tendon et le passage à la chronicité.

Parfois , il s'agit d'un choc direct, en particulier au niveau du tendon rotulien.

Plus rarement, l'atteinte tendineuse est en rapport avec le frottement du tendon sur une structure anatomique de voisinage .

~évolution de ces tendinites se fait en deux temps .

Les tendinites se traduisent par une douleur du tendon d'abord pendant l'effort puis en permanence.

Le tendon reste peu douloureux, de consistance et de volume normaux dans un premier temps mais on note un enraidissement et un épaississement.

Pour la soigner, on utilisera la kinésithérapie, les infiltrations et le repos .

Le recours éventuel à l'imagerie permet de préciser l e diagnost ic en cas de besoin.

Nég ligées , ces tendini tes peuvent aboutir à une rupture tendineuse qui se manifeste par une douleur vive et brutale accompagnée d'une impotence fonctionnelle totale .

Le coude est l'articulation la plus souvent concernée mais les tendinites atteignent également l'épaule, le talon d'Achille ou le genou.

Le terme « tendinopathie " est plus utilisé par les spécialistes que « tendinite " et recouvre en réalité divers types d'affection des tendons.

Par exemple, le joueur de tennis (près d 'un tiers d'entre eux) est touché très souvent par le célèbre « tenn is ­ elbow "· Il sollicite en permanence la répète les mêmes gestes selon la façon dont il tient sa raquette .

Cette pathologie est désignée comme épicondylalgie.

Elle touche également les lanceurs de javelot , mais aussi les footballeurs (aux niveaux de l'insertion supérieure des adducteurs) ou les gymnastes (muscle V deltoïdien).

LES ATTEINTES DU SQUELETTE ET DES VERTÈBRES indirect (une personne lors d 'une chute sur la main, bras tendu, peut se fracturer la clavicule par exemple).

On distingue les fractures dites fermée s s'il n'y a pas de plaie et les fractures ouvertes s'il y a plaie et que les os sont mis à nus.

Enfin, il y a des fractures compliquées s'il y a atteinte d'organes internes ou des lésions périphériques (muscles, nerfs , vaisseaux).

Elles présentent également diverses formes : obliques, transversales , à fragments multiples, par torsion ou encore des fractures incomplètes qui sont de véritables fissures ou fêlures.

Les fractures nécessitent un traitement rapide , commençant, si possible, par une immobi lisation dans une attelle .

On les soigne grâce à la chirurgie ou à l'orthopédie.

Plus spécifiquement chez les sportifs, peuvent survenir des fractures spontanées ou fractu res de fatigue .

Elles se manifes tent sur un os sain, chez un sujet en parfaite santé, lors d'une activité physique normale , en l'absence de tout traumatisme.

Ces fractures peuvent être dues à des chocs renouvelés ou à la surcharge représentée par le poids du corps sur certaines zones contraintes mais elles peuvent également survenir par l'action -• · - • répétée de muscles agonistes et antagonistes .

Elles touchent surtout les os des membres inférieurs (métatarsiens, tibias ) et sont favorisées par le surentraînement, les sols durs et se manifestent par une dou leur d'apparition progressive .

Elles imposent un long repos sportif.

AU NIVEAU DE LA COLONNE VERT ÉBRALE Avec ses 27 articulations et sa conformation anatomique, la colonne vertébrale est le siège de nombreux traumatismes.

Il peut y avoir des traumatismes disco-vertébraux qui sont souvent dus à des mouvements exécutés dans des positions défavorables , à certains exercices entraînant des micro-traumatismes répétés (sauts, chutes mal amorties ), ou a des chocs directs sur la colonne vertébrale.

Ils se manifestent toujours par une douleur aiguë au niveau de la région atteinte et une impotence fonctionnelle plus ou moins marquée.

Parmi les lésions les plus fréquentes : • le torticolis d'effort au niveau de la région cervicale qui apparaît à la suite d 'une chute , d'un effort, d'une mauvaise position nocturne .

Il s'agit d'une douleur aiguë presque toujours unilatérale ; • au niveau de la région lombaire (le lumbago , la sciatique, la lombalgie) ; • ou encore des lésions discales telle s La lombalgie est par exemple l'affection la plus répandue dans la pratique de l'aviron.

Elle résulte de la sollicitation intense de la région lombaire , lors du travail de la pelle dans l'eau .

PRÉVENTION DES ACCIDENTS SPORTIFS Chaque année, on estime à 2 millions le nombre d'entrée aux urgences pour lésions sportives.

La plupart sont évitables et il est essentiel de tout mettre en œuvre pour assurer une prévent ion efficace.

Les accidents musculaires peuvent être prévenus grâce à la diététique (il s'agit d'éviter la déshydr atation et de veiller à avoir une aliment ation équilibrée et sans carence ).

La qualité de l'entraînement doit être importante, de même le stretching et l'équilibre des groupes muscula ires.

De bonnes chaussures, une pelouse ou une piste en bon état, des tapis de réception suffisants, un manche de raquette adapté, une tension de cordage ajustée, un bon réglage d u vélo ...

Tous ces éléments matérie ls sont indispensables pour une pratique plus sûre.

Par ailleu rs, les gestes sportifs répétés doivent être exécuté s dans de bonnes positions du dos par exemple .

Une bonne hygiène de vie (sommeil, une hydratat ion suffisante, des repas équilibrés et pris à des horaires réguliers ...

) doit évidemment être respectée.

De plus , toute pratique sportive requiert un suiv i médi cal suffisant.

En effet, bien des blessures sont secondaires à une première blessure négligée ou mal soignée (une contracture banale non soignée peut facileme n t amener un claquage ).

Souven~ la compétition est reprise trop tôt, avant la cicatrisat ion complète des lésions .

Les examens préalab les à toute pratique sportive sont aussi destinés à dépister l'absence d'inco mpatibilité d'ordre médical avec le sport pratiqué et pour orie nter le sportif, surtout quand il est jeune , vers le sport le mieux adapté à sa morphologie et à ses capacité s biologique s.

LE POI N T DE CÔT É Qui n'a pas ressenti cette douleur abdominale vive qui apparaît juste sous les côtés et sur les côtés pendant un effort ? Le point de côté coupe la respirati on et le plus souvent, il faut stopper l'exe rcice physique en cours et respirer lentement pour faire passer la douleur .

On ne connaît pas la cause exacte de ce phénomène .

Le plus probabl e est qu'il s'agisse de douleurs muscula ires au niveau du diaphragme (ce muscle, en se contractan~ provoque l'augmentation du volume de la cage thoracique et permet l'insp iration ), des abdominaux ou des muscles intercostaux.

Cette douleur serait provoqu é e par un manque d 'oxygène destiné au système digestif.

C'est pourquo i, après des repas copieux, les points d e côté apparaissent plus facileme nt.

Une autre explication de ces douleurs serait purement digestive et touchera it le côlon .

À droite , le point de côté pourrait être lié à des douleurs du foie et à gauche , de la rate.

Enfin, il pourrait s'agir de douleur de la plèvre (la membrane qui tapisse le thorax et enveloppe les poumons ).

Pour éviter le point de côté, il est important de bien s'échauffer mais également de bien rythmer s a respiration au cours de l'effort .

Il faut aussi respecter un certain délai entre le dernier repas et le début de l'effort (3 heures ).

Pendant l'exercice , il est bon de boire régulièrement et en petites quantités .. »

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