Robotique et automatisme
Publié le 29/06/2013
                            
                        
Extrait du document
Les réalisations industrielles sont le résultat d'activités humaines et sont caractérisées par une complexité de plus en plus grande compte tenu des avènements technologiques toujours plus nombreux. Il a donc été primordial d'établir des méthodes et des outils de communication permettant l'analyse détaillée de ces systèmes. Un système est un assemblage d'objets reliés les uns aux autres de façon à former une entité remplissant une ou plusieurs fonctions. Une fonction correspond donc à l'action d'un ou plusieurs constituants d'un système exprimé en terme de finalité. Un système industriel type agit sur des matières premières pour les faire passer d'un état initial à un état final. créant ainsi de la valeur ajoutée.
«
                                                                                                                            peuvent 	prendre 	que 	deux 	états 	: vrai 	ou faux, 	ouvert 	ou fermé, 	oui ou non, 	o 	ou 1 (codogr  binaire 	en informatique 	
~ ..
                                                            
                                                                                
                                                                    ,~ 	..
                                                            
                                                                                
                                                                    	~ 	notamment).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Toute 	proposition 	logique 	peut 	se mettre 	sous 	la forme 	énoncée 	ci-dessus 	d'où 	la nécessité 	: 	• d'un 	outil 	mathématique 	pour 	traiter 	les propositions 	logiques 	: il s'agit 	de 	l'algèbre 	de Boole, 	• d'une 	représentation 	physique 	pour 	matérialiser 	les opérateurs 	fondamentaux 	: les circuits 	logiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	fonction 	booléenne 	est donc 	une 	quantité 	booléenne 	dont 	la valeur 	dépend 	d'un 	certain 	nombre 	de 	variables 	booléennes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les opérateurs 	logiques 	peuvent 	s'appliquer 	aux 	signaux 	électriques 	de la même 	manière 	qu'ils 	s'appliquent 	aux 	symboles 	O et 1 (signaux 	électriques 	numériques).
                                                            
                                                                                
                                                                    	l'opération 	qui permet 	d'obtenir 	le signal 	A et B est effectuée 	par 	des 	circuits 	numériques 	spécialisés 	que 	l'on 	appelle 	les drcuits lflfÏllUrs .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
« moderne 	•.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au début 	des 	années 	70, 	le bilan 	de la conception 	des 	systèmes 	logiques 	n'était 	pas 	brillant.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dans 	l'industrie, 	les méthodes 	pratiques 	de 	synthèse 	restaient 	dans 	l'ensemble 	empiriques 	et rattachées 	à la 	technologie 	des 	automatismes 	à relais, 	reposant 	sur des 	circuits 	à logique 	câblée 	reliés 	entre 	eux 	par 	des 	relais 	ou 	interrupteurs 	qui laissaient 	ou non 	passer 	le courant.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En 1975, 	un groupe 	de travail 	de 	l'AFCET 	(Association 	Française 	pour 	la 	Cybernétique 	Économique 	et 	Technique) 	décide 	de créer 	une 	commission 	« normalisation 	de la 	représentation 	du cahier 	des 	charges 	d'un 	automatisme 	logique 	•.
                                                            
                                                                                
                                                                    La norme 	GRAFCET 	est le produit 	de cette 	réflexion.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	voit 	le jour 	en 1977.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En 	1987, 	le GRAFCET 	devient 	une 	norme 	internationale.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le GRAFCET 	est utilisé 	pour 	décrire 	et 	commander 	l'évolution 	du système.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	GRAFCET 	se compose 	: 	• d'étapes, 	auxquelles 	on associe 	des 	actions, • de transitions, 	auxquelles 	on associe 	des 	réceptivités, 	• de liaisons 	orientées 	reliant 	les étapes 	aux 	transitions 	et inversement 	Vers 	la fin du XX' siède, 	la conception 	des 	calculateurs 	bouleverse 	le monde 	de la robotique 	permettant 	ainsi 	l'élaboration 	de méthodes 	d'analyse 	plus 	complexes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On peut 	désormais 	concevoir 	des 	systèmes 	non 	linéaires, 	prendre 	en considération 	l'impact 	de 	phénomènes 	aléatoires.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
D&!NmoNS Il existe 	deux 	familles 	de procédés 	automatisés.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	premiers 	sont 	les 	systèmes 	soumis 	à des 	signaux 	booléens 	(dits 	séquentiels).
                                                            
                                                                                
                                                                    	lis ont 	la 	particularité 	d'avoir 	un comportement 	totalement 	prévisible 	car ils sont 	décrits 	par 	un ensemble 	fini de variables 	logiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Leur 	
booléen 	: les entrées/sorties 	sont 	des 	signaux 	booléens.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La seconde 	famille 	comprend 	les processus 	analogiques 	(évolution 	continue 	en fonction 	du 	temps 	des 	variables) 	: elle 	regroupe 	les 	processus 	asservis 	et les systèmes 	en 	chaîne 	directe 	(systèmes 	commandés).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un système 	asservi 	présente 	un retour 	d'état 	des 	grandeurs 	de sortie 	(effectué 	à l'aide 	de capteurs).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il y a donc 	contrôle 	de l'exécution.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce retour 	permanent 	de l'information 	justifie 	une 	autre 	appellation 	des 	systèmes 	asservis 	: systèmes 	en boude 	fermée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On retrouve 	un tel système 	pour 	les 	
missiles 	par 	exemple.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À chaque 	instant 	la position 	du missile 	est vérifiée 	pour 	modifier 	la trajectoire 	si nécessaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	asservissement 	est nommé 	selon 	la 	nature 	de la grandeur 	de sortie 	(asservissement 	de position, 	de vitesse, 	de débit 	ou de température).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Si le 	système 	ne possède 	qu'un 	couple 	d'entrée/sortie, 	il est dit monovariable.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Si la grandeur 	de sortie 	est une 	grandeur 	mécanique, 	le système 	asservi 	est nommé 	servomécanisme.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les 	processus 	de poursuite 	Ils ont 	pour 	but de maintenir 	l'égalité 	entre 	le signal 	de référence 	et le signal 	de sortie, 	et ce quelles 	que 	soient 	les 	variations 	du signal 	de consigne.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On 	peut 	par 	exemple 	citer 	le système 	Chacun 	de ces circuits 	a une 	fonction 	qui lui est propre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À chaque 	opérateur 	logique 	correspond 	un circuit 	spécifique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il faut 	donc 	construire 	un 	appareil 	particulier 	renfermant 	un 	circuit 	pour 	chacune 	des 	fonctions 	logiques 	dont 	on a besoin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Concevoir 	un circuit, 	c'est 	relier 	électriquement 	entre 	eux 	un certain 	nombre 	de 	composants.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	opération 	de 	connexion 	s'appelle 	un cablage 	et le 	circuit 	prend 	alors 	le nom 	de logique 	câblée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	technique 	était 	encore 	la 	plus 	utilisée 	jusqu'à 	l'avènement 	des 	circuits 	intégrés.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
évolution 	n'a lieu 	d'asservissement 	des 	gouvemes 	de 	que 	si une 	ou 	vol 	d'un 	avion.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
1950 	Il NOS 	JOUIS 	: 	À partir 	des 	années 	1950 	débute 	l'époque 	de l'automatisme 	
plusieurs variables changent 	d'état.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	perceuse 	.,.
                                                            
                                                                                
                                                                    automatisée 	est 	par 	exemple 	un processus 	de type 	
Les 	processus 	de régulation 	Ce sont 	des 	systèmes 	de commande 	qui 	maintiennent 	des 	grandeurs 	physiques 	à des 	constantes 	prédéfinies 	comme 	le maintien 	de la température 	1-------------._ 	___________ 	_, d'un 	four.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les processus 	de poursuite 	
Représentation  d'un automatisme 	
selon  la 	norme  GRAFCET 	
liaison 	orientée 	vers 	le haut 	
étape 	
liaison 	orientée 	vers 	le bas 	
action 	associée 	à une 	étape 	
présentent 	en général 	des 	temps 	de 	réaction 	très 	faibles 	(inférieurs 	à une 	seconde) 	tandis 	que 	ceux 	de régulation 	sont 	caractérisés 	par 	des 	temps 	beaucoup 	plus 	grands.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
Système 	en chaine 	directe 	Un système 	en chaîne 	directe 	est de 	même 	nature 	qu'un 	système 	asservi 	mais 	la commande 	s'effectue 	directement 	c'est-à-dire 	sans 	retour 	d'état 	(pratiquement 	cela 	signifie 	que 	si 
jamais 	des 	phénomènes 	parasites 	viennent 	perturber 	le déroulement 	du 	processus, 	aucune 	réaction 	compensatoire 	ne sera 	automatiquement 	réalisée).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
ÎEIMINOLOGIE Un système 	est défini 	par 	une 	frontière 	d'isolement 	En effet, 	certaines 	grandeurs 	externes 	peuvent 	influer 	sur 	son 	comportement 	Il en existe 	deux 	principales 	catégories 	: les grandeurs 	d'entrée 	et les perturbations 	(phénomènes 	physiques 	qui nuisent 	à 	la bonne 	réalisation 	de la fonction 	recherchée, 	les frottements 	par 	exemple).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Un tel système 	est composé 	d'une 	partie 	commande 	(PQ 	et d'une 	partie 	opérative 	(PO).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La représentation 	met 	en évidence 	deux 	chaînes 	: une 	chaîne 	directe 	également 	appelée 	chaîne 	d'action 	et une 	chaîne 	de retour 	ou 	chaîne 	de réaction.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La première 	assure 	la fonction 	de commande 	et de 	puissance.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La fonction 	comparaison 	délivre 	un signal 	appelé 	écart 	et 	conventionnellement 	noté 	E.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Pour 	corriger 	cette 	erreur, 	on emploie 	des 	régulateurs.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le plus 	utilisé 	en 	industrie 	est le PID 	: Proportionnel 	Intégral 	Dérivé.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le PID 	permet 	3 	actions 	simultanées 	sur l'erreur 	consigne/mesure 	: 	• une 	action 	proportionnelle 	: l'erreur 	est multipliée 	par 	un gain 	G, 	• une 	action 	intégrale 	: l'erreur 	est 	intégrée 	sur un intervalle 	de temps 	Ti, 	• une 	action 	dérivée 	: l'erreur 	est 	dérivée 	suivant 	un temps 	T d.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La seconde 	assure 	la fonction 	de 	détection.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	dernière 	est assurée 	par 	un capteur 	qui permet 	d'effectuer 	une 	mesure 	de la grandeur 	de sortie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il 	délivre 	un signal 	qui doit 	être 	de même 	nature 	physique 	que 	le signal 	de 	consigne 	pour 	pouvoir 	lui être 	comparé.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En industrie, 	les capteurs 	les 	plus 	répandus 	sont 	les capteurs 	dits 	intelligents.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En effet, 	ils comprennent 	en plus 	d'un 	capteur 	basique, 	un 	microcontrôleur 	qui lui permet 	d'effectuer 	davantage 	d'opérations 	comme 	le traitement 	du signal 	prélevé, 	un auto-étalonnage 	...
                                                            
                                                                                
                                                                    Par opposition 	à 	un capteur 	« dassique 	• qui renvoie 	la 	valeur 	du paramètre 	qu'il 	contrôle, 	un 	capteur 	intelligent 	renvoie 	une 	information.
                                                            
                                                                                
                                                                    
QUAIJTts 	D'UN 	SYSTtME 	ASSEIVI 	Le cahier 	des 	charges 	d'un 	asservissement 	impose 	généralement 	un certain 	nombre 	de contraintes 	sur le 	comportement 	du système 	(passage 	d'une 	position 	à une 	autre 	sur un axe 	de robot 	par 	exemple).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Celles-ci 	portent 	sur la précision, 	la rapidité, 	la stabilité 	et lamortissement.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Précision Elle 	qualifie 	l'aptitude 	du système 	à 	atteindre 	la valeur 	souhaitée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	est 	caractérisée 	par 	la différence 	entre 	la 	valeur 	visée 	et celle 	effectivement 	atteinte 	par 	la grandeur 	de sortie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Rapidité Elle 	caractérise 	la «vitesse 	» avec 	laquelle 	un système 	peut 	passer 	d'une 	
action 	à une 	autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le critère 	d'évaluation 	est le temps 	de réponse 	à 
n 	%, c'est-à-dire 	le temps 	que 	met 	la 	réponse 	pour 	que 	la valeur 	absolue 	de 	la différence 	entre 	la valeur 	finale 	et la 	valeur 	instantanée 	reste 	inférieure 	à 
n 	% de la valeur 	finale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En pratique, 	on utilise 	le temps 	de 	réponse 	à 5 %.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Stabilité C'est 	peut-être 	le plus 	important 	des 	critères.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En effet 	un système 	instable 	est inutilisable 	! La grandeur 	de sortie 	d'un 	système, 	fonction 	du temps, 	présente 	d'abord 	un régime 	transitoire	; 	celui-ci 	est suivi 	au bout 	d'un 	temps 	suffisamment 	long 	par 	un régime 	dit 	permanent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il est impératif 	que 	la 	grandeur 	de sortie 	cilnverge 	vers 	une 	valeur 	constante.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Amortissement Lors 	du passage 	d'une 	valeur 	à une 	autre, 	la grandeur 	de sortie 	d'un 	système 	peut 	présenter 	des 	oscillations.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il est important 	que 	le régime 	transitoire 	soit 	bien 	amorti 	(sans 	toutefois 	trop 	nuire 	à la rapidité 	du 	système).
                                                            
                                                                                
                                                                    	En pratique, 	il faut 	souvent 	rechercher 	un compromis 	entre 	amortissement 	et rapidité.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Exemples 	industriels 	Les systèmes 	de commande 	en chaîne 	directe, 	qui ont 	connu 	un grand 	succès 	dans 	le passé, 	trouvent 	encore 	aujourd'hui 	des 	applications 	en raison 	de leur 	simplicité, 	mais 	dans 	la plupart 	des 	cas, 	ils ont 	été remplacés 	avantageusement 	par 	des 	systèmes 	asservis 	qui permettent 	la réalisation 	d'une 	tâche 	désirée 	avec 	une 	fiabilité 	et 	une 	précision 	nettement 	supérieures.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En voici 	quelques 	exemples 	: 	• le four 	électrique 	: système 	de 	régulation 	de température.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• le pilotage 	d'un 	vélliCllle 	correspond 	à un processus 	multivariable.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	variables 	d'entrées 	sont 	le freinage, 	la 	direction, 	la course 	de la pédale 	d'accélérateur, 	les variables 	de sortie 	sont 	la position 	et la vitesse 	du véhicule, 	l'état 	de la route.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le vent 	et la 	circulation 	sont 	des 	perturbations.
                                                            
                                                                                
                                                                    	• le but 	d'un 	château 	d'eau 	est de 	
garantir 	une 	pression 	de 4 bars 	à 	l'utilisateur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	l'emploi 	d'un 	capteur 	assure 	un retour 	d'informations.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Si une 	différence 	existe 	entre 	la consigne 	et la 	pression 	réelle 	au robinet 	du 	particulier, 	une 	vanne 	s'ouvre 	alors 	pour 	remplir 	le château 	d'eau 	et 	remonter 	le niveau 	de pression 	: le 	processus 	fonctionne 	en boucle 	fermée..
                                                                                                                    »
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