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TPE : Aujourd'hui pourquoi et comment la vaccination atteint-elle ses limites ?

Publié le 13/07/2012

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-Il existe des limites médiatiques : on peut s’en rendre compte, de façon très net, avec le cas de la vaccination de la Grippe H1N1. Les medias faisant tellement de commentaires sur ce nouveau vaccin, et les avis étant tellement mitigés, les gens ne savent plus quoi en penser. Par exemple certains médecins sont contre ce vaccin qu’ils ne jugent pas utile tandis que d’autres jugent le contraire. Les medias ayant fait prendre de l’ampleur à toute cette affaire,  peu de personnes se sont fait vacciner par rapport à ce que pensait et avait prévu l’Etat. -Il existe également des limites scientifiques, vu l’urgence de la situation causée par la grippe A, l’épidémie s’est en effet propagée très rapidement dans le monde entier, il fallait donc trouver un vaccin pour y remédier rapidement. L’urgence a donc provoqué un enchaînement rapide de la situation, les chercheurs scientifiques avaient l’obligeance de trouver rapidement un vaccin. Toutefois, le manque de temps, et l’urgence de la situation ont précipité le déroulement de la situation. Le vaccin contre la grippe H1/N1 ne pouvait donc pas être le plus efficace possible. Par conséquent, les cellules du virus avaient déjà mutés quelques mois après la création du vaccin, ce qui le rendait inefficace

« Le système immunitaire a pour fonction d’éliminer ces particules de manière aussi efficace que possible.

Si ce système est affaibli et s’il ne fonctionne pasadéquatement, ces particules importunes ont tendance à s’accumuler ;Si le système immunitaire est fort, il nous protège contre les infections et les autres maladies.On appelle réponse immunitaire la réaction du système immunitaire aux antigènes que le corps reconnait comme étant étrangers. La réponse immunitaire peut être divisée en plusieurs phases :1- La première réponse dite « innée », menée par des cellules capables de détruire et d’ingérer un large éventail d’organismes étrangers (antigènes)2- la seconde réponse dite « acquise » caractérisée par la production d’anticorps et de cellules T qui sont spécifiques a l’antigène.3- une troisième phase où la production de cellules immunitaires revient a la normale et où les informations nécessaire pour les futures réponses immunitaires contrece même antigène sont conservées dans les cellules mémoires de la moelle osseuse.Les lymphocytes T, également appelés thymocytes ou cellules T jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire secondaire (voir au dessus). C - En quoi est-il important au niveau de l’organisme ?Le système immunitaire peut avoir des effets sur le phénotype macroscopique d’un individu : il est impliqué directement dans la cause de plusieurs troublesphysiques.

Nous savons que si le système immunitaire est faible, nous ressentons une fatigue générale.

Dans ce cas nous sommes alors sujets à des infections viraleset bactériennes.

Si nous permettons à ces infections de persister, il peut en résulter un état de maladie chronique.

Dans notre société moderne, les allergies sont deplus en plus courantes, et elles constituent également des manifestations des troubles du système immunitaire.L’infection virale est un très bon exemple : bien que des particules virales pénètrent le corps régulièrement, elles ne causent pas de problème car les cellules dusystème immunitaire disposent des virus avant même que la maladie ne puisse s’installer.

Cependant lorsque le système immunitaire est faible le corps ne se défendplus assez c'est-à-dire qu’il n’élimine plus efficacement les particules importunes, ce qui permet à l’infection virale de se propager. II – qu’est ce que la vaccination A- Le principe de la vaccination « Vaccin » et un mot magique, parce qu’il évoque une victoire sur de grandes maladies infectieuses.La venue d’une maladie infectieuse est protégée de manière préventive par un vaccin.

Celui-ci mémorise dans le système immunitaire les traces d’un agent infectieuxsous la forme d’anticorps ou de cellules tueuses, de sorte que si ce même germe se présente, le système immunitaire déclenche une réaction protectrice immédiate.

Cesérum prévient un éventuel développement d’une nouvelle infection. Le vaccin est une préparation qui induit une immunité vis à vis d'un micro organisme déterminé.

Il permet d'augmenter la vitesse et l'efficacité de la réactionimmunitaire contre le microbe.On vaccine en injectant à un sujet des microbes (ou toxines microbiennes) qui ont été modifiés de telle façon qu'ils ne sont plus dangereux mais déclenchentnéanmoins une production d'anticorps et de cellules spécifiques.

Quelques semaines plus tard, le sujet est alors vacciné: en cas d'infection par le même microbevirulent, son système immunitaire réagit très efficacement et empêche l'infection.

L’immunité ainsi acquise par l'organisme est spécifique et durable car l'organismemaintient la production de ces anticorps.Dans un vaccin, on ajoute souvent des adjuvants.

Ils servent à renforcer l’immunogénicité c'est-à-dire la capacité de l’antigène d’induire une réaction immunitaire etleur efficacité.

Par exemple, on utilise régulièrement les sels d’aluminium (les aluns) comme adjuvant car ils sont généralement considérés comme sans dangers.Les effets en tant qu’adjuvants des aluns sont néanmoins limités mais il existe aujourd’hui de nouveaux adjuvants : il s’agit notamment d’immunostimulateurs, c’est àdire qui stimule le système immunitaire, de supports microparticules et d’émulsion, ainsi que de diverses associations des ces produits.

Ces adjuvants devraientpermettre le développement de vaccins sans risques et efficaces contre des maladies pour lesquelles on ne dispose pas encore de vaccins.

C’est le cas pour lepaludisme et l’infection au VIH.

Mais également pour améliorer des vaccins déjà existants. Même chez le sujet non immuno-déficient c'est-à-dire chez un sujet qui ne possède pas de déficience au niveau de ses mécanismes immunitaires, des pratiquesmédicales visent à aider l'organisme à se défendre: c'est le cas de la vaccination et de la sérothérapie.

La vaccination est un traitement préventif: le sujet "apprend" àproduire anticorps et cellules mémoires efficaces contre un microbe déterminé.

L'immunité ainsi acquise par l'organisme quelques semaines après la vaccination estspécifique et durable.

La sérothérapie consiste à soigner un sujet malade en lui injectant le sérum de personnes déjà immunisées contre cette maladie contenant doncdes anticorps spécifiques.

L'organisme malade reçoit ainsi une protection immédiate mais de courte durée. Lors de la vaccination, une version atténuée d’un germe est introduite dans le corps et le système immunitaire répond en produisant des anticorps pour attaquerl’intrus.

Par la suite, une mémoire de la vaccination persiste de façon à ce que le système immunitaire puisse rapidement identifier et neutraliser les agents causant lesmaladies dès leur apparition.Vaccinothérapie : vaccin dont le but est de stimuler une mémoire immunitaire défaillante chez une personne déjà infectée. Les caractéristiques idéales des vaccins :- Un profil de sécurité impeccable pour tous (y compris les nouveau-nés, les personnes âgées, les sujets immuno-compromis, ex VIH).- Une efficacité de long terme- Une seule dose de vaccin (ou, à défaut, deux doses peu espacées)- La maîtrise des variations individuelles : Anticorps maternels du nouveau-né ; Sénescence du système immunitaire des personnes âgées ; immuno-compromis.- Vaccins administrables sans aiguilles ni seringues (par voie orale, nasale ou transcutanée)- La capacité d'être combiné à d'autres vaccins, les combinaisons vaccinales étant particulièrement appropriées pour les enfants ;- Des procédés de fabrication à grande échelle simples, économiques et facilement contrôlables- Des formulations résistantes aux hautes et basses températures B- L’origine du vaccinA la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre, un médecin nommé Edward Jenner étudie la variole, maladie très contagieuse et répandue.

Il remarque que les personnesatteintes de la variole des vaches ne semblent pas attraper ensuite la variole des hommes. Un premier vaccin a été créé pour combattre cette maladie.Le 14 Mai 1797, c’est la 1ere tentative de vaccin de tout les temps. Louis pasteur était un scientifique, chimiste, et physicien de formation français.

Il est né le 27 décembre 1827 dans le Jura et est mort le 28 septembre 1895 en Seineet Oise, ancien département français aujourd’hui appelé Hauts-de-Seine.Louis Pasteur est à l’origine du premier vaccin contre la rage.

C’est lui qui s'est rendu compte qu’en injectant, dans le corps d'une personne, une petite quantité d'unvirus moins agressif elle ne tomberait presque plus jamais malade à cause de ce virus.

C’est le principe d’un vaccin.En 1877, Louis pasteur démontre que le choléra des poules, qui conduit à leur mort est provoquée par un microbe.En 1885, il pratique pour la 1ere fois une vaccination contre la rage qui est une réussite (il l’a testé sur un jeune berger et l’a sauvé de la mort).

Après cette victoire,ce chercheur réalisera plus de 350 vaccins. C – le vaccin antitétanique : un vaccin efficace contre le tétanos. »

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