Devoir de Philosophie

TPE : La police scientifique

Publié le 21/08/2012

Extrait du document

scientifique

Lors de la mort de l’individu ces phénomènes d'homéothermie ne fonctionnent plus, par conséquent  la température du corps s’équilibre peu à peu avec celle de son environnement. Dans les pays tempérés, on parle de refroidissement cadavérique, et dans certaines régions chaudes du globe, il s'agira d'un réchauffement cadavérique.  La température du cadavre peut être mesurée à l'aide d'un thermomètre rectal ou tympanique. L'usage d'un thermomètre anal est à proscrire dans les cas de suspicion d'agression sexuelle afin de ne pas créer de lésions qui risqueraient de fausser les constatations du médecin légiste.  Il faut prendre la température centrale du corps. La température sous-axillaire n'est pas révélatrice. Une sonde oesophagienne ou hépatique peut aussi fournir la température du corps. La température ambiante au moment des faits doit être obligatoirement connue pour obtenir un résultat.  Un corps perd entre 0,5°C et 0,8°C par heure. En moyenne, la température du cadavre rejoint la température ambiante dans un intervalle post-mortem compris entre huit et douze heures. Cependant, le corps refroidit peu durant la phase initiale qui suit le décès. Puis la décroissance thermique va s'accélérer avant de connaitre à nouveau une décroissance plus lente.

scientifique

« (Muscle détendu) La rigidité se caractérise par une perte de l'élasticité des tissus et notamment des muscles, causée par la coagulation de la myosine, une protéine qui y est présente.La disparition de la rigidité est en rapport avec l'autolyse et la putréfaction qui détruisent la structure des filaments d'actine et de myosine ainsi que les liaisons qui les unissent.-Utilisation pratique :La rigidité cadavérique affecte l'ensemble des muscles de l'organisme : elle débute à la nuque puis suit une marche descendante vers les membres inférieurs, comme.

En effet, elle touche d'abord les petits muscles situés en haut du corps puis les muscles plus importants (en particulier lesmembres inférieurs) où elle prédomine ce qui explique cette marche descendante.La rigidité débute entre 3 et 4 heures après le décès, presque toujours au niveau de l'extrémité cervico-céphalique (nuque et muscles masticateurs).

Elle atteint son intensité maximale entre 8 et 12 heures.

Elle se maintient ensuite entre 12 et 36 heures.

Puis elle disparaît progressivement endeux ou trois jours, lorsqu'apparaît la putréfaction.En cas de rupture artificielle, par exemple un déplacement du cadavre, intervenant moins de 8 à 12 heures après la mort, la rigidité peut réapparaître ; ce n'est pas le cas lorsque la rupture intervient au-delà de ce délai (associée à d'autres méthodes de datation, cette considération permet parexemple de constater que le cadavre a été déplacé).Cette chronologie n'est qu'indicative et en réalité on observe des variations interindividuelles considérables en fonction de la température ambiante (comme tous les phénomènes cadavériques, la rigidité est d'autant plus rapide que la température ambiante est élevée et inversement), d'uneéventuelle activité musculaire intense avant la mort, de l'importance de la musculature du sujet et de la cause de la mort :La rigidité est plus rapide en cas de convulsions ante-mortem, dans certains décès toxiques (strychnine…), dans les électrocutions, dans les décès précédés d'un état de stress ou lorsque la mort survient au cours d'efforts musculaires intenses.

Elle est plus lente dans certains décèsasphyxiques (pendaison, intoxication au monoxyde de carbone…), ou lors d'hémorragies massives.La rigidité cadavérique présente d'autres limitations : elle peut varier en intensité : ainsi, elle est très peu importante chez le sujet âgé ou émacié ou lors d'agonies prolongées (dans ce cas, il faut veiller à ne pas la confondre avec la raideur du au froid).

Il n'existe pas d'instruments ou detechnique permettant de la quantifier de manière précise.Pour ces différentes raisons, la rigidité cadavérique ne doit jamais être utilisée isolement pour tenter de déterminer le délai post-mortem mais doit être exploitée à la lumière d'autres méthodes de datation. c) Lividité cadavérique ou hypostases*Les lividités cadavériques sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre qui débute dès l'arrêt de la fonction hémodynamique.

Elles manquent rarement mais peuvent être difficiles à mettre en évidencechez un sujet mélanodermique*.

Leur typographie dépend de la position du cadavre et doit être cohérente avec celle-ci.

D'autre part elles épargnent les points de pression.

Elles commencent généralement à être discernables 2 à 4 heures après la mort, atteignent leur maximum vers 8-12heures puis demeurent inchangées par la suite.

Jusqu'à 8-15 heures les lividités sont dites mobiles, elles peuvent être déplacé, au-delà de ce délai elles sont fixes. d) Refroidissement: méthodes thermométriquesLe corps humain lorsqu'il est encore vivant est homéotherme c'est a dire que sa température centrale ou de surface reste à une valeur constante malgré les contraintes climatiques (entre 36 et 38°C).

L'homéothermie résulte de la thermorégulation, un système réglé qui a pour paramètreréglé les températures centrale et de surface du corps et pour système de commande l'hypothalamus et la moelle épinière, un organe du système nerveux central.Dans le cas de la température centrale du corps les thermorécepteurs dits profond sont l'hypothalamus, la moelle épinière et les viscères abdominaux.

Ils transmettent la température qui les baignes a l'hypothalamus par voie sanguine.Les thermorécepteurs, dit superficiels, de la température de surface sont situés sur la peau, ils envoient les informations captées par voie nerveuse.L'hypothalamus contrôle l'activité des organes effecteurs de la thermorégulation appelés métabolisme basal.On distingue les cas d'hyperthermie, température du corps trop élevée, et d'hypothermie, température du corps trop basse.Lorsque le corps entre en hyperthermie, le système de commande stimule la thermolyse qui est la déperdition de chaleur par l'organisme.

Le mécanisme de la thermolyse n'est pas a notre portée on dira juste que l'un des mécanisme consiste a évaporé l'eau de l'organisme afin de provoquerle sudation de l'individu ce qui le refroidira.Inversement, lorsque le corps entre en hypothermie, le système de commande va stimuler la thermogénèse, production de chaleur par l'organisme.

La thermogénèse est réalisée par les calories brulées par l'organisme, les contractions musculaires, le foie et certaines hormones.

On ne pourrapas, à notre niveau, être plus précis quant a son mécanisme. Lors de la mort de l'individu ces phénomènes d'homéothermie ne fonctionnent plus, par conséquent la température du corps s'équilibre peu à peu avec celle de son environnement.

Dans les pays tempérés, on parle de refroidissement cadavérique, et dans certaines régions chaudes du globe,il s'agira d'un réchauffement cadavérique.La température du cadavre peut être mesurée à l'aide d'un thermomètre rectal ou tympanique.

L'usage d'un thermomètre anal est à proscrire dans les cas de suspicion d'agression sexuelle afin de ne pas créer de lésions qui risqueraient de fausser les constatations du médecin légiste.Il faut prendre la température centrale du corps.

La température sous-axillaire n'est pas révélatrice.

Une sonde oesophagienne ou hépatique peut aussi fournir la température du corps.

La température ambiante au moment des faits doit être obligatoirement connue pour obtenir un résultat.Un corps perd entre 0,5°C et 0,8°C par heure.

En moyenne, la température du cadavre rejoint la température ambiante dans un intervalle post-mortem compris entre huit et douze heures.

Cependant, le corps refroidit peu durant la phase initiale qui suit le décès.

Puis la décroissancethermique va s'accélérer avant de connaitre à nouveau une décroissance plus lente.Si le corps est découvert moins de vingt-quatre heures après le décès, la prise de température est l'un des moyens de datation de la mort.

Au-delà, les résultats ne sont pas appréciables.La manière dont le cadavre est habillé, la température des lieux ou les conditions climatiques sont autant de phénomènes qui entrainent un refroidissement cadavérique plus ou moins rapide.

Remarque : une personne obèse refroidit plus lentement qu'une personne maigre ou qu'unepersonne âgée.Certains phénomènes au cours du décès peuvent être source de confusion.

Si une personne est en état d'hyperthermie au moment du décès, comme lors d'une mort infectieuse (donc, refroidissement lent), ou en état d'hypothermie, comme à l'occasion d'une noyade (donc, refroidissementrapide), les constatations du refroidissement cadavérique risquent d'être erronées.Du point de vue mathématiques on a d'abord penser que le refroidissement cadavérique était une fonction linéaire du temps.

Cette théorie n'a pas duré longtemps.Certains scientifiques on approché le problème en supposant que la différence de température entre le corps et l'air ambiant serait proportionnelle au flux thermique.Le flux thermique étant un transfert de chaleur d'un milieu chaud vers un milieu plus froid ce qui conduit a une égalisation de la température des deux milieux en question.On obtient alors une modélisation de la baisse de température par lafonction exponentielle suivante : Mais on se rend vite compte que cette modélisation n'est pas très pertinente car la baisse de la température cadavérique s'effectue en 3 phases que l'on ne peut expliquer :* Une phase dite de plateau thermique initial (durée de 0,5 à 3 heures, avec d'importantes variations interindividuelles) : pendant cette période et pour des raisons encore mal connues, la température du cadavre décroît très peu ; il en résulte une première limitation de la méthodethermométrique, car celle-ci se révèle inopérante pour dater un décès récent remontant à moins de trois heures.* Une phase intermédiaire de décroissance rapide, semi-linéaire, qui est celle où la méthode thermométrique se révèle la plus pertinente pour dater la mort.* Une phase terminale de décroissance lente où la température du corps finit par s'égaliser très progressivement avec celle du milieu ambiant.

À partir de cette phase, la méthode thermométrique n'est plus utilisable. Suite a cet échec un certain docteur Claus Henssge professeur de médecine légale dans une université Allemande a cherché à modéliser la décroissance thermique sous la forme d'une fonction bi-exponentielle variable selon le poids de l'individu.

Il propose alors la modélisation suivante : où k est un paramètre dépendant de la masse M (en kg) de l'individu : On obtient alors cette courbe : L'observation de cette fonction permet de remarquer que :* La dérivée au temps t = 0 de la température est nulle, ce qui permet bien de modéliser le palier initial durant laquelle la température du cadavre décroit très peu.* La décroissance est d'autant plus lente que la masse de l'individu est élevée.Cependant, persiste encore un inconvénient, il est difficile d'utiliser cette modélisation rapidement et des l'arrivée sur la scène de crime.

C'est pourquoi le docteur Henssge a mis au point un système d'abaque, un moyen mécanique de faciliter le calcul.

Ce système se présente sous la formed'un nomogramme, outil graphique de calcul constitué de courbes graduées entre lesquelles on place une règle.

Le résultat de l'opération se lit au croisement de la règle et de l'une des courbes représentées sur le nomogramme. NOMOGRAMME DE HENSSGE :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles