TPE SUR LES ARMES A FEU
Publié le 28/01/2013
                            
                        
Extrait du document
L'artillerie
Avec son fût (ou tube) coulé d'une pièce et un support (ou affût) sur roues muni d'un dispositif de pointage, le principe du canon est au point dès le XVIe siècle. Assez rapidement, l'intérieur du fût («l'âme«), obtenu auparavant par la fonte autour d'un moule, est alésé (creusé), ce qui rend le canon plus solide. Des rayures sont gravées afin, au départ, de recueillir les déchets de la combustion de la poudre qui réduisent le diamètre de l'âme et finissent par provoquer l'explosion de la pièce : on s'est aperçu que ces rayures amélioraient en outre la portée et la précision (principe appliqué aux carabines). Le pointage se fait par un système, plus précis, de vis sous l'affût, et le train avant permet de réduire le temps nécessaire pour passer le canon de sa position de transport à sa position de tir.
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                                                                                                                            recevoir 	un système 	à répétition, 	à 	barillet 	comme 	les revolvers 	(surtout 	pour 	les carabines) 	ou à magasin 	(manuel 	ou semi-automatique).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La véritable 	différence 	réside 	dans 	le 	canon 	: celui 	des 	carabines 	est plus 	court, 	gravé 	sur la surface 	interne 	de 	rayures 	en spirale 	(« carabiné 	»), qui 	impriment 	à la balle 	un mouvement 	rotatif.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'effet 	gyroscopique 	stabilise 	la 	trajectoire, 	augmentant 	ainsi 	la portée 	efficace 	et la précision.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'automatisme 	et le tir en rafale 	Après 	la mitrailleuse 	Gattling 	(1861} 	à 	manivelle 	à bras, 	permettant 	un tir très 	rapide 	et continu 	(avec 	plusieurs 	canons 	disposés 	en barillet 	pour 	éviter 	l'échauffement)	, on a cherché 	à utiliser 	l'énergie 	perdue 	lors 	du départ 	du 	coup.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les systèmes 	à culasse 	mobile 	(mais 	freinée 	ou calée 	afin 	d'augmenter 	l'énergie 	communiquée 	à la balle)	, de 	type 	Maxim, 	utilisent 	le recul, 	tandis 	que 	les systèmes 	de type 	Browning 	se 	servent 	de la pression 	du gaz 	prélevé 	en un point 	du canon	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ces 	mitrailleuses 	tirent 	jusqu'à 	700 	coups 	par 	minute.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La fin de la Première 	Guerre 	mondiale 	voit 	la mise 	au point 	de la version 	portative	, avec 	chargeurs 	de 20 à 30 	cartouches 	: fusil-mitrailleur	, mitraillette 	et pistolet-mitrailleur	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Apparaissent 	aussi 	les mitrailleuses 	dites 	« lourdes 	» , 	capables 	de percer 	les blindages 	légers, 	mais 	nécessitant 	un support (ou 	affût) 	solide 	et motorisé 	(automobile, 	train).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Désormais	, les perfectionnements 	des 	armes 	individuelles 	automatiques 	concernent 	l'usage 	multiple 	(coup 	par 	coup, 	courtes 	rafales, 	tir continu) 	et les 	munitions 	: utilisation 	de la poudre 	dite 	
« sans 	fumée 	», ou fulmicoton	, 	diminution 	du calibre 	compensée 	par 	l'augmentation 	de la vitesse 	de la balle 	(de 	nos 	jours, 	sur certaines 	cartouches, 	la poudre	, compactée, 	n'a pas 	besoin 	d'étui).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'artillerie Avec 	son fût (ou 	tube) 	coulé 	d'une 	pièce 	et un support 	(ou 	affût) 	sur roues 	muni 	d 'un dispositif 	de pointage	, le 	principe 	du canon 	est au point 	dès 	le 	XVI' siècle.
                                                            
                                                                                
                                                                    Assez 	rapidement	, l'intérieur 	du fût 	(«l'âme»), 	obtenu 	auparavant 	par 	la 	fonte 	autour 	d'un 	moule, 	est alésé 	(creusé), 	ce qui 	rend 	le canon 	plus 	solide.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Des 	rayures 	sont 	gravées 	afin, 	au départ	, de recueillir 	les déchets 	de la 	combustion 	de la poudre 	qui réduisent 	le diamètre 	de l'âme et finissent 	par 	provoquer 	l'explosion 	de la pièce 	: on 	s 'est aperçu 	que 	ces rayures 	amélioraient 	en outre 	la portée 	et la 	précision 	(principe 	appliqué 	aux 	carabines)	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le pointage 	se fait par 	un 	système	, plus 	précis	, de vis sous 	l'affût	, 	et le train 	avant 	permet 	de réduire 	le 	temps 	nécessaire 	pour 	passer 	le canon 	de sa position 	de transport 	à sa position 	de tir.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Après 	plusieurs 	tentatives 	au cours 	de 	la Renaissance	, c'est 	au XVIII' siècle 	qu'on standardise 	les calibres 	(Vallière, 	1732} 	puis 	les matériels 	(Gribeauval 	en 	1765	, qui 	le premier 	distingue 	l'artillerie 	de campagne 	et de siège).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
À partir 	du milieu 	du x1x' siècle, 	l'acier 	remplace 	progressivement 	le bronze	, 	d'abord 	dans 	la marine 	(qui 	peut 	plus 	facilement 	supporter 	leur 	poids 	et 	réclame 	une 	plus 	grande 	puissance 	de 	---------------1 	feu 	dans 	les combats 	navals ), 	puis 	
LE TIR 	EN RAFALE 	
Le système 	de chargement 	automatique 	reçoit 	son 	ultime 	perfectionnement 	avec 	le tir en rafale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La cadence 	devient 	extrêmement 	rapide 	et il n'est 	plus 	nécessaire 	de 	presser 	la détente 	à chaque 	tir : l'arme 	tire 	d'elle-même 	tant 	que 	la détente 	est pressée 	et qu'il reste 	des 	cartouches.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les mrtrailleuses, 	armes 	nécessitant 	un 	support, 	sont 	approvisionnées 	par 	des 	bandes 	de plusieurs 	centaines 	de 	cartouches, 	tandis 	que 	des 	considérations 	de poids 	amènent 	à 	équiper 	les armes 	de poing 	ou 	d'épaule 	de magasins 	de vingt 	ou 	trente 	cartouches 	seulement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La plupart 	des 	pistolets-mitrailleurs 	et 	fusil-mitrailleurs 	actuels 	sont 	adaptés 	à 	des 	utilisations 	multiples 	: coup 	par 	coup, 	courtes 	rafales 	de trois 	cartouches 	ou longues 	rafales	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
dans 	l'armée 	de terre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le transport 	terrestre 	motorisé 	permet 	la 	généralisation 	de l'acier, 	le poids 	des 	pièces 	n'étant 	plus 	un problème	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'affût Avec 	le canon 	lui-même, 	l'affût 	est une 	part 	essentielle 	de la pièce 	d'artillerie 	: 	sa mobilité	, sa robustesse 	en 	conditionnent 	l'efficacit	é .
                                                            
                                                                                
                                                                    Les premier	s 	affûts 	sur 	roues 	sont 	rigidement 	fixés 	au 	canon	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ultérieurement	, des 	tourillons 	(petits 	axes 	latéraux) 	permettent 	de le 	déplacer 	dans 	un plan 	vertical, 	et 	facilitent 	le réglage 	de l'inclinaison 	(ou 	hausse	) .
                                                            
                                                                                
                                                                    Toutefois, 	à cause 	du 	recul, 	il faut 	pointer 	de nouveau 	entre 	chaque 	tir.
                                                            
                                                                                
                                                                    
' 	.
                                                            
                                                                                
                                                                    ' • 	..
                                                            
                                                                                
                                                                    l ..
                                                            
                                                                                
                                                                    _.' 	.
                                                            
                                                                                
                                                                     '  - .
                                                            
                                                                                
                                                                     .
                                                            
                                                                                
                                                                    	..
                                                            
                                                                                
                                                                    	·'."\·	·~,_,._,..,	,, 	111 	··\y	··:or.
                                                            
                                                                                
                                                                    	.
                                                            
                                                                                
                                                                    l\":-.	.
                                                            
                                                                                
                                                                     ,.
                                                            
                                                                                
                                                                    	ft" 	,  -	~ 	• ~· 	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	_//\'• 	
C'est 	seulement 	avec 	le canon 	de 75 	français 	(1897} 	qu'apparaît 	le canon 	sans 	recul	, où un système 	hydraulique 	absorbe 	l'énergie 	du coup	, et où le 	
pointage 	en direction 	est indépendant 	du pointa	ge en hausse.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Avec 	ses 	munitions 	encartouchées, 	il va rendre 	possible 	les tirs sur des 	distances 	variables 	(progressifs 	et régre	ssifs), 	les 	concentrations 	de tirs et les tirs de 	barrage 	(alignements 	de canons) 	de la 	Première 	Guerre 	mondiale	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Le pointage Le pointage 	s'effectue 	dans deux 	dimension	s  : le pointage 	horizontal, 	qui 	consiste 	uniquement 	à diriger 	le canon 	en direction 	de l'objectif 	(ce qui peut 	être 	difficile 	lorsque 	l'objectif 	ou le 	canon 	lui-même 	sont dissimulés) 	et le 	pointage 	en hausse 	(inclinaison) 	qui, 	étant 	donné 	le caractère 	parabolique 	de la trajectoire	, doit 	intégrer 	la 	distance 	et le dénive	lé.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
MORTIERS, 	OBUSIERS 	ET CANONS 
Ce sont 	des 	armes 	collectives 	lourdes	, 	de fort 	calibre	, dont 	les munrtions 	ne 	furent 	encartouchées 	que 	très 	tard	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le 	mortier, 	chargé 	par 	la gueule, 	tire 	des 	projectiles 	explosifs 	selon 	une 	trajectoire 	en « cloche 	», haute 	et de 	courte 	portée, 	qui permet 	de 	bombarder 	par-dessus 	un obstacle 	(colline, 	fort~ication); 	sa précision 	est 	limitée 	mais 	son 	coût 	faible	.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
Le réglage 	de la hausse 	a longtemps 	et 	obtenu 	par 	tâtonnements, 	jusqu'à 	la 	L'obusier 	et le canon, 	dont 	la 	mise 	au point 	de tables 	de hausse 	à 	différence 	tient 	surtout 	à la taille, 	l'usage 	des 	artilleurs, 	puis 	de systèmes 	tirent 	selon 	une 	trajectoire 	plus 	plate, 	automatique 	utilisant 	des 	niveaux 	à 	voire 	à tir tendu 	(canons 	de marines) 	bulle	s.
                                                            
                                                                                
                                                                    	et sont 	chargés 	par 	la culasse 	(ici un 	Les batteries 	anti-aériennes, 	qui doivent 	canon 	de 75).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce n'est 	que 	de nos 	suivre 	le mouvement 	d 'une 	cible 	jours 	que 	l'on 	a réussi 	à automatiser 	
même 	en rase 	campagne, 	tandis 	qu'en 	marine	, les rapides 	manœuvres 	qu'imposaient 	leur 	emploi 	participaient 	à l'essor 	des 	grands 	voiliers, 	au 	détriment 	des 	navires 	à rames 	(galères).
                                                            
                                                                                
                                                                    Si les premiers 	fusils 	changèrent 	d'abord 	plus 	le visage 	de la chasse 	que 	de la guerre 	proprement 	dite, 	leur 	importance 	dans 	la guerre 	de 	harcèlement 	(guérilla) 	et dans 	les 	combats 	en milieu 	urbain 	apparut 	très 	tôt et ne s'est 	pas 	démentie 	jusqu'à 	nos 	jours	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les armes 	d'épaule 	et de poing 	sont 	depuis 	le XVIII' siècle 	les 	compagnons 	indispensables 	du soldat 	ou du guérillero.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
extrêmement 	rapide 	et peu 	visible, 	ont 	le fonctionnement 	du canon, 	avec 	nécessité 	la mise 	au point 	de systèmes 	l'encartouchage 	dans 	une 	douille 	Parce 	que, 	à la différence 	de l'escrime	, 	de visée 	automatique, 	rendus 	possible	s 	combustible, 	qui supprime 	le 	il ne demandait 	aucune 	force 	physique 	par 	le développement 	de l'électronique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	problème 	de l'éject	ion.
                                                            
                                                                                
                                                                    	et apparemment 	peu 	de technique	, le 	
Les 	munitions 	Après 	les boulets 	de pierre 	puis 	de 	fonte, 	on imagine 	le projectile 	explosif	, 
à 	mèche 	: grenade 	à main	, bombe 	tirée 	au mortier 	(c'est-à-dire 	avec 	une 	trajectoire 	parabolique 	à courte 	portée	).
                                                            
                                                                                
                                                                    Adapté 	au canon, 	c 'est l'obus	, 	et le canon 	devient 	un obusier, 	au fût 	plus 	court 	et à la trajectoire 	moins 	tendue, 	permettant 	de tirer 	au-dessus 	d 'un obstacle	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Peu 	après 	le remplacement 	du bronze 	par 	l'acier, 	vers 	1850, 	l'obus 	devient 	cylindro-conique 	et se charge 	par 	l'arrière, 	tandis 	que 	son 	explosion 	se 	déclenche 	lors 	de l'impact 	sur l'objectif	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au tournant 	du x1x' et du xx' siècles	, 
l	'obus 	est encartouché 	et les calibres 	augmentent 	en proportion 	des 	blindages 	des 	cibles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Lors 	de la Première 	Guerre 	mondiale	, la 	Grosse 	Bertha 	allemande 	(calibre 	record 	de 420 	mm) 	tirait 	des 	obus 	explosifs 	de 400 	kg jusqu	'à 12,5 	km (et 	9,5 km pour 	des 	obus 	de 800 	kg).
                                                            
                                                                                
                                                                    	À la fin du xx' siècle	, avec 	les douilles 	combustibles 	sans 	résidus, 	on peut 	désormais 	automatiser 	le rechargement 	: 	la cadence 	de tir passe 	ainsi 	à 6 coups 	par 	minutes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les canons 	actuels 	peuvent 	tirer toutes 	sortes 	de 	projectiles 	: explosifs, 	expansifs, 	perforants, 	à chaleur	,  à fragmentation 	ou libérant 	des 	toxiques 	chimiques 	ou 	biologiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La balistique Dès 	son 	éjection 	du canon, 	le projectile 	est en chute 	libre, car la force 	de 	propulsion 	ne s'exerce 	qu'à 	l'intérieur 	du tube 	: son 	mouvement 	est donc 	parabolique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il ne dépend 	que 	des 	conditions 	initiales 	de direction 	et de 	
--------------"" 	pistolet 	fut surnommé" 	grand 	vitesse 	(abst	raction 	faite 	des 	perturbations 	dues 	à la résistance 	et 	aux 	mouvements 	de l'air).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La balistique 	est la science 	qui étudie 	le 	mouvement 	d'un 	tel corps 	et permet 	aux 	artilleurs 	de déterminer 	l'angle 	de 	tir par 	rapport 	à  l'horizontale 	(la 	hausse	) ainsi 	que 	la charge 	de poudre 	nécessaires 	pour 	atteindre 	un point 	donné, 	en fonction 	du poids 	du 	projectile 	et de la longueur 	du canon.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Pour 	de longues 	trajectoires	, la force 	du 	vent 	n'est 	plus 	négligeable 	et doit 	être 	mesurée.
                                                            
                                                                                
                                                                    
CE QUE 	LES 	ARMES 	À FEU 	ONT 	CHANCÉ 	
La généralisation 	des 	armes 	à feu a 	bouleversé 	toutes 	les activités 	humaines 	violente	s, qu'il 	s'agisse 	de la guerre, 	de 	la chasse, 	de la délinquance 	ou des 	violences 	privées	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On considère 	que, 	depuis 	la généralisation 	de l'usage 	des 	armes 	à feu, seuls les transports 	(train, 	automobile, 	aviation) 	et l 'électronique 	eurent 	un impact 	comparable 	sur ce 	type 	d'activités	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA GUERIE Alors 	que 	les premières 	armes 	à feu 	individuelle	s, peu 	efficaces, 	ne faisaient 	guère 	de différence 	tactique 	par 	rapport 	aux 	armes 	de jet traditionnelles	, 	l'apparition 	de l'artillerie 	a 	immédiatement 	rendu 	obsolètes 	les 	tactiques 	issues 	de !'Antiquité, 	particulièrement 	en ce qui concerne 	la 	guerre 	de siège.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les fortifications 	anciennes 	ne résistaient 	pas 	à leur 	puissance 	de feu, 	et il fallut 	les repenser 	entièrement 	(ce que 	fit Vauban 	en 	France	, sous 	Louis 	XIV).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Plus 	tard	, les canons 	de type 	Gribeauval 	allaient 	être 	dévastateurs 	
égalisateur 	" aux 	débuts 	de son 	utilisation 	dans 	les duels 	de la 	noblesse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le perfectionnement 	des 	modèles 	allait 	bientôt 	redonner 	de 	l'importance 	aux 	aptitudes 	physiques 	(rapidité	, visée).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les duels 	au pistolet 	entraînèrent 	bien 	plus souvent 	la mort 	de l 'un des 	adversaires 	(ou 	des 	deux) 	que 	ceux 	à 
l	'épée, et ce jusqu'à 	la fin du x1x' siècle.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La généralisation 	des 	armes 	à feu 	individuelles 	et leur 	facilité 	d'emploi 	ont 	rendu 	tous 	les combats 	individuels	, 	même 	non 	ritualisés 	comme 	les duels	, 	bien 	plus 	mortifères 	(rixes, 	autodéfense 	ou crimes 	passionnels	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA DÉLINQUANCE 	VIOLENil 	Avant 	les armes 	à feu, 	la criminalité 	urbaine 	(du 	vol à  l'assassinat) 	était 	surtout 	furtive 	et discrète	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le meurtre 	non 	dissimulé	, la menace 	des 	armes	, 	surtout 	en groupe	, étaient 	avant 	tout 	l'affaire 	des 	bandits 	de grand 	chemin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les armes 	à feu, puis 	l'automobile, 	ont 	permis 	l'apparition 	d 'une 	criminalité 	spectaculairement 	meurtrière, 	inspirée 	du terrorisme 	anarchiste, 	et qui 	influença 	à son 	tour 	les militaires 	(actions 	commando	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Après 	la conquête 	de l'Ouest 	et ses 	revolvers, 	la période 	de la Prohibition 	américaine 	popularisa 	l'image 	du 	gangster 	prompt 	à la détente.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	généralisation 	de la détention 	d'arme	s 
-	particulièrement 	aux 	États-Unis 	et 	dans 	certains 	pays 	d 'Amérique 	Latine 	-	entraîna 	une 	croissance 	brutale 	des 	attaques 	à main 	armée 	et permit 	le 	développement 	des 	gangs 	(groupes 	d'adolescents 	surarmés	, en guerre 	perpétuelle 	contre 	les gangs 	rivaux	) 	dans 	les quartiers 	déshérités	..
                                                                                                                    »
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