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Histoire des armes à feu

Publié le 17/08/2013

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LA BOMBARDE ET L'ARQUEBUSE 

Au ne siècle, les Arabes, puis les Européens, commencent à exploiter les propriétés déflagrantes de la poudre noire pour la propulsion de projectiles. Les premières bombardes tirent des boulets de pierre, avec une portée et une précision fort réduites. En outre, elles explosent souvent Leur efficacité tient beaucoup à l'impression qu'elles produisent sur l'ennemi (bruit fumée). Après la bataille de Crécy (1346), où les bombardes contribuent à la victoire écrasante des archers anglais sur les chevaliers français, leur rôle va grandissant, principalement en ce qui concerne la guerre de siège. Quant à l'arquebuse, elle supplante vite l'arbalète, malgré de moins bonnes caractéristiques de combat, la technologie complexe de l'arbalète entraînant un coût beaucoup plus important L'allumage se fait au moyen d'une mèche, d'abord appliquée à la main, qui enflamme la poudre fine ou pulvérin, placée dans un bassinet 

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« recevoir un système à répétition, à barillet comme les revolve~ (surtout pour les carabines) ou à magasin (manuel ou semi-automatique).

La véritable différence réside dans le canon : celui des carabines est plus court.

gravé sur la surface interne de rayures en spirale(• carabiné»), qui impriment à la balle un mouvement rotatif.

l'effet gyroscopique stabilise la trajectoire, augmentant ainsi la portée efficace et la précision .

L'automatisme et le Ur en rafale Après la mitrailleuse Gattling (1861) à manivelle à bras, permettant un tir très rapide et continu (avec plusieu~ canons disposés en barillet pour éviter l'échauffement), on a cherché à utiliser l'énergie perdue Io~ du départ du coup .

Les systèmes à culasse mobile (mais freinée ou calée afin d'augmenter l'énergie communiquée à la balle), de type Maxim, utilisent le recul, tandis que les systèmes de type Bl'DMllllg se servent de la pression du gaz prélevé en un point du canon.

Ces mitrailleuses tirent jusqu'à 700 coups par minute.

la fin de la Première Guerre mondiale voit la mise au point de la ve~ion portative, avec chargeu~ de 20 à 30 cartouches : fusil-mitrailleur, mitraillette et pistolet-mitrailleur.

Apparaissent aussi les mitrailleuses dites « lourdes ., capables de percer les blindages lége~.

mais nécessitant un support (ou affOt) solide et motorisé (automobile, train).

Désormais, les perfectionnements des armes individuelles automatiques concernent l'usage multiple (coup par coup, courtes rafales, tir continu) et les munitions : utilisation de la poudre dite «sans fumée•, ou fulmicoton, diminution du calibre compensée par l'augmentation de la vitesse de la balle (de nos jou~.

sur certaines cartouches, la poudre, compactée, n'a pas besoin d'élu~.

L'artillerie Avec son fût (ou tube) coulé d'une pièce et un support (ou affOt) sur roues muni d'un dispositif de pointage, le principe du canon est au point dès le xvr siècle.

Assez rapidement, l'intérieur du füt (« l'âme »), obtenu auparavant par la fonte autour d'un moule, est alésé (creusé), ce qui rend le canon plus solide.

Des rayures sont gravées afin, au départ.

de recueillir les déchets de la combustion de la poudre qui réduisent le diamètre de l'âme et finissent par provoquer l'explosion de la pièce : on s'est aperçu que ces rayures amélioraient en outre la portée et la précision (principe appliqué aux carabines).

le pointage se fait par un système, plus précis, de vis sous l'affOt, et le train avant permet de réduire le temps nécessaire pour passer le canon de sa position de transport à sa position de tir.

Après plusieu~ tentatives au cou~ de la Renaissance, c'est au XVIII' siècle qu'on standardise les calibres (Vallière, 1732) puis les matériels (Gribeauval en 1765, qui le premier distingue l'artillerie de campagne et de siège) .

----- A partir du milieu du XIX' siècle, l'acier remplace progressivement le bronze, d'abord dans la marine (qui peut plus faalement supporter leur poids et réclame une plus grande puissance de 1-------------1 feu dans les UllalMls HV•ls), puis LE TIR EN RAFALE Le système de chargement automatique reçoit son ultime perfectionnement avec le tir en rafale.

La cadence devient extrêmement rapide et il n'est plus nécessaire de presser la détente à chaque tir : l'arme tire d'elle-même tant que la détente est pressée et qu'il reste des cartouches.

les mitrailleuses, armes nécessitant un support.

sont approvisionnées par des bandes de plusieu~ centaines de cartouches, tandis q ue des considérations de poids amènent à équiper les armes de poing ou d'épaule de magasins de vingt ou trente cartouches seulement La plupart des pistolets-mitrailleu~ et fusil-mitrailleu~ actuels sont adaptés à des utilisations multiples : coup par coup, courtes rafales de trois cartouches ou longues rafales.

dans l'armée de terre.

Le transport terrestre motorisé permet la généralisation de l'acier, le poids des pièces n'étant plus un problème .

L'affût Avec le canon lui-même, l'affOt est une part essentielle de la pièce d'artillerie : sa mobilité, sa robustesse en conditionnent l'efficacité.

Les premiers affûts sur roues sont rigidement fixés au canon .

Ultérieurement, des tourillons (petits axes latéraux) permettent de le déplacer dans un plan vertical, et facilitent le réglage de l'inclinaison (ou hausse).

Toutefois, à cause du recul, il faut pointer de nouveau entre chaque tir.

C'est seulement avec le cotlOll de 7S français (1897) qu'apparait le canon sans recul, où un système hydraulique absorbe l'énergie du coup, et où le pointage en direction est indépendant du pointage en hausse.

Avec ses munitions encartouchées, il va rendre possible les ti~ sur des distances variables (progressifs et régressifs) , les concentrations de li~ et les li~ de barrage (alignements de canons) de la Première Guerre mondiale.

le pointage Le pointage s'effectue dans deux dimensions : le pointage horizontal, qui consiste uniquement à diriger le canon en direction de l'objectif (ce qui peut être difficile lo~ue l'objectif ou le canon lui-même sont dissimulés) et le pointage en hausse Ondinaison) qui, étant donné le caractère parabolique de la trajectoire, doit intégrer la distance et le dénivelé.

Ce sont des armes collectives lourdes, de fort calibre, dont les munitions ne furent encartouchées que très tard.

Le mortier, chargé par la gueule, tire des projectiles explosifs selon u ne trajectoire en • doche •, haute et de courte portée, qui permet de bombarder par-dessus un obstacle (colline, fortification) ; sa précision est limitée mais son coüt faible.

Le réglage de la hausse a longtemps et obtenu par talonnements, jusqu'à la l'obusier et le canon, dont la mise au point de tables de hausse à différence tient surtout à la taille, l'usage des artilleu~.

puis de systèmes tirent selon une trajectoire plus plate, automatique utilisant des niveaux à voire à tir tendu (canons de marines) bulles.

et sont chargés par la culasse Oci un Les batteries anti-aériennes, qui doivent canon de 75).

Ce n'est que de nos suivre le mouvement d'une cible jou~ que l'on a réussi à automatiser même en rase campagne, tandis qu'en marine, les rapides manœuvres qu'imposaient leur emploi participaient à l'essor des grands voilie~.

au détriment des navires à rames (galères) .

Si les premiers fusils changèrent d'abord plus le visage de la chasse que de la guerre proprement dite, leur importance dans la guerre de harcèlement (guérilla) et dans les combats en milieu urbain apparut très tôt et ne s'est pas démentie jusqu'à nos jou~.

Les armes d'épaule et de poing sont depuis le XVIII' siècle les compagnons indispensables du soldat ou du guérillero.

extrêmement rapide et peu visible, ont le fonctionnement du canon, avec nécessité la mise au point de systèmes l'encartouchage dans une douille Parce que, à la différence de l'escrime, de visée automatique, rendus possibles combustible, qui suPP.rifne le il ne demandait aucune force physique par le développement de l'électronique.

problème de l'éjection.

et apparemment peu de technique, le les muniUoas Après les boulets de pierre puis de fonte, on imagine le projectile explosif, à méche : grenade à main, bombe tirée au mortier (c'est-à-. »

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