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« Une langue en partage » Ou « Le Français d’ici et d’ailleurs » Pièce en un Acte

Publié le 11/12/2011

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 G : Cet oral a pour objet de définir de quelle manière les auteurs francophones  assurèrent dans le passé et assurent aujourd’hui la défense de la langue française pour  lutter contre la suprématie de la langue anglaise au Canada. Il est présenté sous la forme  d’une pièce de théâtre en un acte se déroulant ainsi :

Par le biais d’une liaison amicale établie sur Internet en janvier 2011 entre la France et la 

ville de Québec au Canada, trois lycéens français et leur lointain correspondant québécois 

échangent le fruit de leurs recherches sur le thème analysé.

Dans cette pièce, Eddy incarne Pierre Duchemin, l’étudiant québécois ; Geoffrey, Jean et  Stéphane, campent les trois lycéens français réunis dans un foyer en Ile-de-France. Installés  devant leur ordinateur, les quatre protagonistes se connectent et communiquent en français.

- J : Hourra, nous voilà enfin connectés avec le Québec. Venez tous, nous allons de nouveau  pouvoir tchatcher avec notre fidèle correspondant, Pierre Duchemin !

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« 2 - P.DUCHEMIN : Bienvenue.

Ravi d’vous r’trouver les amis et meilleurs vœux à vous trois depuis la Nouvelle France.

C’est l’fun de pouvoir d’ nouveau clavarder ensemble à loisir sur l’net ! J’sais que vous appréciez ben l’originalité d’ma parlure et, ça m’fait chaud au cœur.

En r’vanche à l’extérieur, astheure , c’est toujours l’extrême froidure.

J’ai justement fait, c’matin, l’acquisition d’nouveaux patins à glace, car ici c’est la pleine période du bargain ; tout est less expensive et nous sommes allés magasiner en famille ! - G : Contents pour toi, Pierre, de voir que tu profite s bien des activités hivernales.

Mais t’es-tu renseigné et as- tu de ton côté, quelques informations intéressantes à nous transmettre concernant la défense de la lan gue française au Québec, ce qui est, comme tu le sais, le sujet de notre mémoire de TPE ? - P.DUCHEMIN : Aucun problème, les gars, c’est tiguidou.

J’serais navré qu’vous ayez d’la misère à composer vot’ mémoire et j’ai catché pas mal d’informations pour vous aider.

Les articles parus dans n ot’ revue mensuelle « Terre Québécoise » sont une bonne référence en c’domaine.

On peut jaser ou placoter, comme on dit chez nous .

Allez-y, questionnez -moi.

- J : Pierre, selon toi, la rivalité entre la langue française et la langue anglaise au Canada est-elle toujours aussi vivace aujourd’hui qu’au XIXème et au début du XXème siècle et le rattachement du Canada à la couronne britannique depuis 1763 assure -t- il toujours la suprématie de la langue anglaise ? - P.DUCHEMIN : Pas au Québec en tout cas.

La « Belle province », découverte voilà près de 500 ans par vot’ compatriote Jacques Cartier n’a jamais oublié ses origines.

Elle s’est toujours érigée comme le bastion de la culture francophone en Amérique du Nord.

Aujourd’hui elle a gagné la partie.

Le Québec est la deuxième province la plus peuplée du Canada aprè s l’Ontario et la majorité de sa population parle le français.

Le Québec s’est également imposé sur la scène internationale francophone, mais le combat a été rude et de lo ngue haleine.

Nos ancêtres, sans pour autant prendre les armes, se sont montrés valeureux et opiniâtres pour conserver leur identité culturelle face à l’attitude souvent écrasante d’une population anglophone plus nombreuse.

- S : Et i l semble que leur arme la plus préc ieuse ait été la plume élégante, parfois très acérée, des auteurs québécois ! - P.DUCHEMIN : Pour sûr, les hommes et femmes de lettres ont brillamment défendu not’ cause et not’ langue ; les journalistes aussi, car la presse engagée québécoise s’est rangée aux côtés d’la littérature engagée.

- G : Apparemment, l’église catholique a longtemps joué un rôle prépondérant au Canada dans le maintien et la diffusion de la langue française.

Les A nglophones étaient, quant à eux, de religion protestante.

C’ est l’abbé Raymond Casgrain, nous semble -t- il, qui fonda, en 1860, l’Ecole Patriotique du Québec, un regroupement d’auteurs romanciers in vestis d’une mission : celle de montrer le passé glorieux des Canadiens F rançais et de fournir ainsi des raisons de rés ister au conquérant anglophone .

Ils s’inspirèrent beaucoup de la vogue romantique française.

- P.DUCHEMIN : C’est vrai.

Puis la grande renommée du Symbolisme développée par les poètes prestigieux que furent chez vous Baudelaire, Verlaine, Rimbault, suscita au Québec des vocations.

En 1895 naquit l’Ecole Littéraire de Montréal. Son représentant le plus adulé. »

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