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1825-1921 Les révoltes de Cronstadt

Publié le 02/04/2019

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1825-1921

Les révoltes de Cronstadt

 

Le pouvoir tsariste, puis soviétique, s'est toujours méfié du tempérament de ses marins. Les révoltes de la base de Cronstadt, pivot de la défense maritime de Saint-Pétersbourg (Petrograd) commencent en 1825. En 1905 et 1906, elles annoncent les prémices de la révolution. En 1917, après des mois de troubles, ces mêmes marins de Cronstadt prennent une place prépondérante dans la révolution d'octobre. 5000 hommes et six navires participent à la prise de Petrograd et les marins occupent le Palais d'hiver.

 

1920

 

L'économie exsangue

 

À la fin de la guerre civile, l'économie russe est exsangue. La production industrielle ne représente que 15% de son niveau de 1914, l'acier 3%. Détruites ou fermées, les usines n'emploient plus que la moitié des effectifs de 1914. À cela s'ajoute l'exil ou le rejet de cadres qualifiés de bourgeois. La monnaie n'a plus de valeur et le troc s'y est substitué.

 

1921

 

Les campagnes affamées

 

Dans les campagnes de la Volga et du sud de la Russie, les récoltes sont catastrophiques. Les grains sont insuffisants pour assurer les prochaines semences. Face à la famine, la population part se réfugier dans les villes et une aide aux travailleurs des pays industrialisés est demandée par Lénine. Le Secours International aux Travailleurs et des comités internationaux se met en place, soutenu par des personnalités littéraires et scientifiques.

 

1921

 

La NEP

 

Laissant place de manière restreinte au commerce local et à un petit artisanat, la Nouvelle Politique Économique maintient la nationalisation des entreprises. Une politique monétaire, fondée sur le rouble-or, met fin au troc. Les résultats de la NEP sont vite significatifs, traduisant la solidité des bases de l'économie russe. En sept ans, la croissance industrielle permet de retrouver le niveau de 1914.

« La révolte de Cronstadt En février 1921, la famine réapparaît dans les campagnes russes.

Les marins de Cronstadt se révoltent.

Ils traduisent une exaspération profonde de tout un pays las des guerres et des réquisitions forcées.

Q uand les marins du cuirassé Petropavlovsk se révoltent, le 28 février 1921, la Russie vit encore sous la pression du communisme de guerre.

L'approvi sionnement des villes demeure précaire, les campagnes sont touchées par la famine, l'industrie, mal ravitaillée, est à bout de souffle.

La population, épuisée, affamée, ne supporte plus les réquisitions forcées.

À Petrograd, des grèves éclatent.

En face, sur l'île de Kotline qui défend la ville, les marins basés à Cronstadt se muti­ nent et expriment l'exaspération de tout un peuple.

Le vote de leur résolution témoigne de leurs griefs Lénine et Vorochilov au milieu de délégués ayant participé à la répression des émeutes de Cronstadt à l'encontre du régime instauré par les bolcheviks, mais pas de la révolution.

La révolte est sponta­ née, les marins, issus des popu­ lations paysannes, sont les inter­ prètes du mécontentement général.

Un com ité révolutionnaire est élu le 2 mars, avec pour slogan :. »

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