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1871 : Les débuts de la Commune de Paris

Publié le 17/01/2022

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 Si le mouvement de la "Commune" s'explique en grande partie par les souffrances du siège de Paris et par le mécontentement que provoqua une série de mesures maladroites, il ne faut pas oublier qu'il ne fut pas limité à Paris. Un certain nombre de villes, pendant les dernières semaines du mois de mars, proclamèrent elles aussi la "Commune" ; elles montraient ainsi leur opposition au nouveau gouvernement.
 L'affiche parue le 7 avril constitue une sorte de récapitulation des manifestations de solidarité qui, dans l'ensemble du pays, avaient éclaté en faveur de Paris. Celles-ci constituent un aspect non négligeable des événements de mars à mai 1871.

« guerre de 1870 et la Commune".) Au Creusot, 'est aussi à l'exemple de Lyon que le mouvement éclata...

il ne dura qu'un jour.A Marseille, la préfecture fut prise d'assaut."Sans doute, on verra dès le 5 avril les Conseils municipaux de Lille, Lyon, Mâcon, etc..

demander à Thiers laproclamation de la République, celui de Trdyes déclarer qu'il est "d'esprit et de cœur avec les héroïques citoyens quicombattent pour leurs convictions républicaines"...Sans doute, le 16 avril à Grenoble, on empêche le départ des troupes pour Versailles; le 18, on manifeste à Nîmes ;les 16, 17 et 18 à Bordeaux.Sans doute le Cher, la Nièvre, l'Ariège, le Gers, la Savoie, la Dordogne s'agitent, essaient de s'opposer à laconcentration des troupes à Satory".

G.

Bourgin, ("La guerre de 1870 et la Commune")Il n'en reste pas moins que l'aide fournie par la province à la Commune de Paris demeura inefficace.La répression en provinceEn règle générale, lorsque les troupes régulières intervinrent, les mouvements furent vite réprimés.A Lyon, lorsque les mobiles de Belfort arrivèrent, la Commune se retira et il ne resta "qu'un drapeau rouge flottantsur la Guillotière".Marseille assiégée, bombardée du haut de Notre-Dame de la Garde, se rendit.Dès le 27 mars, le nouveau préfet de la Haute-Garonne adressait la dépêche - suivante :"Ordre rétabli à Toulouse, Commune dissoute, le Capitole a été évacué.

J'ai repris mon poste de Préfet.

J'ai étéappuyé par la ferme attitude de la Garde nationale de Tordre, des troupe» et de l'artillerie.

Pas une goutte de sangn'a été versée."Signé : Kératry. Et celui de Saône-et-Loire :"Le Creusot est rentré dans l'ordre".A Limoges, la Commune avait, dû céder devant les cuirassiers du colonel Billet. Conclusion Bien que la "Commune" n'ait eu une grande ampleur qu'à Paris, les manifestations qui l'accompagnèrent en provinceattestent dans de nombreuses villes industrielles l'existence d'un malaise social.Le calme ne fut pas troublé dans le Nord et l'Est à cause de la présence de l'ennemi.

Le fait qu'on n'enregistre pasde troubles dans les régions fortement royalistes prouve assez le caractère politique des mouvements.. »

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