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1914: Mobilisations militaires

Publié le 08/04/2019

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25 juillet 1914

 

Mobilisations

 

Après que l'Allemagne eut assuré l'Autriche-Hongrie de sa fidélité à leur alliance, Vienne et Belgrade décident une mobilisation partielle. En même temps le conseil de la couronne russe s'apprête à soutenir la Serbie dans l'éventualité d'un conflit.

 

28 juillet 1914

 

Première déclaration de guerre

 

En dépit des tentatives de médiation britannique, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie; l'Allemagne (en secret) et la Russie

 

(31 juillet) prennent la décision de mobiliser.

 

1er août 1914

 

Entrée en guerre de l'Allemagne

 

L'Empire allemand déclare la guerre à la Russie. Le gouvernement français souligne qu'il \"agira dans l'intérêt de son pays\". Le gouvernement de Londres ordonne la mobilisation de la flotte et assure le lendemain la protection des côtes de la mer du Nord.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)LES OPÉRATIONS MILITAIRES DU FRONT OCCIDENTAL DE 1914 A 1918 (Histoire) Introduction : Ce n'est pas le seul front militaire, mais il joue un rôle décisif en raison de l'importance des forces engagées.

Les opérations se divisent en trois phases. I.

La guerre de mouvement (août-novembre 1914). A.

L'objectif allemand.L'état-major allemand (von Moltke) applique le plan Schlieffen de 1900 :• ne laisser en face des Russes, lents à mobiliser, qu'un rideau de troupes ;• lancer le gros des forces sur la France par la Belgique, pour éviter les fortifications de Lorraine ;• se retourner contre les Russes après capitulation française. B.

L'offensive allemande.2 août : invasion allemande en Belgique; chute de Liège; défaite française sur la frontière franco-belge.78 divisions allemandes, supérieures en artillerie lourde, marchent vers le sud par l'Oise.2 septembre : Allemands à Senlis et à Meaux ; le gouvernement quitte Paris pour Bordeaux. C.

Le refoulement de l'offensive allemande.Von Kluck, commandant l'aile droite allemande, oblique vers l'est au lieu de marcher sur Paris et s'offre de flanc ; l'armée allemande s'étale de Senlis àVerdun.Joffre lance la contre-attaque le 5 septembre ; le 9, la bataille de la Marne est gagnée, von Moltke retire ses troupes sur l'Aisne.Son successeur, Falkenhayn, tente de déborder de nouveau les Français par l'ouest ; Joffre pare la manoeuvre en étirant ses lignes vers le nord-ouest ; lesdeux opérations se poursuivent parallèlement en une ‘« course à la mer ».Ultime et vain effort allemand pour percer en Flandre : bataille de l'Yser (19 oct.-17 nov.).

Un front continu s'étend d'Ostende à Bâle. II.

La guerre de position (nov.

1914-mars 1918). Pendant plus de trois ans, le front ne bougera plus. A.

Les caractères de la guerre.Les armées s'enterrent dans des tranchées protégées par des chevaux de frise (paquets de fil de fer barbelé) et des nids de mitrailleuses, contre lesquellesles moyens offensifs sont inopérants.Souffrances physiques et morales du « poilu », qui ne distingue plus le sens de la guerre. B.

Les offensives.Obsédés par l'idée de percer le front ennemi, les états-majors lancent des offensives préparées par des pilonnages d'artillerie, hécatombes sans résultats.Joffre en Artois (mai 1915), en Champagne (sept.

1915) ; Falkenhayn sur Verdun, saillant du front français (fév.- juin 1916) ; Joffre sur la Somme (juillet-sept.

1916) ; Nivelle, qui le remplace, sur la Somme (avril-mai 1917).Pétain, nommé généralissime, met un terme à ces sanglantes aventures : « J'attends les tanks et les Américains.

» III.

Les offensives de 1918 et la victoire alliée. A.

Les conditions du combat sont modifiées par• l'apparition des tanks (à Cambrai en septembre 1916) qui permettent de franchir le « no man's land « et les tranchées ;• l'arrivée des A méricains (1 200 000 en août) ;• l'utilisation de l'aviation : chasse, bombardement, raids. B.

Les offensives allemandes.Pour emporter la décision avant que ne soit inversé le rapport des forces, Hindenburg, nouveau chef d'état-major allemand, et son adjoint Ludendorff lancentquatre offensives successives appuyées par le tir sur Paris d'un canon à longue portée, la « Bertha » (nom de la fille de Krupp).Échec : le front allié plie mais ne cède pas ; le moral de l'arrière tient. C.

L'offensive alliée.Les Alliés acceptent l'unité de commandement : Foch.

A partir du 8 août il lance des offensives répétées et dispersées le long du front.15 septembre : poches allemandes réduites.Le 26 septembre Foch lance l'offensive générale qui ramènera les Allemands sur la ligne Gand-Sedan-Pont-à-Mousson le 11 novembre. D.

L'armistice.Sur l'invitation de Hindenburg, Guillaume II constitue un cabinet parlementaire (Max de Bade, chancelier), qui entre en pourparlers avec le président Wilsonpour obtenir l'armistice avant que le sol allemand ne soit envahi.Le raidissement de Wilson, qui s'aligne sur les exigences du commandement interallié, en ralentissant les pourparlers, favorise en Allemagne une agitationrévolutionnaire.Guillaume II abdique le 9 novembre ; un conseil des commissaires du peuple social-démocrate accepte les conditions alliées.Armistice signé à Rethondes, forêt de Compiègne (11 nov.). Conclusion : L'Allemagne, animatrice de la coalition des puissances centrales, a été vaincue par la résistance française et la force américaine ; mais ses vainqueurs européens sont épuisés et ruinés.. »

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