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1917 : Bataille du chemin des Dames.

Publié le 22/02/2012

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En ce 30 avril, malgré la démission la veille du général Mangin, Nivelle ordonne la reprise des attaques au chemin des Dames. Or, en dépit de l’échec de l’offensive lancée le 16 avril, en dépit des 1 706 canons de campagne, des 1 758 canons lourds, des 200 pièces à longue portée et des 1 650 obusiers de tranchée mis à la disposition des fantassins, les pertes humaines sont terribles. Quand Nivelle donne l’ordre de remonter à l’assaut, quelque 200 000 hommes ont déjà été tués, blessés ou ont disparu…

« Attaque allemande sur le Chemin des Dames (27 mai 1918): Les Allemands percent les lignes françaisesde l'Aisne Poursuivant ses attaques, Ludendorff lance ses forces contre les divisions françaises sur le Chemin des Dames.

Lamauvaise organisation des lignes françaises provoque un désastre et oblige les Français à se replier vers la Marne.Après les offensives contre les Britanniques en Artois et en Picardie, Ludendorff décide d'une attaque afin d'épuiserles réserves françaises.

Il choisit le secteur de l'Aisne.

Sur ce front, la VIe armée française du général Duchêne estmal installée.

Ses lignes n'ont pas la profondeur désirée.

De plus, les divisions tiennent des secteurs trop larges.L'attaque allemande se déclenche le 27 mai 1918.

1158 batteries allemandes ouvrent le feu sur les lignes françaises.A 03h40, vingt divisions allemandes s'élancent sous la protection d'un barrage roulant.

La première ligne françaisecède.

Dès 07h00, les Allemands enlèvent la crête du Chemin des Dames et progressent vers le sud.

Les ponts surl'Aisne sont pris à 08h30.

Duchêne n'a pas bien disposé ses réserves.

Il ne peut colmater la brèche.

Les Allemandspoursuivent leur progression le 28 mai.

Pétain achemine toutes les réserves dont il dispose.

Devant l'urgence de lasituation, elles sont employées au fur et à mesure de leur arrivée, sans coordination.

Le 31 mai, le général Pétainest inquiet.

Il ne pense pouvoir arrêter les Allemands qu'à partir du 2 juin.

Aussi prépare-t-il l'évacuation de Reims etde la ligne de Verdun.

Mais Foch ordonne à Pétain de tenir.

Dès le 1er juin, les forces françaises sont mieuxcoordonnées.

De plus, l'offensive allemande s'essouffle.

Le 3 juin, le Kronprinz fait cesser l'attaque.

Mais lesAllemands ne sont plus qu'à 80 kilomètres de Paris.. »

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