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1970 – 1979 : Angola

Publié le 29/11/2018

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angola

Reconstruction difficile

 

Le 22 novembre 1976, la République populaire d’Angola présidée par Agostinho Neto devient le 146e membre de l’ONU. Cette victoire diplomatique ne peut pourtant masquer les difficultés du pays. Difficultés politiques tout d’abord, comme en témoigne l’arrestation en

 

1977 d’opposants au chef de l’État à la suite d’une tentative de putsch en mai. Agostinho Neto concentre entre ses mains tous les pouvoirs afin de lutter contre les «fractionnaires».

Au début des années soixante-dix, les mouvements délibération angolais contrôlent une grande partie du territoire administré par le Portugal. La révolution des Œillets en avril 1974 modifie les intentions de la métropole qui jusqu’alors n’envisageait qu’une solution militaire au conflit. Ainsi, le 15 janvier 1975 est signé à Alvor (Portugal) un accord sur l’indépendance entre le gouvernement portugais et les mouvements de libération angolais MPLA (Movimento Popular de Libertaçâo de Angola), FNLA (Frente Nacional de Libertaçâo de Angola) et UNITA (Uniâo Nacional para a Independencia Total de Angola). Cet accord prévoit la proclamation de l’indépendance pour le 11 novembre 1975, la constitution d’un gouvernement provisoire composé de représentants des trois mouvements nationalistes et du Portugal, et enfin le retrait des troupes portugaises avant février 1976. Mais les luttes internes pour le pouvoir compliquent l’évolution du pays et ont des répercussions internationales. Le FNLA, soutenu par le Zaïre, la Chine et les Occidentaux, l’UNITA, appuyée par l’Afrique du Sud, et le MPLA, aidé par l’Union soviétique, poursuivent leurs combats pour accéder à la direction du pays. En octobre 1975, les troupes sud-africaines pénètrent profondément dans le territoire angolais, aux côtés de l’UNITA et du FNLA, contrôlant des villes importantes. Cependant le 11 novembre 1975, Agostinho Neto, chef du MPLA, proclame à Luanda la République populaire d’Angola. Simultanément, Roberto Holden, dirigeant du FNLA, fonde à Ambriz la République populaire et démocratique d’Angola. Aux États-Unis, sous la

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