1970 – 1979 : Birmanie
Publié le 29/11/2018
Extrait du document
En mars 1974, une nouvelle Constitution entre en vigueur instaurant un régime civil. Le général Ne Win, qui dirige le Conseil révolutionnaire depuis 1962, est élu à la présidence de la nouvelle République socialiste de l'Union birmane. Le seul parti autorisé est le BSPP (parti du programme socialiste birman).
Le gouvernement civil de U Sein Win ne peut faire face à la crise économique: la production de riz qui, avec le bois et la canne à sucre, constitue le produit le plus important à l'exportation n'augmente que de 15 %
entre 1970 et 1977. Comme la population s'accroît de 18 % au cours de la même période, l'exportation de riz est ralentie afin de satisfaire ces besoins accrus. La pénurie alimentaire et les carences du système de distribution suscitent de violentes protestations au sein de la population contre
«
Le
colonel Hugo Banzer ,
auteur du coup d'État
d' août 1971.
© S.
Salgado -Gamma
droite au sein de la populati on.
Il
forme un gouvernement composé de
militair es, de membres du MNR
(Movimiento Nacionalista
Revolucionario) et de la FSB (Falange
Socialista Boliviana) et, avec l'appui de
ces deux mouvements , constitue le
Front populaire nationaliste.
La
nouvelle orientation du régime conduit
à une violente répression dans les
milieux de l'opposition de gauche et
des syndicats .
Sous la dictature d'Hugo
Ba nzer, 15 000 personnes sont
emprisonnées pour raisons politiques,
19 000 opposants quittent le pays et
plusieurs centaines de personnes sont
tuée s.
La pratique de la torture devient
systématique .
La peine de mort est
rétabl ie.
Néanmoins , l' opposition
politique et sociale à la dictature
militaire se renfor ce.
L' appauvr issement de la population
(les salaires sont bloqués) et
l' augmentation continue des prix
pendant cette période entretiennent
l' agitation sociale: au début de 1974,
des paysans de Cochabamba se rebell
ent.
La répression militaire est
telle (plus d'une centaine de tués)
qu'elle rejet te dans l'opposition
un
groupe social plutôt favorable au
régi me.
Le 7 novembre 1974, un
soulèvement militaire éclate dans la
province de Santa Cruz.
Le président
Ba nzer dirige lui-même la répression et
écrase l'insurrection.
Devant
l' agitation sociale et les complots ,
Ba nzer accentue le caractère
autoritaire du régime.
L' état de siège
est procla mé, la Constitution est
suspend ue, les élections sont
aj ourn ées, les partis politiques et les
syndicats sont disso us.
En 1975 , des
criti ques de plus en plus _vives émanent
des cercles religieux.
L'Eglise
catholique devient même la cible des
militaire s.
En 1976, une grève de
35 000 mineurs déclenchée malgré
l' interdiction des syndicats est
violemment réprimée.
L'i mage
extérieure de la Bo livie se dégrade
devant le renf orcement de la dictature ,
malgré les efforts du gouvernement
bolivien de se concilier les faveurs des
États-Un is.
Les pressions
internationales pour orienter le régime
vers la dé mocratie se font plus
pressante s.
Enfin , l'é chec des
négociations avec le Chili sur l'accès à
la mer que la Bo livie a perdu en 1879
conduisent à la rupture des relations
diplomatiques avec Santiago en mars
1978.
Élections présidentielles
L' opposition croissante contre la
dictature et la crise économique dans le
pays contraignent le président Banzer
à organiser une élection présidentielle
en juillet 1978.
La pression du
gouvernement de Jimmy Carter n'est
pas étrangère à cette décision .
Avant le scrut
in, l'agitation politique est à son
com ble.
Ba nzer cède devant 1 500
grévistes de la faim qui réclament une
amnistie générale dans le pays .
En mai
1978 , les dirigeants de l'opposition sont
autorisés à rentrer d'exil .
L'élection
présidentielle du 9 juillet 1978 marque
le victoire du général Juan Pereda
As bun, candidat du pouvoir .
Le
scrutin , entaché de nombreux incidents
et de fraude général isée, est annulé le
19 par la Cour nationale électorale .
Le
général Pereda s'empar� alors du
pouvoir par un coup d'Etat .
Mais
l'op position de la population et le refus
des Etats-Unis de reconnaître son
régime l'empêchent de poursuivre .
En
novembr e 1978, il est destitué par le
général David Padilla Arancibia qui
bé néficie du soutien populaire.
Le 1"
ju illet 1979 , l' élection présidentielle ne
permet à aucun candidat d'obtenir la
majorité absolue.
Hernân Siles Zuazo,
candidat de l'UDP (Uniôn
De mocrâtica Popular) de centre
gauc he, et Victor Paz Estenssoro ,
candidat du MNR (Movimiento
Nacionalista Revolucionario) de centre
dro it, ne sont séparés que d'un millier
de voix .
Conform ément à la
Constitution , le Parlement doit alors
désigner le préside nt.
Incapable de
choisir entre les deux candidats arrivés
en tête , le Parlement désigne le
président du Sénat Walter Guevara
Arze à la tête de l'Éta t le 6 août pour
un an.
Mais le 1er novem bre, le colonel
Alberto Natusch Busch prend le
pouvoir .
Da ns l'impossibilité de
rassembler les forces populaires sous
son nom , il se retire le 16 et le
Parlement désigne sa préside nte, Lidia
Gueiler Tejada, à la tête de l'État avec
la tâche d'organiser l'élection
présidentielle de 1980..
»
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