1970 – 1979 : Colombie
Publié le 29/11/2018
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Le pacte existant entre les libéraux et les conservateurs, unis au sein du Front national, engendre l’immobilisme politique et le mécontentement de la population, qui se manifeste par une participation très faible aux différents scrutins. Le 19 avril 1970, le conservateur Misael Pastrana Borrero est élu à la présidence avec 60 000 voix d’avance sur l’ancien dictateur Gustavo Rojas Pinilla, de l’ANAPO (Alianza Nacional Popular). Les accusations de fraude et d’irrégularités dans l’organisation du scrutin obligent le pouvoir à proclamer l’état d’urgence. Les dirigeants successifs adoptent des positions de plus en plus dures à l’égard de l’opposition légale et illégale. Ces années sont marquées par une agitation permanente. Outre l’opposition de l’ANAPO au sein du Congrès, la contestation du régime se manifeste par l’activisme des mouvements de guérilla, par les grèves, les occupations d’usines et les manifestations de protestations, qui ne parviennent cependant pas à ébranler le régime. L’agitation conduit à l’instauration quasi permanente de l’état de siège. Cette contestation souvent violente trouve son origine dans le chômage croissant, le sous-emploi, l’injustice des structures économiques et sociales, la lenteur de la mise en application de la réforme agraire et la domination économique des deux cents familles. Les étudiants et les enseignants s’associent à la contestation grandissante, également soutenue par la tendance progressiste de l’Église.
Le 21 avril 1974, les conservateurs et les libéraux présentent pour la première fois des candidats séparés. Le libéral Alfonso Lopez Michelsen est élu à la présidence. Mais il restaure l’ancienne coalition par une distribution paritaire des charges gouvernementales et des emplois
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