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1970 – 1979 : Egypte

Publié le 29/11/2018

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Le 15 octobre 1970, le vice-président Anouar el-Sadate, désigné par l'Union socialiste arabe (USA), est confirmé par référendum comme le successeur de Gama! Abdel Nasser, mort le 28 septembre. La position intérieure du nouveau président semble au tout début instable. au moment où la politique de \"ni guerre ni paix» à l'égard d'Israël mécontente une partie de la population. En 1971. Sadate annonce que l'année sera celle de la <

 

La guerre du Kippour

 

Le projet d'ynité avec les voisins arabes de l'Egypte (Libye, Soudan, Syrie) échoue. L'Union des républiques arabes proclamée en 1971 (Égypte, Libye et Soudan) n’aura pas de suite. En 1972 et 1973, l'Egypte déploie en vain une intense activité diplomatique afin d'obtenir le désengagement d'Israël des territoires occupés depuis 196]. L'impasse est totale et conduit l'Egypte à déclencher une nouvelle guerre contre Israël le 6 octobre 1973.

 

La guerre du Kippour constitue une victoire militaire pour Israël qui occupe plus de territoires qu'au début du conflit mai? le résultat politique est favorable à l'Egypte qui évite la débâcle complète de son armée grâce à la signature d'un cessez-le-feu exigé le 22 octobre par le Conseil de sécurité de l'ONU (résolution 338).

 

Dans la recherche d’accords de désengagement, les États-Unis, qui soutiennent militairement Israël, jouent un rôle déterminant. Les voyages d'Henry Kissinger, secrétaire d'Etat américain, contribuent à la signature le 11 novembre 1973 d'un projet d'accord au kilomètre 191 par les représentants militaires d’Égypte et d'Israël. La première réunion de la conférence de la paix se tient à Genève

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« En novembre 1977, le président égyptien Ano uar el Sadate est le premier chef d' État arabe à se rendre en Israël, Ci des sus: le Raï s avec le premier ministre israélien Menahem Begin.

©G amma Libéralisation économique Cette situation nouvelle permettrait l' apport de capitaux étrangers .

Le gouvernement égyptien engage alors une politique économique libérale (el-In fitah) qui, renforçant le secteur privé , rompt avec le socialisme de Nass er.

En dépit des mesures législatives prises en sa faveur , l'investissement étranger reste limité en raison de l'incertitude politique, de l' absence de main-d' œuvre qualifié e, des charges sociales élevées, de la corruption et de la bure aucratie pléthoriq ue.

L'agricultu re, principal secteur économiqu e, ne parvient pas à s' adapter à la croissance dém ographiq ue.

La libéralisation économique ouvre le marché égyptien aux produits étrangers , entraînant une concurrence dramatique pour certains secteurs nationaux .

Les problèmes chroniques de surpopulati on, le chômage et l'apparition de l'inflation assombrissent le table au.

La diminution des subventions attribuées à plusieurs produits de consommation de base en janvier 1977, à la demande du FMI , et la baisse du pouvoir d'achat provoquent des émeutes populaires, réprimées par l'arm ée.

Les accords de Camp David Le président Sadate décide la poursuite en 1977 du processus de règlement du conflit israélo-égyptien engagé après la guerre du Kippour en 19 73 .

L' initiative de paix de Sadate conduit le chef de l'Etat égyptien à se rendre à Jérusalem le 19 novembre 1977 .

Cette visite historique inaugure des négociations de paix directe les deux pays.

La médiation des Etats­ Unis permet la conclusion des accords de Camp David le 17 septembre 1978.

Le traité de paix est signé à , Washington le 26 mars 1979.

L'Egypte et Israël établissent des relations diplomatiq ues.

Israël procédera à l' évacuation par étapes du Sinaï et un gouvernement palestinien autonome sera créé en Cisjordanie et à Ga za.

Les réactions hostiles des pays arabes à l' égard du processus de paix égyptien conduisent les membres du Front de la fe rmeté (Libye , Syr ie, Yémen du Sud , Algérie et OLP) à rompre leurs relations diplomatiques avec Le Caire et à me ttre en place un boycottage économiq ue.

L'Égypte est contrainte de se retirer de la Ligue arabe et se retrouve très isolée.

Ouverture politique timide À l'intérieur, le président Sadate lance une prudente libéralisation politique.

En 1974, la censure sur la presse est levée .

En 1976, au sein de l'U nion socialiste arabe, trois courants (gauche , centre et droite) sont recon nus.

L'USA (Union socialiste arab e) disparaît en 1977 et devient le parti national démocratique qui remporte en juin 1979 la majorité absolue aux élections législatives.

L'amorce d'un système reposant sur le multipartisme apparaît avec la naissance d'un parti libéral , d'un parti socialiste et d'un parti radical pronassér ien.

L'ancien parti nationaliste Wafd se reconstitue en février 1978 mais le gouvernement prend des mesures limitant sa liberté d' action et le parti disparaît en juin .

La dém ocratisation de la vie politique en Égypte laisse en réalité une marge de manœu vre réduite à l'oppositi on.

Des membres des organisations communistes et nassériennes sont arrêté s.

Le régime se durcit après les émeutes de 1977 .

Des épurations au sein de l'armée et de l'adminis tration transf orment ces deux organes en soutiens fidèles du régi me.

À l'étranger se constitue le Front national , dirigé par Saad Eddin Chadli , ancien chef d'ét at-major de l'armée égyptienne , rassemblant la résistance radicale contre le régime de Sadate .. »

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