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1994: Les Européens bâtissent une unité nouvelle

Publié le 22/03/2019

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Les référendums organisés en Autriche, en Suède et en Finlande en 1994, permettent à l'Union européenne de s'agrandir début 1995, passant de douze à quinze pays. La population norvégienne refuse quant à elle l'adhésion.

les alliances économiques internationales

Plébiscite en Autriche à propos de l'adhésion à l'Union Européenne, en 1994.

L' élargissement de l'Union européenne se déroule en * deux temps : les gouvernements d'Autriche, de Suède, de Finlande et de Norvège définissent d'abord les conditions d'adhésion, que les représentants de l'Union européenne doivent ensuite approuver. L'adhésion définitive reste la décision des citoyens des quatre pays, consultés par référendum en 1994. Approuvant l'entrée dans l'Union à 66,6 %, la population autrichienne est de loin la plus enthousiaste. Elle suit d'ailleurs la ligne politique de la coalition au pouvoir, que forment les sociaux-démocrates et le parti populaire autrichien. En revanche, les écologistes et le parti libéral populaire rejettent l'adhésion pour des raisons différentes.

 

En Finlande, les citoyens se prononcent à 57,1 % en faveur de l'adhésion, bien que les agriculteurs y soient farouchement opposés. Les intérêts de sécurité politique pèsent également sur la décision : après l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est et la situation incertaine de la Russie, les Finlandais espèrent trouver sécurité et stabilité en se rapprochant de l'Ouest.

 

En Suède, pays frontalier, le soutien à l'Union Européenne est plus modéré, recueillant 52,2 % des voix. La population agricole émet des doutes, craignant notamment la réduction de subventions nationales consécutive à l'adoption de normes européennes.

 

En Norvège, seuls 47,6 % des votants se prononcent pour l'adhésion, contrecarrant les projets du gouvernement à Oslo. Le premier ministre social-démocrate, Madame Gro Harlem Brundtland, aura vainement essayé de rallier les électeurs à la cause européenne, à commencer par ses propres partisans. Ses craintes de voir la

Norvège isolée sont réfutées par les opposants à l'U.E. Rassemblés autour d'Anne Enger Lahnstein, chef du parti du centre, ils estiment que l'autonomie nationale est incompatible avec l'adhésion à l'Union européenne.

« Plébiscite en Autriche à propos de l'adhésion à l'Union Européenne, en 1994.

Les Européens bâtissent une unité nouvelle Les référ endums organisés en Autriche, en Suède et en Finla nde en 1994, permettent à l'Unio n européenne de s'agr andir début 1995, passant de douze à quin ze pays.

La population norvégienne refuse quant à elle l'adhésion.

L ' élar gissement de l'Union eur opéenne se déroule en deux temps : les gouverne­ me nts d'Autriche , de Suè de, de Finl ande et de Norvège définissent d'ab ord les conditions d'adhésion, que les repr ésentants de l'Union eur opéen ne doivent ensuite ap prouver.

L'adhésion défini tive reste la décision des citoyens des qua tre pays, consultés par réf érendum en 1994.

Approuvant l'en trée dans l'Union à 66,6 %, la population autrichienne est de loin la plus enthous iaste.

Elle suit d'aill eurs la ligne politique de la coa lition au pouvoir, que forment les socia ux-démocrates et le parti pop ulair e autrich ien.

En reva nche, les écolo gis tes et le parti libéral populaire rejettent l'adhésion pour des raisons différentes.

En Finlande, les citoyens se prononcent à 57, 1 % en faveur de l'adhésion, bien que les agricu lteurs y soient farouchement opposés.

Les intér êts de sécurité politique pèsent éga lement sur la décision : ap rès l' eff ond rement des régimes com­ munis tes en Europe de l'Est et la situation incertaine de la Russie, les Finl andais espèrent trouver sécurité et sta bili té en se rapprochan t de l' Ouest.

En Suè de, pay s fronta lier, le soutien à l'U nion Europé enne est plus modéré, recueillant 52,2 % des voix.

La popu lation agricole émet des doutes, craignant notamment la réduction de subventions nationales consécutive à l'adoption de normes européennes.

En Nor vège, seuls 47,6 % des vo tants se prononcen t pour l'adhésion, contrecarrant les projets du gouvernement à Oslo.

Le premier min istre social-démo crate, Madame Gr o Harlem Brundtland, aura vai nemen t essayé de rallier les él ecteurs à la cause européenne, à commencer par ses propres pa rtisans.

Ses craintes de voir la Nor vège isolée sont réfutées par les opposants à I'U.E.

Rassemblés autour d'Anne Enger Lahnstein, chef du pa rti du cen tre, ils esti ment que l'au tono mie nationale est incom­ pati ble avec l'adhésion à l'U nion européenne.

Aff iche en faveur de l'entrée de la Suède dans l'Union européenne.

En intégrant un espace écono­ mique de 368 millions d'habitants, les nouveaux membres espèrent dynamiser à nouveau leur économie et aba isser le chômage.

Pourtant, l' Autriche et la Suède, plu tôt aisés, devront au début verser plus d'ar gent à Bruxelles qu'elles en obtiendr ont en retour par le biais des subventions.

Le problème que soulè ve une poli­ tique de défense commune pour ces États auparav ant neutres n'a toujours pas été réglé.

Alors que les uns veulent conserver leur neutra­ li té, les autres prétendent que celle­ ci n'a plus de raison d'être après l'effondrement du bloc de l'Est.

En 1991, le traité de Maastricht (en vigueur depuis novembre 1993) a transformé la Communauté euro­ péenne en Union européenne, dont l' objectif est une colla boration éco nomiqu e et politique plus étroite.

Mais l'élargis sement entraîne également un accrois­ sement du nombr e de sièges au parlement européen, qui passe de 567 à 626.

Le nombr e de com mis­ saires augmente aussi, de 17 à 20.

les alliances économiques internationales 1945 ligue arabe L'asso ciation de 22 États arabes y compris I'OLP (depuis 19 76) a pour objectif une coopération politique, écono­ mique et culturelle.

En 1965, les memb res se mettent d'a ccord sur un mar ché commun.

Il n'y aura pourtant pas de politique unitaire, à l'égard d'Israël, notamment.

1967 ASEAN Des nations du Sud-Est de l'Asie, c'est-à-dir e Brunei, l'In donésie, la Mala ysia, les Phil ippi nes, Singap our, la Thaïlande et (depuis 1995) le Vietnam, décident de s'unir.

Au milieu des années 90, cette zone géographique détient le taux de croissanc e écono­ mique le plus élevé au monde.

Grâce à la suppr es­ sion progressive des droits de douane, les échanges inté­ rieur s sont favorisés et la compétitivité avec d'autres zones franches est accrue.

1989 APEC Depuis l'entrée de la Chine en 1994, ce forum économique composé de pays d'Asie et du Pacifique, compte 18 États.

L' APEC dont font partie le Japon, le Canada et les États­ Unis, a pour but la création d'une zone commerci ale fra nche d'ici l'an 2020.

La zone Asie-Pacifique où vivent 40 % de la population mon­ diale, est le premier marché du xxr siècle.

Mars 19 91 Mercosur L'Argentine, le Brésil, le Para­ guay et l'Ur uguay fondent un «m arché commun du cône sud ».

1995 marque l'entrée en vigueur d'une union doua­ nière entre les membres.

La coopération avec la Bolivie et le Chili s'étend de plus en plus.

Août 1992 ALE NA Le Canada, les États- Unis et le Mexique signent un accord de lib re-échange qui entre en vigueur en 1994.

L'abolition des barrières douanières donne un nouvel essor au commer ce, qui croît de 17 % par rapport à l'année précé­ dente.

L'adhésion d'autres É tats d'Amérique centrale et d'Amérique latine est prévue.

19 94 Conférence de la Ligue arabe au Caire, en 1991 AllA PACIPIC I.CONOMIC COOP&MATJON THE SIXTH MINISTERIAL MEETING JAKAitTA li• tl I'O'I!tWI&J' 1,.

Rencontre APEC à Djakarta, en 1994 Protestations contre le projet de création d'A LENA aux États- Unis, en 1993. »

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