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1995: La déréglementation des services publics

Publié le 05/12/2018

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Les salariés des entreprises concernées par la déréglementation des services publics, c'est-à-dire, en France, la SNCF, EDF-GDF, la Poste ou France Telecom, s'en inquiètent et redoutent avant tout la perte de conditions d’emploi plus favorables que celles du secteur privé : les conflits de décembre 1995 l'ont illustré. Les suppressions de postes massives intervenues en Grande-Bretagne ou aux États-Unis au gré des privatisations font peur. Des usagers, des responsables politiques de tout bord, rejoignent les salariés pour défendre le « service public à la française », qui garantit, par des règles tarifaires spécifiques, l'égalité d'accès et de traitement de tous les usagers. Par exemple, il assure de fournir l'électricité ou le téléphone à tous au même prix, indépendamment de la situation géographique et du coût de desserte. Le gouvernement envisage aujourd'hui d'inscrire ces principes dans le préambule de la Constitution pour donner des gages de sa bonne foi.

Dans la plupart des pays développés, une grande mutation est en cours dans les services publics les plus proches de l'économie de marché : télécommunications, poste, transports, énergie.

 

Souvent s'amorcent ou sont programmées des privatisations, la désintégration de monopoles publics et l'ouverture à la concurrence.

 

L'Europe accompagne - sinon encourage -ce mouvement de « déréglementation » ou de « dérégulation ».

 

Ces néologismes désignent en fait la libéralisation de secteurs d'activités jusqu 'alors soustraits aux règles normales de la concurrence au nom de leur mission de service public.

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