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1996 : La famille royale britannique : chronique intime et feuilleton national

Publié le 03/12/2018

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famille

Après avoir fait rêver dans les cottages, le plus beau des romans-photos se sera achevé à grand renfort de règlements de comptes médiatiques et de sordides tractations juridico-financières. Annoncée officiellement par Buckingham Palace le 12 juillet, la procédure de divorce entre Charles et « lady Di » sanctionne la séparation des époux, effective depuis 1992. Diana perd son titre d'« altesse royale », mais conserve celui de « princesse de Galles », et se voit attribuer une somme de 15 millions de livres (120 millions de francs), assortie d'un revenu annuel d’environ un

 

demi-million de livres. Pendant quatre ans, les journaux à sensation britanniques auront fait leurs délices de la « guerre des Galles » : retranscription des conversations téléphoniques de lady Di, publication de conversations osées entre Charles et sa maîtresse, Camilla Parker-Bowles, interviews dans lesquelles le prince avouait son infidélité, récit de la liaison entre Diana et le major James Hewitt, son ex-professeur d'équitation... Si les tabloïds n'ont pas failli à leur réputation en passant outre à toute règle

Depuis 1992 - « annus horribilîs », selon l'expression d'Elisabeth II -, la famille royale britannique a vécu au rythme des vicissitudes conjugales et de leur médiatisation effrénée : de la séparation officielle du duc d'York et de Sarah Ferguson à l'interminable crise entre Charles et Diana qui s’achève par leur divorce prononcé le 28 août 1996, la monarchie a essuyé une tempête dont elle sort indéniablement meurtrie.

 

Les épisodes peu glorieux de cette saga familiale sont-ils le signe d'une obsolescence de l'institution monarchique ?

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