1997: La Slovaquie reste encore à l'écart de l'Europe

Mais, en 1997, l’apparente cohésion de cette coalition achoppe sur des contraintes budgétaires et sur les conséquences sociales de la privatisation, que dénoncent les ouvriéristes du ZRS. Les deux partis menacent ainsi de ne pas voter le budget de 1998. Entre-temps, l’image internationale de la Slovaquie se dégrade. Les organisations internationales et certains États stigmatisent les manquements du gouvernement slovaque : ainsi les États-Unis, qui critiquent les restrictions imposées à la liberté des médias et aux investisseurs américains ; l’OTAN, qui reproche à Bratislava son orientation jugée trop favorable à la Russie ; ou encore l’OSCE, chargée

Tentation autoritaire et nationaliste, hésitations sur la voie à suivre depuis sa séparation avec la République tchèque, isolement croissant : la Slovaquie, malgré une amélioration de sa situation économique, peine à trouver sa place sur la nouvelle scène politique issue de l'éclatement du monde communiste. En butte aux critiques des organisations internationales, elle devra peut-être réviser ses choix avant d’être pleinement intégrée dans la nouvelle Europe.