A la découverte du Sinaï

« cautions indispensables à tout séjour dans le désert.

La côte méditerranéenne au­ tour d'el-Arich est moins tou­ ristique mais n'en offre pas moins d'attraits que le litto ­ ral de la mer Rouge.

On y trouve notamment de ma­ gnifiques palmeraies et des plages bien entretenues dont le sable clair et fin invite à la détente.

Dans la ville elle­ même, il convient de visiter les ruines d'un fort ottoman édifié sur les vestiges d'une forteresse pharaonique.

Le souk d'el-Arich propose un choix intéressant d'objets fa­ briqués par les Bédouins.

Au sud, un paradis corallien L e sud du Sinaï présente des caractéristiques fort différentes du nord de la ré­ gion.

Très montagneuse, cette partie de la péninsule est aride bien que sillonnée de petits cours d'eau et parsemée de très belles oasis.

Plus touristique que le Nord, cette région méridionale abrite l e long de sa côte est les plu s beaux sites de plon ­ gée sous-marine du pays, dans l e très fameux golfe d'Aqaba, cerné de massifs co­ ralliens de toute beauté.

Cette Égypte touristique, propre à ravir les amateurs de sports aquatiques, n'est probablement pas la plus ty­ pique, mais elle constitue un lieu de villégiature très prisé et possède un réseau hôtelier et des infrastructures de loi­ sir de qualité.

D'une manière générale, le sud de la pénin­ su le est plus riche que le Nord, notamment du fait de la présence d'un sous - sol re­ gorgeant de minerais pré­ cieux et de métaux .

Certaines de ces mines, qui étaient ex­ ploitées par les anciens Égyp­ tiens peuvent être visitées .

La côte ouest de la péninsule n'est pas aussi touristique que la côte est.

Le long du golfe de Suez, les rares pla­ ges n'engagent guère à la baignade et les paysages in­ dustriels sont plus nombreux.

De plus, les eaux peu profon ­ des n'offrent aucun site de plongée, de telle sorte que ces rivages paraissent curieu­ sement délaissés.

Seuls les voyageurs sur le chemin du monastère Sainte-Catherine empruntent la route littora le.

En allant vers les montagnes, quelques sites possèdent un certain intérêt, mais ils sont difficiles d'accès.

Témoin, le site du temple de Serabit el­ Khadem, dont la visite exige de se procurer un laissez-pas­ ser militaire.. »