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A la mort de Théodebald, Clotaire Ier s'empare du royaume d'Austrasie

Publié le 01/09/2013

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En 554, Théodebald, souverain faible et dégénéré, meurt sans laisser d'héritier. Le dernier descendant de la lignée de Thierry ler disparu, Clotaire ler, roi de Neustrie, va s'emparer de l'Austrasie sans que nul ne s'oppose à son appétit de pouvoir et à ses ambitions hégémoniques.

Théodebald devient roi d'Austrasie à douze ans, à la mort de son père, Théode¬bert Ier. Son grand-père est Thierry Ier, né du premier lit du grand Clovis qui, avant d'épou¬ser Clotilde, avait convolé avec une princesse thuringienne. En 534, Thierry ler était mort sans avoir réussi à réunifier le royau¬me franc. Son successeur, son fils Théodebert ler, s'était illus¬tré dans la lutte contre les Vikings qui menaçaient le nord du royaume d'Austrasie. En 548, Théodebald, son seul héri¬tier, lui succédait.

« CLOTAIRE f"R CONTRE LES SAXONS Les Saxons, peuple germanique turbulent et querelleur , sont des voisins redoutables et menaç ants pour les Francs établis dans les régions rhénanes.

Plusieurs fois battus par les armées franque s, ils se sont rebellés à maintes r eprises et ont refusé de s'acquitter du tribut imposé par leurs vainqueurs .

C'est ainsi qu 'ils opposent une fin de non recevoir à Clotaire I°' .

Le roi de Neustrie , qu i ne peut tolérer un tel affront , prend les armes et se porte contre ces barbares indociles .

Aussi courageux et téméraires soient - ils, les Saxons sont imp ressionnés par le déploiement de force de l'armée franque .

Prudents , ils envoient leurs amba ssadeurs négocier leur reddition .

Mai s Clotaire 1" a du mal à contenir ses lieutenants , assoiffés de sang et de pillage.

Au risque d'affaiblir sa puis s ance militaire , le roi est contra int de lâcher la meute enragée sur le s Saxons.

Le combat se solde par un horrible massacre .

Si les deux camp s relèvent de nombreuse s morts , les rebelles sont finalement soumis et dûment ran çonnés .

n'aura pas d'enfant .

Vers l'âge de vingt-sept ans, i l sombrera da ns la ma l adie et, para lysé, s ' éteindra en 554, aprè s des mois d'atroces souffrances .

Clotaire rr enlève la reine Vuldetrade La mort de Th éodeba ld son ne le gl as de la lig née de Thierry I°' et de l'indépendance de !'Aus­ trasie .

C lotaire le', roi de N eus­ trie, ne peut q ue se réjouir de la disparition de son neveu .

Celui-ci étant décédé sans l ais­ ser d'hé r itier, le roya u me aus­ trasie n est désormais à portée 0 iii 0 ] a.

de main, proie facile po u r le N eustrien avi de de pouvoir q ui affiche avec i nsolence une inexti n guib le soif d'e xpa nsion territoria le .

C lotaire 1 e r en l ève la veuve du défu nt T h éodeba ld, la ma lheu­ reuse reine Vuldetrade , da ns le dessei n d'e n fai re son épouse .

Ce lle-ci sous sa coupe, il au ra légitimement la mainmise sur ! 'Austrasie .

Le roi de Neustrie est coutu mier du fait.

Déjà , e n 524, à la mort de son frère Clo­ domir , roi d'Orléan s, après avoir fait assassi n er ses neveux , i l a d'a u torité épo usé la reine Gont heuque .

Mais, cette fois, il l ui faut compter ave c les évê­ ques austrasiens .

Ceux-ci s'é lè­ vent contre le procédé et récla­ ment justice au nom du défunt roi Théodeba ld .

Des négocia­ tions sont engagées avec les grands du royaume de l'Est.

Finalement , C l otair e !°', pourvu qu 'il obtienne l e pouvoir et qu 'i l coiffe la couron ne d'Aust rasie , l ais se Vu ldetrade libre de se reti r er où bo n lui semblera ...

A l a Cour de Neustrie , la reine Radego n de s'i n digne deva n t ta nt de vi lén ie .

Qua nt é!U troi­ sième fils de C lotilde, Chil de­ bert le', ro i de Par is, il reste à l 'écart de ce problème de suc­ cession , peu désireu x de régn er sur des terres exposées à la menace perman ente des Saxons .

A force de pat ience et d 'i n tri­ g ues , Clo tai re 1er a posé une nouvelle pierre sur le chem in du pouvo ir absolu dont il rêve dep ui s si longte mps .

Que cet édifice se construise au prix de la disparitio n d'u ne lignée mé ­ rovingienne lui importe peu .

S'i l devait se ju stifie r, il argue ­ rait que Th ierry le' n 'était , après tout , que le fils d 'une conc u­ bine païenne et non, comme lui, celui de la reine très chré­ tienne qu 'était Clotilde ...

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