Abélard : Grand philosophe et malheureux amant.
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
«
Pierre Abélard (1079-1142)
« Nous ne promettons pas d'enseigner la vérité, à laquelle
nous pensons que ni nous-même ni aucun mortel ne pouvons
atteindre ; mais du moins quelque chose de vraisemblable qui
s'apparente à la raison humaine et ne soit pas contraire à la
foi.
» Introduction à la théologie , Livre II.
Une existence mouvementée
Qui ne connaît ce nom inséparable de celui d'Héloïse ? Mais qui
connaît la vie de ce grand philosophe et théologien français ? Né
au Pallet près de Nantes en 1079, il abandonne ses privilèges à
un de ses frères, sous prétexte de mieux servir Minerve, déesse
de la raison, et surtout de la logique (la dialectique).
Après avoir
parcouru les provinces à la recherche d'un maître, il fi nit par
s'établir sur la montagne Sainte-Geneviève, à Paris, où il est vite
entouré par une foule d'élèves.
Il part suivre les cours de théologie
d'Anselme de Laon qui ne tarde pas à lui interdire d'enseigner.
L'émasculation d'Abélard
Alors qu'Abélard professe à l'école de Notre-Dame, il rencontre Héloïse, avec qui
il se marie secrètement (il n'eût pu continuer d'enseigner marié) ; en 1119, le
chanoine Fulbert donne l'ordre de l'émasculer.
Abélard entre en religion à Saint-Denis, s'établit en Champagne
où près de trois mille élèves viennent suivre son enseignement.
Un
concile réuni à Soissons en 1121 condamne son Traité de l'unité
et de la Trinité divine .
De retour à Saint-Denis, il est persécuté par
ses confrères.
Il accepte de partir pour Saint-Gildas-de-Rhuys où
les moines refusent ses réformes et cherchent à l'assassiner.
Il fait
don du Paraclet à Héloïse qui fonde un monastère à Argenteuil
et en devient l'abbesse.
En 1140, il est à nouveau condamné à
Sens sur l'initiative de Guillaume de Chapeaux et de Bernard
de Clairvaux qui réfutent son Traité de théologie.
Il décide d'en
appeler au pape, s'arrête en chemin à Cluny où l'abbé Pierre le
Vénérable le juge trop faible pour continuer sa route ; il l'envoie
au monastère clunisien de Châlon-sur-Saône où il meurt en 1142.
Il écrivit le récit d'une partie de sa vie justement intitulée Histoire
de mes malheurs , première pièce d'un ensemble dont l'essentiel
est constitué des lettres échangées avec Héloïse.
L'oeuvre.
»
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