Abydos, ville sainte d'Osiris

« après l'inondation, la terre, enrichie par le limon, reçoit les semailles et s'apprête à vivre un nouveau cycle de vé­ gétation .

Durant les fêtes cé­ lébrant la résurrection du dieu et des champs, les aven­ tures d'Osiris sont «jouées » par des prêtres portant des masques à l'effigie des divini­ té s.

Le plus ancien texte connu qui évoque les prépa- Médit erran ée ratifs et la représentation des mystères d'Osiris à Abydos est gravé sur une stèle com ­ mémorative (aujourd'hui à Berlin) érigée par le chance­ lier lkhernefret (XIX• siècle avant notre ère) .

Les tombeaux des rois thinites L e temple d'Osiris Khenti­ Amentiou se trouve au centre de la ville primitive , qui correspond à l'actuel vil­ lage de Ben i Mansour .

Bâti en br ique sous l'Ancien Em ­ p i re, il a fait l'objet de nom ­ breux remaniements, dont les derniers remontent à la xxx · dynastie.

Au sud s'étend la nécropole, où plusieurs rois ont élevé des temples funéraires, les plus remarquables étant le temple de Séthi I•' (auquel est accol é un cénotaphe appelé Osiréion) et le cénotaphe de Ramsès Il.

Dès sa fondation, la ville ac­ cueille des sépultures royales.

Des fouilles menées à la fin du XIX• siècle ont mis au jour des tombeaux des deux pre­ mières dynasties pharaoni ­ ques.

On a longtemps cru que les souverains égyptiens se faisaient enterrer à Aby­ dos, proche de leur ville d'origine, This ou Thinis, qui a donné son nom aux deux premières dynasties, dites « thinites ».

Toutefois, la découverte à Saqqarah, à partir de 1935, de grandes tombes royales de la même époque a suscité une controverse sur la fonc­ tion de ces monuments : tombeaux ou cénotaphes ? Ceux qui jugent improbable qu'il s'agisse de purs céno-. »