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La réunification de la ville sainte ne ramène pas le calme dans Jérusalem

Publié le 28/03/2019

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La réunification de la ville sainte ne ramène pas le calme dans Jérusalem

Avec la fin de la guerre des Six Jours, le secteur de Jérusalem contrôlé jusque-là par la Jordanie est réuni à la ville nouvelle dirigée par Israël depuis 1948. Ainsi, une des villes historiques les plus importantes se retrouve sous le contrôle d'Israël.

L'histoire de Jérusalem au xx* siècle

Juifs pieux en prière devant le mur des Lamentations à Jérusalem pendant la fête de Pessah

près la conquête de la partie jordanienne de Jérusalem, les Israéliens expulsent 2 000 Arabes qui avaient

vécu dans l'ancien quartier juif en face du Mur occidental ou mur des Lamentations. Depuis le partage de la ville 19 ans auparavant, l'accès des juifs au Mur occidental leur était interdit.

 

Le mur, qui mesure 48 mètres de long et 18 mètres de haut, est le dernier vestige de la section occidentale des remparts du Temple. La plupart des énormes pierres qui s'élèvent à 15 mètres de haut proviennent du second Temple ; le soubassement date de Salomon. Aujourd'hui encore, les ruines du mur ne sont pas toutes apparentes.

 

Jérusalem est sans doute la ville du monde qui a connu l'histoire la plus troublée. Centre religieux pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, elle est depuis des siècles une véritable pomme de discorde. Vers 977 av. J.-C, David conquiert Jérusalem et en fait la capitale de son royaume de Judée. Son fils Salomon l'agrandit et l'embellit. Au cours des siècles suivants, 

1967

« Juifs pieux en prière devant le mur des Lamentations à Jérusalem pendant la fête de Pessah La réunification de la ville sainte ne ramène pas le calme dans Jérusalem Avec la fin de la guerre des Six Jours, le secteur de Jérusalem contrôlé jusque-là par la Jordanie est réuni à la ville nouvelle dirigée par Israël depuis 1948.

�insi, une des villes historiques les plus importantes se retrouve sous le contrôle d'Israël.

A près la conquête de la partie jordanienne de Jérusalem, les Israéliens expulsent 2 000 Arabes qui avaient vécu dans l'ancien quartier juif en face du Mur occidental ou mur des Lamentations.

Depuis le partage de la ville 19 ans auparavant, l'accès des juifs au Mur occidental leur était interdit.

Le mur, qui mesure 48 mètres de long et 18 mètres de haut, est le dernier vestige de la section occi­ dentale des remparts du Temple.

La plupart des énormes pierres qui s'élèvent à 15 mètres de haut pro­ viennent du second Temple; le soubassement date de Salomon.

Aujourd'hui encore, les ruines du mur ne sont pas toutes apparentes.

Jérusalem est sans doute la ville du monde qui a connu l'histoire la plus troublée.

Centre religieux pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, elle est depuis des siècles une véritable pomme de discorde.

Vers 977 av.

J.-C., David conquiert Jérusalem et en fait la capitale de son royaume de Judée.

Son fils Salomon l'agrandit et l'embellit.

Au cours des siècles suivants, Jérusalem sera démolie à plusieurs reprises.

Au Xlii" siècle, elle est sous domination musulmane, d'abord assimilée à l'empire des Mamelouks puis à l'empire ottoman.

En 1917, les troupes coloniales britanniques conquièrent la ville, intégrée en 1920 au mandat de la Palestine.

L'assemblée plénière des Nations unies vote, en 1947, le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe, et place Jérusalem et les Lieux saints sous administration inter­ nationale, financée par les deux États et subordonnée à un gou­ verneur de l'ONU, qui ne doit être ni juif ni arabe.

L'ONU décide égale­ ment la démilitarisation de la ville et la formation d'unités de police spéciales pour protéger les Lieux saints.

Une force internationale doit permettre de rétablir le calme et la paix dans la région.

Rarement d'accord, les États-Unis et l'URSS acceptent le plan que rejettent cependant de nombreux États arabes.

Ils convoquent une confé­ rence de la ligue arabe.

Explosion de joie après la ratification de l'accord de Gaza-Jéricho, en 1994 Durant la première guerre israëlo­ arabe de 1948 , quelques jours seulement après la fondation de l'État d'Israël, de violents combats éclatent autour de Jérusalem.

Les troupes israéliennes de Moshé Dayan et les unités d'élite jorda­ niennes s'affrontent.

Après des premiers succès, les Israéliens ne réussissen.t pas à récupérer l'ancienne ville et le mur des Lamentations.

Les habitants de ce quartier juif doivent fuir devant les troupes arabes.

Seule la ville moderne est en la possession des Israéliens.

Au mépris des décisions de l'ONU, la Jordanie et Israël se mettent d'accord sur un partage de la ville, lors de l'armistice de 1949.

Une ligne de démarcation est tracée à travers Jérusalem.

La ville moderne reste sous contrôle israélien, l'ancienne ville est désormais sous contrôle jordanien, mais prévoit le libre accès des Juifs au mur des Lamentations.

La nouvelle ville devient la capitale de l'État d'Israël, Enfin, en juin 1967, au cours de la nouvelle guerre israélo-arabe, la partie jordanienne de Jérusalem est occupée par Israël qui déclare officiellement son inten­ tion de conserver la Ville sainte.

L'histoire de Jérusalem au XX' siècle 1920 La ville devient britannique La ville sainte, sous domina­ tion de l'Islam depuis des siècles, ne connaît un regain d'intérêt qu'au XIX" siècle.

Elle est conquise en 1917 par les troupes coloniales britan­ niques et devient trois ans plus tard la capitale du mandat britannique de Palestine.

1950 Le siège du gouvernement d'Israël Le parlement israélien vote le déplacement du siège du gouvernement vers Jéru­ salem.

Alors qu'elle aurait dû être soumise à un contrôle international selon une résolution de l'ONU, elle est cependant partagée à la suite de la première guerre israëlo· arabe de 1948.

Sur l'avis du ministre du Conseil David Ben Gourion, la ville sainte devient la capitale du pays.

Malgré cette décision d'Israël, l'ONU s'efforce de faire appliquer ses résolutions.

1980 Jérusalem devient capitale Le Parlement israélien vote une loi qui octroie le statut de capitale à Jérusalem.

Cette décision aggrave encore la situation tendue au Proche­ Orient, car Israël brusque ses voisins arabes et met en danger le processus de détente déjà instable.

1994 La ville reste contestée Le Premier ministre d'Israël Yitzhak Rabin et le chef de I'OLP Yasser Arafat scellent l' accord de Gaza-Jéricho sur l'autonomie de la Palestine dans les territoires occupés par Israël.

Jérusalem reste toutefois un sujet délicat dans les négociations, la ville étant revendiquée à la fois par les Israéliens et les Palestiniens comme capitale.

1993 Départ de Kollek Lors des élections municipales, Teddy Kollek perd son poste de maire de Jérusalem.

Colla­ borateur de longue date du Premier ministre David Ben Gourion, il doit renoncer à sa charge de maire de Jérusalem après 28 ans d'exercice.

Kollek a toujours été soucieux d'un équilibre avec les Arabes.

1967 Le Dôme du Rocher capitale sous surveillance, en 1990 .

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