Afrique du sud de 1920 à 1929 : Histoire
Publié le 06/01/2019
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L’entrée en guerre de l’Afrique du Sud (dénommée Union sud-africaine) aux côtés des Alliés avait encouragé depuis le 31 mai 1910 la montée du mouvement nationaliste et neutraliste conduit par James Barry Munnick Hertzog. Favorable à la ségrégation, celui-ci obtient 36,5 % des suffrages lors des élections de 1920. C’est un gouvernement de coalition réunissant des partis modérés, le parti sud-africain et le parti unioniste dirigé par un ancien général de la guerre des Boers, Jan Christiaan Smuts, qui accède au pouvoir. Devenu Premier ministre, ce dernier est reconduit dans
ses fonctions à l’issue de la victoire de la coalition aux élections anticipées de février 1921 face au parti national, dont la campagne en faveur de la rupture des liens avec la Grande-Bretagne avait effrayé une partie de son électorat.
Héritier d'une situation économique difficile, le général Smuts met en œuvre un programme d’austérité. Il encourage la réduction des salaires versés aux mineurs blancs et l’emploi de Noirs à des tarifs bien inférieurs. Mal reçues, ces mesures engendrent en janvier 1922 une longue grève dans la région aurifère du Transvaal, le
«
Rasumbleme111 de
minews
blancs en gr�ve à Johannesburg
e n février 1922, peu amn: wz
discours d'un de leurs
dirigeams.
© UP/ · Bmmann Ne ...
splrotos
sein du South African Native National
Congrcss.
F aisan t prévaloir ses qualités de chef
militaire -Smuts fut en effet à la tête
des troupes qui conquirent le Sud
Ouest africain -, le Premier ministre
se fait le porte -parole de projet s
e x pa nsi onni stes visant les terres
d'Afrique australe sous protectorat
britannique.
Mais ces projets lui valent
non seulement les critiques des
nationalistes déçus de la timidité d'un
tel programme.
mais aussi les
invectives des anglophones , qui par
leur langue, leurs origines et le urs intérêts
économiques souha ite nt le
mai ntie n de bonnes relations avec la
Grande-Bre tagne .
Aussi, la défaite du
parti sud-africain ne su rpr end-elle
personne face à la coalition électorale
du parti national et du parti travailliste
réunis sur le thème de la défense des
menacés par le
grand capital (britannique) et le pé ril
noir.
Smuts doit ainsi céder la direc tio n
du gouvernement, le 30 juin 1924, à
James Hertzog.
Celui-ci intensifie le
programme ségrégationniste de son
p rédé cesse ur.
Le Colour Bar Act de
1926 exclut les Asiatique s et les Africains
des emplois qualifiés dans les
mines.
L'lmmorality Act de 1927
i nt erdit tOutes rel a ti ons sexuelles entre
Blancs et Noirs.
Mais le part i national
ne parv ie nt pas à faire rayer des listes
électorales de la province du Cap les
Africains éligi bles .
De plus, il
conduit le South African Native
National Congress à re la nce r ses
activités.
Devenu en 1925l'African
National Congress (ANC),Ie
mouvement noir.
doté d'un hymne et
d'un drapeau noir, vert et or,
s ymbolisant le peu pie et les richesses
agricoles et aurifères, réunit une
Assemblée nationale à Bloemfontein.
Les participants co nda mne nt toute
discrimination, exi.gent l' é g alité ct
appellent au boycottage des
.
L' ANC
obtient rapidement le soutien de
l 'o rga nisati on métisse, I'African
Political Organization, et le
mouvement indien, le South African
Indian Congress.
Avec l'intr oduction de l'afrikaans
comme seconde langue administrative
à côt é de l'anglais, le parti national
réussit à renforcer l'identité afrikaancr
face aux anglophones et à acc ro îtr e
l'autonomie du pays à l'égard de la
Grande-Br etagn e.
Au terme des
élections de 1929, le Premier ministre
H cr tzog, soutenu par la fraction
xénophobe du parti travailliste dirigée
par Creswell, est reconduit dans ses
fonctions..
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