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Agriculture et développement en Afrique

Publié le 27/11/2011

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agriculture

- l’ACORD (Association de coopération et de recherche pour le développement) est un consortium de 18 ONG du Nord qui intervient partout en Afrique, notamment pour assurer des microréalisations dans le domaine agricole (barrages hydrauliques, formation, informations…)  - le BELACD (Bureau d’études et de liaison d’action caritative et de développement) a établi un plan-cadre pour assurer le développement au sud du Tchad d’un territoire de 28 400 km2 peuplé de 650 000. Le programme porte sur la santé, la gestion de l’eau, le développement rural, le rôle des femmes dans le développement, la culture et la formation… 

agriculture

« Les cultures de rente et le « vivrier marchand »- les plantations agro-exportatricesIntroduites par la colonisation, ces cultures ont les principales ressources d'exportation des pays de l'Afriquetropicale.

Adoptées par les Etats après les décolonisations, ou tenues par les grandes firmes multinationales, ellesont été à l'origine du décollage économique de certains pays (Côte d'Ivoire des années 1990).

La Caistab (caisse destabilité des produits agricoles) garantissait aux producteurs un prix minimum ; des sociétés mixtes telles que laSODEPALM (société africaine du palmier à huile), la SAPH (société africaine de plantation d'hévéa) assuraient lesinvestissements de ces plantations agro-industrielles.

En Côte d'Ivoire ou ailleurs, des instituts regroupés aujourd'huiau sein du CIRAD (centre international de coopération en recherche agronomique et développement) travaillent surl'amélioration des produits (coton, café, cacao, huiles…)- le vivrier marchandUne agriculture commerciale dite aussi de marché qui assure les circuits commerciaux entre villes et campagnes sedéveloppe ; l'essentiel de la production est commercialisé, réduisant ainsi la part de l'autoconsommation.L'urbanisation peut paraître de la sorte comme un véritable moteur des mutations agricoles et une voie dedéveloppement des campagnes environnantes.

Le maraîchage connaît un vif essor mais aussi d'autres produitsvivriers comme le manioc et le mil. Les aménagements hydro-agricolesD'importants périmètres irrigués one été développés en Afrique.

L'exemple le plus important est celui du Nil où lepérimètre de la Gezireh entre le Nil blanc et le Nil bleu au Soudan fournit 850 000 hectares, permettant de fixer 2millions d'habitants.

La grande réalisation est celle du barrage d'Assouan en Egypte dont la capacité de stockage de165 milliards de m 3 assure la régulation de l'eau du fleuve et surtout l'irrigation- solution face à la croissancedémographique.

Au Maroc aussi, l'Etat a misé sur les grands aménagements hydrauliques qui ont englouti 70% desinvestissements publics agricoles.

Ailleurs, de nombreux aménagements ont permis la maîtrise de l'eau amis celareste limité : exemple des polders du lac Tchad qui ont permis de dégager 20 000 ha, les aménagements de la valléedu Logone au Tchad et au Cameroun etc.

. Les ONG et des organismes toujours présents- l'ACORD (Association de coopération et de recherche pour le développement) est un consortium de 18 ONG duNord qui intervient partout en Afrique, notamment pour assurer des microréalisations dans le domaine agricole(barrages hydrauliques, formation, informations…)- le BELACD (Bureau d'études et de liaison d'action caritative et de développement) a établi un plan-cadre pourassurer le développement au sud du Tchad d'un territoire de 28 400 km2 peuplé de 650 000.

Le programme porte surla santé, la gestion de l'eau, le développement rural, le rôle des femmes dans le développement, la culture et laformation… S'appuyant sur des services de développement villageois qui regroupent chacun près de 85 villages, leBELACD a comme ligne directrice « faire ensemble » plutôt que « faire à la place de » ; ce qui lui a permis de faireprendre conscience aux villageois de certains problèmes qu'ils peuvent eux-mêmes résoudre sans attendre lasolution « miracle » de l'extérieur.- Le FIDA (fonds international pour le développement agricole) est une institution spécialisée des Nations-Unies quiintervient directement pour soutenir et impulser certains programmes de développement rural et agricole. III/ Quel bilan et quelles perspectives pour l'agriculture africaine ? Certes du progrès mais des productions insuffisantesLa faiblesse de la productivité se fait sentir sur les productions car, avec près de 70% d'actifs dans le secteuragricole, celui-ci n'arrive pas à assurer à chaque habitants le nombre de calories nécessaires par jour.

En effet,disposant de 15% des terres arables de la planète, seulement 4% sont cultivées, et les terres irriguées nereprésentent que 5% du total des terres cultivées.

Alors que la population est entrée dans la transitiondémographique à partir des années 1960, les rendements ont commencé à stagner voire régresser et dès cettepériode l'Afrique commence à s'enfermer dans le piège malthusien.

Les jachères sont écourtées, les rendementsplafonnent autour de 1100 kg l'hectare alors qu'ils ont été multipliés par 2,5 dans le monde.

Quarante à cinquanteans après les indépendances, l'Afrique reste dans un espace à risque en matière d'insécurité alimentaire.

Depuis lesannées 1960, la production agricole africaine augmente d'environ 2% par an alors que le rythme de la croissancedémographique est supérieur à 2,5%. Les cultures d'exportation et le « vivrier marchand » assurent quelques progrèsMalgré la volonté affichée par la CNUCED et les initiatives de l'UE (accords de Lomé et mise en place du Stabex), ladégradation des termes de l'échange ainsi que les politiques d'ajustement structurels imposées par le FMI ontenfoncé l'Afrique dans de grandes difficultés, d'autant plus que sont arrivés sur le marché des produits agricolesvenus des concurrents asiatiques plus performants.

Malgré ce tableau, certains continuent à penser que cescultures de rente peuvent être un moyen de développement de l'Afrique car elles ont permis de constituer despolitiques de mise en valeur.

La modernisation des techniques de culture, l'amélioration des variétés sont devéritables facteurs de dynamisation de ces économies ; par exemple le coton Allen a permis d'augmenter laproductivité.

Le développement des cultures de plantation a été choisi par la Côte d'Ivoire au lendemain del'Indépendance. Quelles perspectives ?Un des problèmes majeurs reste le sous-développement.

Le premier remède reste l'alphabétisation.

Le rôle très actifde femme dans l'animation des campagnes et l'organisation des circuits économiques montrent qu'elles sont. »

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