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Albanie de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Alors qu’elle sc remet difficilement du crash financier de janvier-février 1997 (faillite des « pyramides financières » et ruine de centaines de milliers de petits épargnants), l’Albanie, malgré de mauvais indicateurs économiques, parvient à restaurer un minimum de stabilité monétaire et à contenir l'inflation.

 

Après la crise de 1996, la situation politique et les conditions économiques et sociales se dégradent. En 1997, les principaux bailleurs de fonds accordent plusieurs millions de dollars pour les aides d’urgence aux secteurs sinistrés et leur appui aux réformes structurelles, sous condition du rétablissement des équilibres budgétaires et d’une lutte efficace contre la corruption dans un pays considéré comme « le plus corrompu d’Europe », selon la Banque mondiale. La production stagne, et le pays ne survit que grâce aux transferts des communautés albanaises vivant à l'étranger ainsi qu’à son économie informelle. A la suite de la victoire du Parti socialiste albanais (PSA) aux

élections anticipées organisées après les émeutes commencées en mars, le président Sali Berisha démissionne. Mais ce dernier prend sa revanche en précipitant la démission de son successeur, Fatos Nano, remplacé, le 29 septembre 1998, par Pandeli Majko, le jeune leader du PSA.

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« République de Serbie.

le Kosovo.

peuplé de près de trois millions d ·Albanais de souche, réclame son autonomie, qui lui a été retirée dès !"arrivée de Slobodan Milosevic au pouvoir.

L'UCK, bras arrné du mouvement indépendantiste kosovar, bénéficie d'une zone de repli dans le nord de l'Albanie, traditi onne llemen t acquis au Parti démocrate de Sali Berisha, qui prend fait et cause pour le mouvement indépendantiste et reproche au gouvernement, dont la ma jor ité des cadres sont issus du Sud, sa faible mobilisation face à la tragédie du Kosovo.

Dès la fin 1997, des dizaines de milliers de réfu gié s kosovars fuient en Albanie, d'abord dans le port de Durrës, ensuite dans les autres villes et villages de la partie s ep tent rionale .

Cette région, très pauvre, ne peut accueillir un flot de réfugiés sans risquer de compromettre les équilibres fragiles qui s'y sont établis.

Le Parlement pre nd position en faveur d'un redé ploie men t des troupes de l'OTAN, y compris sur le territoire albanais, et préconise même l'instauration d'un« protec to rat international » sur le Ko so v o (1 7 avril 1998).

Devant la dégradation continue de la situation militaire et human itaire dans le Kosovo, 1 'Albanie a une attitude plus radicale.

Ainsi, bien avant les frappes aériennes de l'OTAN, commencées en avril 1999, le Premier ministre considérait que 1 'éviction du président yougoslave Slobodan Milosevic est « un préalable in dis pen sab le à toute chance de résolution du conflit >> qui risque d'embraser tous les Balkans (juin 1998).

Les raisons de s'inquiéter de l'a venir de la région et de la stabilité du pays ne manquent pas : les te n si on s sociales déjà fortes, l'état chaotique de l'économie, le sous-équipement du pays, la dégradation des infrastruc.tures de base et la p aupéri sation de la pop ula tion se sont fortement accélérés avec l'afflux massif des réfugiés albanais du Kosovo (plus de 350 000 personnes en quelques jours dura nt Je mois d'avril 1999).. »

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