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Aménophis III, l'apogée du Nouvel Empire

Publié le 29/08/2014

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d'Aménophis III correspond à la période la

plus heureuse et la plus pros­père du Nouvel Empire. La puissance de la terre des pha­raons n'est remise en ques­tion ni en Orient ni au sud, en Nubie, et la civilisation égyptienne rayonne sur tout le bassin méditerranéen, comme en témoigne le fait que le nom d'Aménophis III a été retrouvé en Crète, en Grèce, en Anatolie et jusqu'à Babylone.

Un ensemble de 379 pla­quettes découvertes en 1887 non loin du palais royal de Tell el-Arnarna relate cette ère de prospérité et de paix.

« TIYI.

RE IN E INFLUENTE Tiyi partage la vie d'Aménophis Ill pendant trente-sept ans.

Son influence sera déterminante sur l'avenir de la dynastie.

Originaire d'Akhmin, en Moyenne-Égypte, Rédigés en écriture cunéifor­ me, langue en usage dans la diplomatie, ces textes racon­ tent comment Aménophis maintient la paix avec Baby­ lone et affaiblit le Mitanni en épousant Gilu-Heba, fille du roi Sutarna Il, puis Tadu- He­ ba, fille de son successeur.

Mais, tout à son œuvre inté­ rieure, Aménophis Ill ne sent pas venir une nouvelle mena­ ce : la montée en puissance du royaume hittite, menace Tiyi n'est pas de sang royal mais issue de la bourgeoisie provinciale.

Elle est la fille de louyou, prophète de Min, lieutenant de la charrerie et intendant des écuries de l'armée égyptienne, et de Touyou, supérieu re de harem.

L'existence des parents de Tiyi nous est bien connue depuis la découverte de leur tombeau dans la Vallée des Rois.

Tiyi a pour frère Ay, qui régnera sur l'Égypte après la mort prématurée du jeune Toutânkhamon.

On ne connaÎt pas les circonstances de la rencontre entre Aménophis Ill et Tiyi.

Mais la reine est associée à toutes les manifestations officielles où apparaÎt Pharaon, officiant même personnellement lors du premier jubilé de son époux.

A la mort de ce dernier, ses deux fils étant trop jeunes pour régner, Tiyi assure seule la régence.

Elle en profite pour favoriser le culte d'Aton au détriment d'Amon, donnant la première impulsion à la réforme amarnienne entreprise par son fils Aménophis I V­ Akhénaton.

Lorsque celui-ci installe sa nouvelle capitale à Tell ei-Amarna, Tiyi choisit de rester à Thèbes afin d'éviter les révoltes du clergé d'Amon.

Son culte se perpétuera longtemps en Moyenne-Égypte.

que son successeur Améno ­ phis IV-Akhénaton ne verra pas davantage poindre ...

pour le plus grand malheur de l'Égypte.

Un harem de ...

600 statues ! L oin d'i~aginer l~s guer ­ res qu1 se preparent, Aménophis Ill profite de la prospérité du moment pour se consacrer entièrement à la splendeur de son royaume.

Peu de souverains ont cou­ vert l'Égypte de monuments aussi magnifiques.

C'est aux marches du pays, en Nubie, qu'il fait d'abord ériger des temples somptueux: à Élé ­ phantine, Ouadi er-Sébouna, Aniba, Kawa, Sésébi.

A So ­ leb, Pharaon consacre un temple à son propre culte et à celui de Tiyi.

Dans le nord du royaume, Pharaon embel­ lit les cités de Bubastis et d'Athribis.

A Héliopolis, il consacre un temple à Horus; à Saqqarah, il débute les tra­ vaux du Sérapéum.

Plus au sud, dans la vallée du Nil, Aménophis Ill laisse son em­ preinte à Elkab, Abydos, Her­ mopolis .

A Thèbes, il fait éri-. »

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