American way of life: influence et rejet du modèle américain ?

« L'American way of life Les années 1920 sont indissociables du jazz, du charleston , de la cigarette , des femmes émancipées.

C' est aussi l'âge de la radio , de l'automobile , de la publicité lumineuse.

Le public s'enthousiasme pour les spectacles de boxe et les exploits des aviateurs.

Pourtant, la prospérité, si souvent décrite , n'intervient qu 'après une période de récession, celle de l'après-guerre.

En 1928 , soit un an avant la grande crise , le président Hoover déclare: «Nous sommes plus proches que jamais de la victoire définitive sur la pauvreté.

» L es années 1920 se déroulent dans une atmo­ sphère de prospérité.

Après une période dif­ ficile -une première crise se déclenche en 1920-1921 -,l'économie connaît , dans son ensemble, une croissance remarquable.

Le nombre des entreprises augmente et celui des produits se multiplie.

Les entreprises profitent pleinement des méthodes de rationa lisation - le taylorisme -caricaturées par Charlie Chap lin dans Les Temp s modernes , en 1936.

Les reve nus des par ticuliers s'é l èven t et la société américa ine devient une société de consomma tion.

Cet enrichissement s'accompagne de trans­ formations socia les et cultur elles .

La place des femmes dans la société évo lue: e lles ob tiennent le droi t de vote en 1920 et accroissent progressi­ vement leur présence sur le marché du travail.

Le développement de la publicité et de la consom­ mation provoque une certaine uniformis a tion de la vie quotidienne.

Il existe désormais un stan­ dard de vie , ce que l'on a appe lé l'american way of fife , caractérisé par un même désir d'accéder à la propriété , non dénué d'un certa in nombrilis­ me.

Toute à sa consomma tion, l'Amérique se replie en partie sur elle-même.

La revanche de l'isolationnisme En 1917 , le président démocra te Woodrow Wil­ son avait réussi à convaincre l'opinion publique de la nécessité de prendre part à la guerre qui fai­ sait rage en Europe .

Or cette «cro isade » s'achève , en 1920 , par l'échec de l'idéal wilsonien, le Sénat refusant de ratifier le traité de Versailles sous pré­ texte que la Société des nations obligera it l es États-Unis à intervenir sans cesse dans les affaires du monde.

Entre-temps , les Américains on t été profondément déçus par l'esprit r evanchard des " Un centre urbain dans les années 1920.

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~ À cette époque , plus de la moitié des B Américains vivent dans les villes où les g.

s activités du secteur tertiaire (bureaux , ~ banques , services divers) se multiplient.

~ Alliés à la Conférence de la paix.

De plus, la révo­ lution russ e de 1 917, d'abord bien acc ueilli e, comm ence à effrayer la population qui crain t l'in­ flue nce de l'idéologie communiste.

Dès 1920 , l'attorney généra l Mitchell Palmer lance des " raids » chez plusieurs particuliers soupçonnés de sympath ies socialistes , commu ­ nistes ou anarchistes .

C'est dans ce contexte d ' hystérie antirouge que deux anarchistes italiens acc usés de vol et de meurtre , Sacco et Vanzetti, son t exécutés en 1927.

Par aill e ur s, les Améri­ cains sont inquiets de la puissance excess ive prise par le gouvernement fédéral pendant le con flit , en particulier dans le domaine éco no ­ miqu e.

L a guerre a profondément marqué la 5TATE STREET, C H ICAGO ~ Gare ferroviaire de Chicago.

L'essor économique des années 1920 est indissociable de la qualité du réseau de communications.

Par ailleurs , les grandes villes se dotent d 'immeubles de plus en plus impressionnants.

' AICapone , o> gangster notoire, ~ doit sa fortune à la ~ loi de prohibition des .3 boissons alcoolisées , ~ qui est instaurée ~ après 1919.. »