Devoir de Philosophie

Angola.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

angola
Angola. 1 PRÉSENTATION Angola : drapeau et hymne © Microsoft Corporation. Tous droits réservés./© Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Angola, en portugais Angola, pays d'Afrique, situé à la charnière de l'Afrique centrale et de l'Afrique australe. Sa capitale est Luanda. L'Angola est ouvert à l'ouest sur l'océan Atlantique. Il est limité au nord et à l'est par la République démocratique du Congo, à l'est par la Zambie et au sud par la Namibie. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Lubango (Angola) Cet escarpement déchiqueté surplombe la ville de Lubango, au sud-ouest de l'Angola. Giacomo Pirozzi/Panos Pictures L'Angola est le septième pays d'Afrique par sa superficie : le pays s'étend sur 1 246 700 km2, y compris l'enclave de Cabinda (7 270 km2) située au nord de l'embouchure du Congo, entre la république du Congo et la République démocratique du Congo. À l'exception de l'enclave de Cabinda, l'Angola présente l'aspect d'un quadrilatère massif qui s'étire du 4e au 18e parallèle. L'essentiel du pays est formé par un vaste plateau, qui descend en gradins d'est en ouest vers l'océan Atlantique. La plaine littorale s'étire du nord au sud sur près de 1 600 km. Large de 25 à 150 km, elle est fertile et cultivée, sauf au sud de Moçãmedes, où commence le désert du même nom. Le vaste plateau angolais couvre près des deux tiers du pays, avec une altitude moyenne de 1 000 à 1 520 m. Au centre du pays, le plateau de Bié est plus élevé ; le point culminant du pays se situe dans le Huambo, au mont Morro Moco (2 620 m). Le réseau hydrographique angolais est irrégulier. La plupart des fleuves et des rivières descendent en escalier des hauts plateaux du centre vers la mer. Aussi sont-ils presque tous entrecoupés de chutes, parfois impressionnantes, comme celles du duc de Bragance sur le Lucala, et de rapides qui les rendent impropres à la navigation. Le rio Cuanza (1 000 km), l'un des fleuves les plus importants, n'est navigable qu'une partie de l'année ; comme le Cunene, il se jette dans l'océan Atlantique. D'autres rivières (Cuango, Cuilo, Cassaï) coulent vers le nord et le bassin du Congo que les Portugais ont toujours appelé Congo. Le grand fleuve Zambèze prend sa source à l'est, mais n'effectue qu'un bref crochet en Angola avant de gagner la Zambie. Les rivières Cuando et Cubango s'écoulent toutes deux vers le sud-est, jusqu'au delta de l'Okavango (Botswana). 2.2 Climat Le climat de l'Angola est de type tropical. On peut distinguer trois grandes zones climatiques. Une aire tropicale humide au nord s'étend de l'enclave de Cabinda à Ambriz, en passant par Luanda, à Malanje et dans l'Orient. Une aire tempérée sèche se situe dans la partie centrale et méridionale du plateau, qui a attiré de nombreux Européens du temps de la colonisation. Ainsi, la température annuelle moyenne à Huambo (ex-Nova Lisboa), ville située à 1 701 m d'altitude, est de 19 °C, et on enregistre parfois dans cette zone des gelées en hiver. Enfin, une zone semi-désertique et désertique couvre tout le sud du pays, à partir de Moçãmedes, entre le plateau et la frontière namibienne. Dans les zones tropicales, il n'y a pas de saisons intermédiaires. La saison sèche (le Cacimbo) dure de septembre jusqu'en avril. À Luanda, la température moyenne oscille entre 18 et 23 °C en août, et entre 24 et 30 °C au mois de mars. Le courant marin froid de Benguela, dû aux alizés, qui, en soufflant vers le large et en y entraînant les eaux superficielles, provoquent une remontée des eaux sous-jacentes le long des côtes (phénomène dit d'upwelling), adoucit les températures de la région côtière et assèche le climat, surtout dans le sud. Les précipitations annuelles varient de 800 mm dans la région de Luanda à 51 mm en bordure du désert du Namib. Sur le plateau central, plus frais, les précipitations varient entre le nord, plus arrosé (1 500 mm), et le sud (750 mm). 2.3 Flore et faune La végétation varie en fonction du climat. Le Nord, l'arrière-pays luandais, la région des Dembos et l'enclave de Cabinda sont couverts d'une forêt tropicale humide et dense (monts Mayombe). Au sud, celle-ci fait place à la savane arborée et à des forêts-galeries le long des cours d'eau, et au sud-est à la prairie et à la steppe. Les palmiers poussent sur une grande partie de la côte, tandis qu'au sud, dans le désert de Moçãmedes, la végétation de type désertique est clairsemée. La vie animale est aussi diversifiée que la végétation. Elle compte notamment des grands mammifères, tels que l'éléphant, le rhinocéros, la girafe, l'hippopotame, le zèbre, des antilopes -- dont l'hippotrague de Niger qui vit uniquement dans certaines zones d'Angola --, le lion et le gorille -- ce dernier en voie de disparition comme l'hippotrague --, des crocodiles et de nombreuses variétés d'oiseaux et d'insectes. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Angola : données-clés de la démographie Population 12 531 357 habitants (2008) Densité de population 10,1 habitants au km2 (2008) Taux de fécondité 6,2 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 24,4 ? (2008) Taux de mortalité infantile 182,3 ? (2008) Taux de croissance de la population 2,1 % (2008) Espérance de vie hommes : 37 ans (2008) femmes : 38,9 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 63,4 % (2008) 25-64 ans : 33,8 % (2008) plus de 65 ans : 2,7 % (2008) Taux d'urbanisation 37,2 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 55,6 % (1990) femmes : 28,5 % (1990) IDH 0,439 (2006) Avec le Cabinda, la population angolaise est estimée, en 1995, à 11,2 millions d'habitants. Son taux d'accroissement naturel -- 3,7 p. 100 par an sur la période 19901995 -- dépasse largement celui de sa croissance économique -- 1,3 p. 100 entre 1985 et 1995 --, dans un pays affecté depuis 1975 par les famines et la guerre civile : en 1994, 400 000 personnes ont été victimes de mutilations (dues notamment aux mines), 2 161 000 personnes ont été affectées par le conflit et 1 345 000 ont été déplacées. La densité absolue de la population angolaise (9 habitants/km2) ne rend pas compte d'une répartition très inégale : près de 70 p. 100 des Angolais vivent dans le nord du pays et sur la côte. Parmi les nombreuses communautés qui peuplent l'Angola, quatre grands groupes forment près des trois quarts de la population. Les Bakongos (10 à 15 p. 100 de la population) vivent principalement dans le Nord-Ouest ; les Kimbundus (20 à 25 p. 100 de la population) dans le Nord et le Centre, les Ovimbundu (30 à 35 p. 100 de la population) dans le Centre et le Sud ; et les Lunda-Tchokwe dans l'Est. Quelques milliers de Bochimans (Bushmen) nomadisent près de la frontière zambienne. Avant l'indépendance en 1975, la communauté portugaise comptait environ 400 000 personnes. La plupart des colons sont aujourd'hui retournés au Portugal. Les métis représentent environ 2 p. 100 de la population. 3.2 Divisions administratives et villes principales Luanda (Angola) Capitale de l'Angola, Luanda est située sur le littoral atlantique, au nord-ouest du pays. Bruce Paton/Panos Pictures L'insécurité des zones rural...
angola

« 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Angola : données-clés de la démographie Population 12 531 357 habitants (2008) Densité de population 10,1 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 6,2 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 24,4 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 182,3 ‰ (2008) Taux de croissance de la population 2,1 % (2008) Espérance de vie hommes : 37 ans (2008)femmes : 38,9 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 63,4 % (2008)25-64 ans : 33,8 % (2008)plus de 65 ans : 2,7 % (2008) Taux d'urbanisation 37,2 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 55,6 % (1990)femmes : 28,5 % (1990) IDH 0,439 (2006) Avec le Cabinda, la population angolaise est estimée, en 1995, à 11,2 millions d’habitants.

Son taux d’accroissement naturel — 3,7 p.

100 par an sur la période 1990-1995 — dépasse largement celui de sa croissance économique — 1,3 p.

100 entre 1985 et 1995 —, dans un pays affecté depuis 1975 par les famines et la guerre civile : en1994, 400 000 personnes ont été victimes de mutilations (dues notamment aux mines), 2 161 000 personnes ont été affectées par le conflit et 1 345 000 ont été déplacées.La densité absolue de la population angolaise (9 habitants/km 2) ne rend pas compte d’une répartition très inégale : près de 70 p.

100 des Angolais vivent dans le nord du pays et sur la côte. Parmi les nombreuses communautés qui peuplent l’Angola, quatre grands groupes forment près des trois quarts de la population.

Les Bakongos (10 à 15 p.

100 de lapopulation) vivent principalement dans le Nord-Ouest ; les Kimbundus (20 à 25 p.

100 de la population) dans le Nord et le Centre, les Ovimbundu (30 à 35 p.

100 de lapopulation) dans le Centre et le Sud ; et les Lunda-Tchokwe dans l’Est.

Quelques milliers de Bochimans (Bushmen) nomadisent près de la frontière zambienne.

Avantl’indépendance en 1975, la communauté portugaise comptait environ 400 000 personnes.

La plupart des colons sont aujourd’hui retournés au Portugal.

Les métisreprésentent environ 2 p.

100 de la population. 3.2 Divisions administratives et villes principales Luanda (Angola)Capitale de l'Angola, Luanda est située sur le littoral atlantique, au nord-ouest du pays.Bruce Paton/Panos Pictures L’insécurité des zones rurales a provoqué l’exode des agriculteurs.

En 1995, plus d’un tiers des Angolais vit dans les centres urbains.

La population de Luanda, la capitale, adoublé depuis le début de la guerre civile (1,6 million d’habitants en 1994).

Parmi les chefs-lieux de province, Huambo, située sur les hauts plateaux, est moins peuplée(20 000 habitants en 1983) que Benguela (155 000 habitants), sur la côte.

L’Angola est divisé en 18 provinces, subdivisées en conseils et communes. 3.3 Langues et religions Le portugais est la langue officielle, mais 90 p.

100 des Angolais parlent les langues bantoues ( voir Afrique, langues d’) qui sont au nombre d’une centaine.

Les principales, l’Umbundu, le Kimbundu, le Kikongo, le Quioco et le Ganguela, ont le statut de langues nationales.

Au début des années 1990, près de 53 p.

100 des Angolais sontchrétiens (catholiques pour les deux tiers) ; le reste de la population est animiste. 3.4 Éducation L’accès à l’éducation durant la colonisation portugaise, en raison du régime juridique de l’indigénat, était quasi exclusivement réservé aux Portugais et aux métis, ainsiqu'aux assimilados (personnes sachant lire et écrire le portugais ).

L’enseignement est devenu, en principe, gratuit et obligatoire à l’indépendance.

Mais, en 1990, moins de 40 p.

100 des enfants âgés de 7 à 17 ans sont scolarisés, et 0,9 p.

100 de la classe d’âge concernée fréquente le troisième degré.

L’Angola possède une seule université àLuanda, l’université Agostino Neto, fondée en 1976.

Le gouvernement s’est engagé à réduire le taux d’analphabétisme (près de 60 p.

100 en 1995), mais le manqued’enseignants et la guerre civile font obstacle à la réalisation de cet objectif. 3.5 Culture La littérature angolaise est une littérature de résistance, illustrée par de nombreux poètes dont Mario Pinto de Andrade et l’ancien président Agostino Neto, auteur depoèmes et d’une autobiographie, Sagrada Esperança, ou par José Luandino Vieira, un créole originaire du Mozambique mais vivant en Angola, qui dès 1949 dans Terra Morta, roman publié au Brésil, dénonce les ravages de la colonisation.

Arrêté et déporté aux îles du Cap-Vert, il a écrit la majeure partie de son œuvre en prison.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles