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Appalaches

Publié le 05/01/2012

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1. Le sous-développement économique, avec son cortège de misères matérielles et morales, existe aussi aux Etats-Unis. Au coeur du pays le plus riche du monde, la régipn montagneuse des Appalaches (quelque 430 000 km2 s'étendant sur dix Etats, de la Pennsylvanie à l'Alabama) montre une telle pauvreté que le Gouvernement américain a décidé de consacrer 4 milliards de dollars à son aménagement.

2. Plus de la moitié des 15 300 000 habitants des Appalaches vivent dans des zones rurales (moyenne des Etats-Unis: 32 %). En dehors des grandes villes: Pittsburgh, Knoxville, qui sont prospères, sévit un chômage touchant en certains endroits jusqu'à 35 % de la main-d'oeuvre...

« Appalaches 1 La chaine montagneuse des Appalaches s'étend sur près de 3 600 km dans l'est des États-Unis entre la côte àtlantique et les plaines intérieures.

Sa ·partie centrale (où l'altitude peut dépasser .2 000 m) demeure sous-déve­ loppée, Elle a été la première région bénéficiant d'un progFamme de lutte contre la pauvrèté pris en charge par les pouvoirs publics.

2 Peuplées .d'Américains de vieille souche, les Appala· ches centrales disposent d'une superficie très restreinte de terres cultivables ou même habitables ..

La seule res­ source importante, le charbon (35 milliards de tonnes de réserve) ne fournit que peu de travail à la population.

La reconversion de l'Industrie charbonnière aggrave encore la pauvreté naturelle de la région.

Beaucoup de mines sont fermées, les plus rentables reçoivent· un équipement automatique qui entraine le Ocenclement de nombreux mineurs (le taux de chômage est deux fois plus élevé que dans le reste des États-Unis).

3 Entre 1960 et 1965, Ja misère prend des proportions alarmantes : la majeure partie de la population vit de secours, plus d'un million de personnes ne se nourris­ sent qu'avec les surplus agricoles distribués par les autorités, de nombreux vieillards et enfants présentent les signes caractéristiques de la sous-alimentation et du manque de soins médicaux.

Pour échapper à la pauvreté et à la faim, des centaines de milliers de personnes qUittent la montagne pour les grandes villes des régions a.voisinantès.

4 A partir de 1960, devant l'ampleur du mouvement d'émigration, les autorités locales prennent conscience de la nécessité de remédier à cette situation.

De son côté, le président John Kennedy met en place un groupe d'études qui aboutit, en 1965, sous la présidence de. »

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