Appui aérien tactique
Publié le 27/02/2008
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Organisation des opérations. En vue de l'invasion de l'Europe, on organisa la chasse britannique, ou Fighter Command de la RAF, en deux forces distinctes. C'est ainsi que l'on créa sur le modèle de la 1re force aérienne tactique, alors basée en Afrique du Nord, la 2e force aérienne tactique. Celle-ci devait représenter la contribution offensive de la RAF à l'aviation du corps expéditionnaire allié, comprenant par ailleurs la 9e armée de l'air américaine. La sécurité aérienne de la Grande-Bretagne revint à une organisation britannique autonome, appelée Défense aérienne de la Grande-Bretagne. A la tête de l'aviation du corps expéditionnaire allié, on plaça le maréchal de l'air sir Trafford Leigh-Mallory. A partir du 1 5 décembre 1943, il assuma le commandement suprême de toutes les forces aériennes. Sous la direction du maréchal de l'air Tedder, second d'Eisenhower et coordinateur des activités aériennes, les spécialistes de l'arme aérienne attachés au grand quartier général allié travaillaient dans l'ancien quartier général de la chasse, à Stanmore, dans le Middlesex. Le 1er mai 1944 fut créée l'aviation avancée du corps expéditionnaire allié, que commanda le maréchal de l'air sir Arthur Coningham, avec mission d'organiser le soutien aérien tactique des forces terrestres de Montgomery au cours de la première phase de l'invasion. Afin de disloquer les communications ennemies, on entreprit une campagne de bombardements préparatoires, dont la Normandie fut l'objectif prioritaire. Une fois les gares de triage hors d'usage, Leigh-Mallory, !e 21 mai, lança ses chasseurs et ceux de la 8e armée aérienne américaine contre les locomotives et le matériel roulant. En mai, les avions de Leigh-Mallory attaquèrent aussi les installations radar. Enfin, peu avant le jour J, on pilonna dépôts de munitions, réservoirs de carburant et camps militaires ennemis. Le 6 juin, tandis que les troupes débarquaient, les hommes du génie allié s'efforcèrent, sous le feu, d'aménager des terrains d'aviation pour les chasseurs et les chasseurs-bombardiers opérant à partir de la Grande-Bretagne. Moins de trois semaines après le jour J, 31 groupes aériens pouvaient décoller de terrains situés sur la tête de pont. Du sol, des contrôleurs de la chasse, installés dans les chars de pointe, appelaient la chasse par radio. Ils observèrent les mouvements des blindés allemands et organisèrent l'interception des chasseurs de la Luftwaffe.
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