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Armagnacs contre Bourguignons

Publié le 05/09/2013

Extrait du document

Azincourt porte un solide coup au parti Armagnac dont plu­sieurs chefs, parmi lesquels Charles d'Orléans, sont faits pri­sonniers. Après avoir tenté de reprendre Paris, tenu par Bernard VII, Jean sans Peur ren­force son alliance avec l'Angleterre.

 

Choqués par la politique du comte d'Armagnac, les Pari­siens livrent la capitale aux Bourguignons, dans la nuit du 29 mai 1418. jean sans Peur reprend le contrôle de Charles VI alors que le dauphin, sous­trait à la fureur populaire par Tanguy du Châtel, se réfugie à Bourges. L'épuration qui s'en­suit entraîne la mort de cinq mille Armagnacs, dont le comte Bernard. Sans le dauphin, Jean sans Peur gouverne avec diffi­culté. Il ne contrôle plus les émeutiers et la famine règne à Paris. En août 1418, une nouvel­le révolte cabochienne est réprimée dans le sang.

TÉMOIN DE LA LUTTE : LE BOURGEOIS DE PARIS

 

Document indispensable à qui veut tout savoir sur la vie à Paris entre 1405 et 1449, le journal d'un bourgeois de Paris est très probablement l'ceuvre d'un chanoine de Notre-Dame. On y découvre la capitale soumise successivement aux Bourguignons et aux Armagnacs. L'auteur penche nettement pour le parti du duc de Bourgogne et n'hésite pas à recouvrir de son silence les événements qui portent préjudice à son camp, comme l'assassinat de Louis d'Orléans ou les défaites anglaises. Mais le témoignage est précieux. Il évoque à chaud et de façon très vivante, quoique subjective, les différentes étapes de la lutte sans merci que se livrent les deux camps, de 1407 à 1435.

« que le jeune Charles d'Orléans rentre à Blois avec un profond désir de vengeance.

Pendant un an, le duc de Bourgogne règne sur Paris, imposant sa volonté à Charles VI.

Effrayés, ses opposants s'organisent autour de Charles d'Orléans et de son beau­ père, Bernard VII comte d'Armagnac.

En 1410, à Gien, les ducs de Bourbon et d'Orléans, les comtes d' Alen­ çon, d'Armagnac et de Clermont décident d 'engager des troupes pour défendre l'honneur du roi.

C'est l'acte de naissance du parti Armagnac.

De son côté, Jean sans Peur rameute les sei­ gneurs de Bourgogne et de Flandre, appelle à l'aide les comtes de Savoie et de Foix.

Durant l'été 1410 , les armées armagnacs marchent sur Paris.

La guerre civile En juillet 1411, Charles d'Orléans demande à nouveau justice au roi pour le meurtre de son père.

Dans une lettre, il défie Jean sans Peur.

La guerre est inévitable.

Chacun deman­ de l'aide des Anglais qui se ran­ gent finalement du côté bour­ guignon.

Les Armagnacs com­ mencent à remporter divers succès et menacent Paris.

Effrayé, Charles VI appelle Jean sans Peur qu'il accueille en sau­ veur de la monarchie.

Dans la capitale, on massacre bientôt les Armagnacs.

Décidé à mater l'adver saire , Jean sans Peur assiège Blois où il se heurte au duc de Berry.

Le 22 août 141 2, une paix fourrée est signée à Auxerre.

1413, année charnière, voit la réunion des États , majo­ ritairement pro-bourguignons, qui demandent l'abolition des charges pesant sur la popula­ tion .

En mai et juin, les bou­ chers parisiens, menés par Caboche, se révoltent et massa­ crent des Armagnacs sans que Jean sans Peur intervienne.

Soupçonné d'avoir commandi­ té la tuerie, le duc doit quitter la capitale fin août.

Azincourt porte un solide coup au parti Armagnac dont plu­ sieurs chefs, parmi lesquel s Charles d'Orléans, sont faits pri­ sonniers.

Après avoir tenté de reprendre Paris, tenu par Bernard VII, Jean sans Peur ren­ force son alliance avec l'Angleterre .

Choqués par la politique du comte d'Armagnac, les Pari­ siens livrent la capitale aux Bourguignons, dans la nuit du 29 mai 1418.

Jean sans Peur reprend le contrôle de Charles VI alors que le dauphin, sous­ trait à la fureur populaire par Tanguy du Châtel, se réfugie à Bourges .

L..:épuration qui s'en­ suit entraîne la mort de cinq mille Armagnacs, dont le comte Bernard .

Sans le dauphin, Jean sans Peur gouverne avec diffi­ culté.

Il ne contrôle plus les émeutiers et la famine règne à Paris.

En août 1418 , une nouvel­ le révolte cabochienne est réprimée dans le sang.

EDITIONS ATLAS TÉMOIN DE LA LUTTE : LE BOURGEOIS DE PARIS Document indispensable à qui veut tout savoir sur la vie à Paris entre 1405 et 1449, le Journal d'un bourgeois de Paris est très probablement l'œuvre d'un chanoine de Notre-Dame .

On y découvre la capitale soumise successivement aux Bourguignons et aux Armagnacs.

L.:auteur penche nettement pour le parti du duc de Bourgogne et n 'hésite pas à recouvrir de son silence les événements qui portent préjudice à son camp, comme l'assassinat de Louis d 'Orléans ou les défaites anglaises .

Mais le témoignage est précieux.

li évoque à chaud et de façon très vivante, quoique subjective, les différentes étapes de la lutte sans merci que se livrent les deux camps, de 1407 à 1435.

Mais Jean sans Peur perd rapi­ dement du terrain.

Plusieurs de ses fiefs sont conquis par les princes et sa puissance s'émousse.

Il tente un rappro­ chement avec le~auphin .

Le 26 août 1419, lors de la ren­ contre de Montereau, le duc de Bourgogne est assassiné par des partisans armagnacs .

Succédant à son père, qu'il jure de venger, Philippe le Bon s'al­ lie à Henry V d'Angleterre qu'il reconnaît comme héritier à la Couronne de France.

Pendant quinze ans, Bourgui­ gnons et Anglais s'opposent de concert aux Armagnacs, partisans de Charles VII.

Devant les revers anglais, Philippe le Bon estime, en 1435, qu'il est de son intérêt de se rapprocher du roi.

Signé le 21 septembre, le traité d'Arras marque la réconcilia­ tion des deux adversaires, désormais unis face à !'Anglais , et la fin de la guerre civile .

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